Quatre partis d’opposition rwandais ont présenté mercredi à Bruxelles leur projet en faveur d’un « changement profond » au Rwanda qu’ils qualifient de « dictature », en réclamant du régime du président Paul Kagame une ouverture de l’espace politique et le retour des réfugiés, principalement ceux présents depuis vingt ans dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le vice-président de la CPC et président de l’UDR, Paulin Murayi, a justifié l’admission au sein de la coalition des FDLR – souvent présentées comme les rebelles hutus responsable du génocide de 1994, par le fait que tous ne sont pas génocidaires et qu’ils représentent les réfugiés rwandais dispersés dans l’est de la RDC.
« Ils n’ont pas droit à la parole. Les FDLR les représentent, sont leur voix », a-t-il souligné, en assurant que le but de la CPC était un changement « pacifique » au Rwanda, qui passe par l’instauration d’un dialogue politique « avec le régime de terreur » de M. Kagame, sous la pression de la communauté internationale.