PLAINTES EN JUSTICE CONTRE LE PRESIDENT PAUL KAGAME

A l’heure actuelle, la seule plainte en cours est celle qui a été déposée à la Cour Pénale Internationale (CPI) par les partis FDU-INKINGI, RNC et Amahoro PC ainsi que par les organisations congolaises.

Selon les informations à ma disposition, plusieurs citoyens canadiens de souche et d’origine rwandaise ainsi que des organisations critiques du gouvernement de Kigali ont dénoncé auprès des autorités canadiennes les plans de Paul KAGAME de les élimininer à l’aide des escadrons de la mort envoyés dans ce pays. Les services compétents canadiens ont investigué ces informations qui se sont révélées fondées. Cependant, pour l’instant, aucune action en justice n’a été déposée au Canada.

Sur base des crimes contre l’humanité reprochés à Paul Kagame au Rwanda et en RDC, et à cause de l’exportation de la criminalité au Canada, plusieurs citoyens canadiens ont demandé au Canada de refuser le visa à Paul KAGAME. Ce dictateur n’a pas pu se rendre au Canada le weekend passé, soit par crainte d’y être arrêté ou d’y être destabilisé suite à ce climat qui lui était défavorable. Il faut ajouter que l’assasinat par le FPR de deux prêtres canadiens, Père Guy Pinard le 02/02/1997 et Père Claude Simard le 18/10/1994 en pleine messe au Rwanda, pèse très lourd dans cette disgrâce de KAGAME au Canada. Les autorités canadiennes ne savent plus étouffer les familles de ces prêtres qui demandent justice. Selon certaines informatiions, les autorités canadiennes auraient fait savoir à l’ambassade du Rwanda qu’il n’était pas le bienvenu.

Quelques journaux proches du gouvernement rwandais avaient pourtant annoncé en grande pompe l’arrivée de leur idole sur le sol canadien.

Quant à la plainte introduite en Belgique, elle n’a pas survécu à la révision de la loi sur la compétence universelle.

Les Rwandais devraient réfléchir d’urgence sur l’opportunité de déposer plainte en justice dans plusieurs pays même s’il ne faut pas oublier que l’arrestation d’un Chef d’Etat en exercice dépend bien entendu des rapports des forces politiques en présence. D’où l’idée de sensibilisation des pays puissants qui ont soutenu le régime KAGAME-FPR et qui sont deçus par son système d’apartheid et d’appauvrissement de Rwandais enfermés dans un système de parti unique, sans droit d’expression, d’association où il exerce le droit de vie, de mort et de dépouilllement des citoyens. Un tel enfer ne peut plus durer. Des solutions politiques doivent être trouvées par plusieurs forces politiques rwandaises armées et non armées pour une alternative politique crédible en 2017.

Innocent TWAGIRAMUNGU

Bruxelles, 30/09/2015