A Monsieur Paul Kagame,
Président du Rwanda.
Monsieur le président,
A la veille de la condamnation de Madame Victoire Ingabire Umuhoza, je tiens à envoyer ce message (je suis sûr qu’il a des gens qui suivent les échanges sur ce forum et qui lui vous le transmettront):
Monsieur le président,
Vous avez ordonné l’arrestation et l’emprisonnement de Madame Victoire Ingabire Umuhoza et vous savez pertinement qu’elle n’a rien à voir avec les charges que vous avez demandé de fabriquer contre elle. Ceci a été un acte de lâcheté de votre part. En votre qualité de général et numéro 1 du pays, vous vous débattez contre une femme, une mère de famille, sans arme, sans argent, qui a peine rentre de son exil … tout simplement par peur de l’affronter dans des élections démocratiques. C’est très lâche et vous n’êtes pas un gentleman.
Si demain vous maintenez votre décision d’ordonner la prison à perpétuité contre Madame Victoire Ingabire Umuhoza, vous aurez raté une dernière occasion de sauver votre honneur si vous en avez encore. Oui vous avez le pouvoir de l’emprisonner et vous pensez que tout le monde va vous craindre ? Mon oeil, c’est juste l’inverse qui va se produire. A partir de demain si vous maintenez votre décision, vous allez vous rendre compte de votre bêtise.
Vous estimez que l’Amérique est très occupée par des élections et que les médias seront distraits …
comme vous avez pensé en ordonnant l’assissinat de votre frère d’arme Kayumba Nyamwasa pendant la coupe du monde de football en Afrique du Sud. Vous serez surpris. Les foudres vont s’abattre contre vous, vous serez lâché par tout le monde même par vos derniers amis (Blair, Bill etc …) par ce que malgré tout ce sont des gentlemen.
Un conseil, laissez Madame Victoire en paix, notre Victoire à nous, battez vous contre les hommes de votre rang svp… si vous persister à vous battre contre une femme, rentrez chez vous, fermez la porte, éteignez la lumière, il y en a une qui vous attend, à la maison chez vous.
Monsieur le Président, ce message est adressé à vous, et à vous seul, que les autres s’abstiennent.
A bon entendeur, salut.
Oscar Nkurunziza