LE DISCOURS DU PRÉSIDENT FRANÇAIS EMMANUEL MACRON À KIGALI POSE UN GRAND PROBLÈME

Par Jean Uwizeye

La France depuis Jacques Chirac a du mal à trouver un chef d’état qui arrive à tenir son rang. Le président Sarkozy a fait naufrage. Son successeur a jeté l’éponge au bout de son unique mandat. Le gamin d’Amiens élu président des Français semble être sur le chemin très glissant de ses prédécesseurs immédiat. L’ambiance en France est morose, on ne sait pas si le service de renseignement français va trouver facilement la généalogie en question ; l’armée française gronde https://www.valeursactuelles.com/politique/tribune-des-militaires-le-general-emmanuel-de-richoufftz-ne-se-rendra-pas-au-conseil-de-discipline/. Cependant, elle a été matée comme les gilets jaunes à l’aide des accusations favorites chez les personnes qui règnent sans partage ; antisémite, extrême droite ou raciste, catholique intégristes, musulman salafiste, islamistes, islamophobe, homophobe… Voici-ci donc le vocabulaire pour mater la contestation en France, mais pour combien de temps encore cela va marcher. Le calme actuel est dû à la pandémie mondiale du covid19 qui a interrompu les assauts des manifestants outragés par les orientations politique d’Emmanuel MACRON et son ignorance de la France. Son mépris est criant. Pour preuve ; son bicentenaire de Napoléon pour nous autres nègres, c’est plutôt une apologie de crimes contre l’humanité en vertu de la loi du 21 mai 2001 dite « Taubira ». Un procès ? Cette loi n’a pour seul objet que de « reconnaître » un crime. Par conséquent, le juge ne peut lui conférer une portée normative et encore moins répressive. Macron s’est donc rendu au Rwanda en tant qu’esclavagiste pour souiller la mémoire des nôtres en complicité avec Louise Mushikiwabo et le reste de la horde génocidaire de Kigali. Et ce n’est pas son discours au mémorial de Gisozi au Rwanda qui va l’aider à arranger ses affaires.

Dans le dossier franco-rwandais, il est de notoriété publique que le président Emmanuel Marco est sous l’influence des ennemis politiques du président François Mitterrand et plus particulièrement par certains Juifs qui cherchent à se venger de la France de Vichy et du rôle de Mitterrand dans cette période difficile du Pays. La communauté juive dans le monde entier a adopté Paul KAGAME et les siens et les raisons de cette relation étroite apparaissent comme une guerre contre la France. Pour détruire le rayonnement de la France dans le monde, les médias dominants sous l’occupation des Juifs et leurs Alliés de la sphère LGBT propagent la propagande du FPR Inkotanyi dont les retombées sont de plus en plus visibles au sommet de l’état français. La capitulation française face à un régime génocidaire aux accents africanistes trompeurs en est la preuve. 

MACRON ET SON ENTOURAGE À L’ELYSÉE

Visiblement, Macron et son entourage à l’Élysée ont réceptionné le rapport de la commission Vincent Duclert, mais ils ne l’ont pas lu. Sinon comment explique autrement cette partie de son discours : « La France n’a pas compris que, en voulant faire obstacle à un conflit régional ou une guerre civile, elle restait de fait aux côtés d’un régime génocidaire. En ignorant les alertes des plus lucides observateurs, la France endossait une responsabilité accablante dans un engrenage qui a abouti au pire, alors même qu’elle cherchait précisément à l’éviter ». En qualifiant ainsi faussement le régime du président rwandais Juvénal HABYARIMANA de régime génocidaire, la France se rend partie prenante de ce qui a été appelé à tort génocide des tutsi. Elle est génocidaire au même titre que : « Les tueurs qui hantaient les marais, les collines, les églises ». Selon Emmanuel MACRON et son entourage : « Un génocide ne se compare pas. Il a une généalogie. Il a une histoire. Il est unique. » Au Rwanda, il ne suffit pas seulement de le proclamer, il faut surtout le démontrer pour y croire. Puisque l’ami de Paul KAGAME et les siens ne sait pas faire la part des choses, aveuglement, les années 1990-1993 ont été intégrés dans la période dite du « génocide » dans son discours qui se moque de la vérité et ne s’embarrasse pas de scrupules, la généalogie de la complicité française est établie à la page 825 du rapport sur le rôle de la France dans le génocide des tutsi. Un cas de viol sur une femme rwandaise rentre dans cette généalogie du génocide. Dans la même logique que les différents massacres attributs au Hutu dans cette période de la guerre civile hutu-tutsi, un viol collectif sur une jeune femme rwandaise par les hommes du 21e RIMa  doit être pris comme une alerte des plus lucide observateurs, ou la voix de ceux qui avaient mise en garde la France. 

