our quelles raisons l’ambassade du Rwanda à Bruxelles, le journal rwandais igihe et le journal belge le soir sont ils entrain de se livrer à des campagnes d’intoxication de l’opinion publique autour de la disparition tragique de Kizito MiHIGO?
En principe je n’aime pas m’attarder sur les intox tant elles sont nombreuses à l’ère des réseaux sociaux mais lorsqu’elles sont grossières et émanent d’institutions dans lesquelles une partie des citoyens peuvent avoir une confiance légitime , il convient de rétablir les faits et dénoncer ces manipulations de nature à induire en erreur le grand public et appeler le public à prendre avec des pincettes les informations émanant d’institutions capables de telles manipulations.
1. Manipulation grossière de l’ambassade autour d’une photo
Dans les heures ayant suivi la disparition du chanteur, la photo insoutenable du corps d’un homme présenté comme étant Kizito, baignant dans son sang , les coudes attachés dans le dos selon la tristement célèbre méthode de l’akandoya connue au Rwanda a circulé sur les réseaux sociaux et a même été publiée par la Libre Belgique.
Certains m’ont d’ailleurs demandé si elle était authentique.
En principe à défaut d’avoir le témoignage direct de l’auteur d’une photo, il est assez difficile voire pratiquement impossible d’authentifier une image ou connaître avec certitude les circonstances dans lesquelles elle a été prise.
Par contre ce qui est souvent aisé à faire et que les médias font, c’est de démontrer que l’image est un fake, ou du moins qu’elle a été prise dans d’autres circonstances.
En effet, la plupart des gens qui veulent intoxiquer l’opinion avec une fausse image, prennent une vraie photo (ou vidéo) prise à une autre époque dans d’autres circonstances et la sortent de son contexte en lui donnant une mauvaise légende.
Voici un exemple d’une manipulation qui a fait l’objet d’un procès en diffamation en France : https://observers.france24.com/…/20160114-erreur-france-3-i…
Lorsque nous avons reçu la photo du corps supposé de Kizito MiHIGO, notre premier réflexe a été de faire une recherche d’image inversée pour voir si elle avait déjà été publiée ailleurs, nous n’avons trouvé aucun résultat.
Nous avons conclu qu’elle n’avait jamais été publiée avant, sans toutefois exclure la possibilité que les logiciels utilisés puissent ne pas l’avoir reconnu dans la mesure où il ne s’agit pas d’une image directe mais de la photo d’un écran.
Le 19 février, la libre Belgique a fait le choix éditorial de diffuser la photo en l’accompagnant du texte suivant :
« La version officielle du « suicide » du chanteur rwandais Kizito Muhigo convainc de moins en moins de Rwandais. Surtout après la diffusion, sur les réseaux sociaux, de la photo d’un homme lui ressemblant beaucoup, étendu au sol, perdant son sang, les mains ligotées derrière le dos. »
https://afrique.lalibre.be/…/rwanda-le-chanteur-kizito-mih…/
Des la diffusion de la photo, l’ambassade du Rwanda à Bruxelles a été très embarrassée et a tout fait en coulisses pour obtenir son retrait.
Elle parviendra à son but 48h plus tard grâce à un grossier montage fait par Joël Ndoli Pierre son chargé de communication qui a fait croire (avec des captures d’écran trompeuses à l’appui) que la photo était celle prise dans le par cadre d’une mutinerie en RCA et qui avait été sortie de son contexte.
Sauf que lorsqu’on vérifie sur le site centrafricain ( https://letsunami.net/…/rwanda-le-chanteur-kizito-mihigo-a…/ ) que l’ambassade affirme avoir consulté, la photo est bien associée à la mort tragique de Kizito Mihigo.
Alors qu’il est conscient de sa manipulation (des internautes le lui ont fait remarquer https://twitter.com/rutembessa/status/1231676797944770563… ), Joël laissera son tweet (toujours en ligne) et ira même encore plus loin dans l’indécence en écrivant « Il n’y même pas eu photoshop. C’est une photo sortie de son contexte (mutinerie dans un camp militaire en RCA) qui a été utilisé pour alimenter la thèse de l’assassinat politique. C’est tellement irrespectueux pour celui dont ils prétendent défendre l’honneur. »
2. Le faux communiqué des FDLR
L’autre manipulation indigne est ce faux communiqué attribué aux FDLR et rapidement repris par Igihe (le média le plus ou au Rwanda), qui se seraient apprêtés à rendre hommage à Kizito MiHIGO qu’ils auraient qualifié de « compagnon de route ».
Bien que tout un chacun ait le droit de rendre hommage à une telle icône, des hommages lui ayant d’ailleurs été rendus aux quatre coins du monde, ce communiqué est un faux, visant à salir la réputation de Kizito MiHIGO et renforcer les accusations de ses supposés liens avec des groupes armés. Un ami s’est d’ailleurs ironiquement exprimé ainsi « c’est bien la première fois de ma vie que je vois igihe reprendre un communiqué des FDLR ».
Bien que les FDLR aient fait un démenti officiel, l’article indigne est toujours sur leur site et le « journal » continue à faire allusion à ce communiqué dans ses nombreux articles visant à salir Le défunt.
3. Les délires de Collette BRAECKMAN
Enfin les autres manipulations sans doute encore plus indignes sont celles de Collette Braeckam, journaliste au quotidien belge le soir qui intoxique l’opinion publique belge et international sur le Rwanda depuis plus de 30 ans. Avec son titre ronflant (qui lui est souvent attribué) de « spécialiste de la région des grands lacs » le public belge non informé a légitimement confiance en son professionnalisme et prend souvent pour argent comptant ses analyses.
Dans l’affaire Kizito, elle a d’abord écrit un article avec une conclusion indigne qui sous entend que Kizito MiHIGO pourrait avoir été « liquidé » par « ses nouveaux amis » (comprenez l’opposition rwandaise). Même Kigali pourtant adepte du pire en terme d’intoxication et manipulation n’a pas osé aller aussi loin.
http://blog.lesoir.be/…/rwanda-vie-et-mort-de-kizito-mihigo/
Toujours dans le cadre de ce qui semble être une campagne d’intoxication concertée, elle a , dans son dernier article publié ce 25 février 2020, également repris le faux communiqué des FDLR, faisant croire à son authenticité malgré sa grossièreté et le démenti officiel du groupe.
A quoi jouent l’ambassade du Rwanda à Bruxelles , le journal Igihe et le journal le soir?
Source: Ruhumuza Mbonyumutwa (Facebook)
Au vu des ses dires au bénéfice du régime Kagame et ce, depuis octobre 1990, Madame Collette BRAECKMAN est manifestement atteinte de sénilité mentale chronique. Elle est conséquemment frappée d’un dysfonctionnement intellectuel manifeste qui a gravement altéré son sens d’honnêteté intellectuelle la plus élémentaires. Il convient de préciser que Madame Collette BRAECKMAN a prétendu être seule à détenir la preuve de l’assassinat du Président Habyarimana par les extrémistes hutu appuyés par la France. C’est-à-dire, la France a participé à l’assassinat de ses propres ressortissants à savoir les membres d’équipage de l’avion qui a été abattu par Kagame. C’est pourquoi, alors que Kagame a maintes fois reconnu publiquement être auteur de l’assassinat des présidents rwandais et burundais ainsi que leurs collaborateurs sans oublier les trois ressortissants français, Collette BRAECKMAN persiste dans ses délires selon lesquels les auteurs de l’attentat mortel contre l’avion du président Habyarimana sont les extrémistes Hutu, sachant qu’elle n’a jamais précisé leurs noms et/ou professions. Il s’ensuit qu’il n’est pas surprenant qu’elle soutienne cyniquement que Kizito Mihigo a été assassiné par ses amis dont elle ne préciser les noms et professions au demeurant. Devant des millions de Rwandais, les tortionnaires et assassins de Kizito Mihigo ont affirmé qu’il s’est suicidé dans un commissariat de police. Selon les dires de cette journaliste belge souffrant d’une sénilité mentale chronique, les amis de ce jeune homme l’ont liquidé et sont allés ensuite déposé son corps mutilé dans un commissariat de police, le tout après l’avoir énucléé.