UN VIOL COLLECTIF SUR UNE JEUNE FEMME RWANDAISE

Ce cas prouve bien que le sang qui a coulé a déshonoré les armes, les mains des soldats français. «Le 3 mars 1993, des hommes du 21e RIMa, présent au Rwanda au titre de l’opération Noroît, commettent un viol collectif sur une jeune femme rwandaise, à Kigali, à bord d’un camion militaire. Les circonstances du crime sont particulièrement atroces selon une fiche du 20 mars 1998. Les gendarmes français (prévôts) se portent immédiatement sur les lieux, interpellent les présumés coupables, et l’autorité militaire demande leur poursuite devant le tribunal de grande instance compétent. La procédure n’aboutit pas. Mais l’institution militaire n’a pas étouffé ce cas de viol. Les archives des prévôts français de Kigali exposent leur enquête sans que toutes les circonstances n’aient été toutefois retracées. Elles sont rétablies dans la fiche du 20 mars 1998 ». La nature atroce du viol est plus précise à la page 897 : «3 mars 1993 viol collectif ds vhl roulant du 21e RIMA par 3 marsouins sur prostituée puis enfce baïonnette ds vagin. Fille jetée par-dessus bord – porte plainte Prévoté Noroit, prév par Gnd Rwa, [illisble, sans doute arrestation] les 3 auteurs Interv du lcl TR auprès AD pour [illisibles] l’affaire. Refus CR-DGGN qui saisit le juge d’instruction [illisible]. Le juge est dessaisi sur interv Léotard (Fréjus) devenu MINDEF. [mention marginale sur ce paragraphe : DPSD] » Il ressort que les militaires français mise en cause n’avaient pas seulement des appétits sexuels démesurés, mais aussi des envies follement meurtrières. Une baïonnette dans le vagin est une façon radicale pour abolir l’humanité de l’autre. C’est en cela par exemple le discours du président français Emmanuel MACRON pose un grand problème. Le drame rwandais n’est pas un infernal huis clos. Le monde entier s’est abstenu d’intervenir en connaissance de cause. Il fallait laisser au favori Paul KAGAME et les siens prendre le pouvoir, c’était ça ou rien.

GÉNÉALOGIE DU GÉNOCIDE

Le drame rwandais a été reconnu par l’ONU ainsi que son TPIR comme génocide en vertu et dans l’esprit du dispositif de la charte de Londres du Tribunal Militaire International ou charte de Nuremberg dans ses articles 19 et 21. Une affirmation politique qui n’a pas pris en compte les spécificités de la guerre civile rwandaise entre hutu-tutsi. « Le tribunal ne sera pas lié par les règles techniques relatives à l’administration de la preuve. Il adoptera et appliquera autant que possible une procédure rapide et non-formaliste et admettra tout moyen qu’il estimera avoir une valeur probante » ; « Le tribunal n’exigera pas que soit rapportée la preuve des faits de notoriété publique, mais les tiendra pour acquis. Il considère également comme preuves authentiques les documents et rapports officiels des gouvernements alliés ». « Un génocide vient de loin. Il se prépare ». Une deuxième preuve que l’entourage du président français Emmanuel MACRON et lui-même ignorent le contenu du rouleau hygiénique « rapport » Vincent Duclert à sa page 888 : 

« Le même colonel Sartre, de la DAS, est missionné pour analyser le rapport d’enquête du Sénat de Belgique, un document de 400 pages rendu public le 6 décembre 1997. L’analyse conduite par l’expert de la DAS, sous la forme d’une « note au directeur » vise trois buts explicités en introduction. D’emblée, l’approche est critique, sans concession :

D’une manière générale, l’enquête est solide, lucide et sans auto-complaisance en ce qui concerne l’action des autorités civiles et militaires belges ; elle est amère, mais sans acrimonie vis-à-vis de la communauté internationale et en particulier les États-Unis ; elle présente des faiblesses pour ce qui concerne les causes, l’environnement, la planification et le déroulement du génocide. En particulier, alors qu’elle établit clairement que de nombreux indices avaient été fournis, dès 1992, du risque de massacres organisés de grande ampleur, elle se révèle incapable, a posteriori, de transformer ces données en preuves d’une planification du génocide, faute d’éléments irréfutables qui ne pouvaient être recueillis que sur le terrain, désormais inaccessible ».

Le TPIR (le Tribunal International pour le Rwanda) a été dans sa mission incapable de démontrer la préparation du génocide au Rwanda. Le rapport de la commission Vincent Duclert idem. La raison est simple à comprendre ; un génocide dépend de sa nature légale en droit lors de son exécution. C’est-à-dire pour engager l’état comme entité ; un compte-rendu d’une réunion, un ordre de mission, un arrêt, un décret ou une loi officialise la politique génocidaire dans un cadre légal. Or, au Rwanda, il n’en est pas ainsi. Bien que le drame rwandais a des apparences d’un génocide, la vérité est toute autre. Rien n’atteste la présence du feuille de route visa les Tutsi. Le gouvernement au moment de la tragédie rwandaise a été incapable de remplir sa mission et a fait appel à l’aide de la communauté internationale qui n’est jamais arrivée. À partir de là, les insoumis quels que soit leurs bords politiques ou rang dans les institutions de l’état n’agissent que de leur propre responsabilité. L’autre fait troublant et inexpliqué est la place à donner aux Tutsi qui se sont enrôlés dans l’extermination des autres tutsi. Comment explique ce passage du rapport Vincent Duclert à la page 536 ? : « Hier soir arrivée en ville d’un groupe de miliciens déjà vu à l’hôtel Ibis de Butare où ils gardaient le chef des miliciens à l’échelon national (Kajuga)équipés de treillis FAR, armés de KV, s’affichaient bruyamment avec des prostituées. Ils se sont installés à l’hôtel Dallas. Ce matin, ils ont menacé une vingtaine de tutsis à l’hôtel ce qui a nécessité notre intervention ». Kajuga lui-même était tutsi. La France doit seul accepter son sort selon la volonté du FPR Inkotanyi qui n’est pas la notre sans chercher à entraîner les hutu avec elle.

Pour finir, il importe de rappeler à Nathalie Yamb que la philosophie est supérieure à la rhétorique et la quête de la sagesse sur la recherche de la seule éloquence. La vérité sur la tragédie rwandaise finira par triompher et ton œuvre, ce jour-là, sera anéanti. Éloigne toi de la propagande des suprémacismes blancs, les Juifs et leurs Alliés LGBT en faveur de Paul KAGAME et les siens.