Hari ibyo RIB yabujije Aimable Karasira kongera gukora!

Nyuma yo kujyanwa n’urwego rw’ubushinjacyaha mu Rwanda (RIB) kuri uyu wa kabiri tariki ya 8 Ukuboza 2020 ngo akajya “kugirwa inama” Aimable Karasira avuga ko hari ibyo yasabwe kutazongera kuvugaho ariko ibi ntabwo byamubujije kuba arimo kwitegura gusohora indirimbo yise: “Kajeguhakwa kanze guhakwa

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Mwakurikira byose mukiganiro yahaye Sylver Mwizerwa ku murongo wa telefone

1 COMMENT

  1. La police politique dit RIB de Kagame a accordé à Karasira Aimable l’autorisation de s’exprimer sur différents sujets portant sur notre pays et le régime Kagame. Le régime reconnaît donc le droit d’expression de Karasira Aimable. Ce droit a été consacré par la constitution rwandaise actuellement en vigueur.
    Mais ce droit connaît une limite à ne pas franchir, sous peine de subir le même sort que Mihigo Kizito.
    En effet, il est interdit à Karasira Aimable de s’exprimer sur le ” génocide dit des Batutsi.
    Seul Kagame, les siens et les voix de son régime opérant à l’étranger ont droit de s’exprimer publiquement sur le génocide dit des Tutsi .
    Il ressort de cette interdiction absolue ce qui suit.
    1/ Le génocide dit des Tutsi est un fonds de commerce de la part de Kagame et consorts qu’ils vendent partout où ils vont jusqu’à tomber dans le caniveau de ridicules. Pourquoi et comment?
    Dans le préambule de la constitution rwandaise 2003 que j’ai appelée constitution Kagame, confondu avec le Rwanda, Kagame a dit clairement dans le “PREAMBULE
    Nous, Peuple Rwandais,
    1° Au lendemain du “génocide”, planifié et supervisé par des dirigeants indignes et autres auteurs, et qui a décimé plus d’un million de filles et fils du Rwanda ;”
    Il dit « génocide » sans autre précision quant à l’ethnie des victimes.
    Ce qui signifie que les massacres aussi bien des Hutu que des Tutsi en l’occurrence sont indifféremment constitutifs de génocide.
    Par conséquent, Kagame reconnaît le génocide tant des Hutu que des Tutsi, les Twa étant oubliés.
    Mais il saupoudrer sa qualification juridique par l’indication du nombre de victimes, soit plus d’un million, le tout sans enquêter et/ou recensement de la population rwandaise.
    Si la commission mise en place par Kagame pour qualifier juridiquement a retenu la qualification de « génocide » sans autre précision sur l’ethnie des victimes, elle s’est gardé d’indiquer le nombre de victimes.
    Se pose alors la question de savoir comment Kagame et les siens ont-ils fait pour trouver ce chiffre ?
    Il convient de préciser que le génocide est une qualification juridique des faits et nullement ces faits et que ce ne pas le nombre de victimes qui confère l’existence juridique du génocide. Celui-ci est une question de qualité c’est-à-dire l’intention des auteurs de commettre le génocide tel qu’il est défini par notre droit interne.
    En intégrant un chiffre fantaisiste dans la constitution de notre pays, Kagame et les siens ont entendu crédibiliser maladroitement la qualification de génocide non pas aux yeux des Rwandais mais pour les étrangers.
    La singularité séculaire de notre pays est que les Rwandais, formant et un et seul Peuple qui vient du fonds des âges, ont des liens croisés, complexes et divers, ce que semble ignorer manifestement Kagame et autres d’une part et qu’un Rwandais sait qui il est et d’où il vient de sorte qu’il est inopérant de lui rappeler qu’il est ceci, cela d’autre part. Les Rwandais connaissent les victimes et le nombre approximatif de victimes.
    Cette disposition constitutionnelle, outre qu’elle est truffée d’inepties manifestes, elle est juridiquement dépourvue d’intérêt pour les Rwandais. Si ce que l’on appelle communément les députés étaient effectivement des représentants du Peuple, ils auraient rejeté cette disposition. En votant une disposition qui n’honore pas les rédacteurs de la constitution dont certains étaient juristes, semble-t-il, les députés rwandais ont prouvé une fois de plus qu’ils ne sont pas des représentants du Peuple Rwandais mais des obligés de Kagame. Ils ne sont pas au service des Rwandais mais à celui de ce dernier, leur maître. Kagame dispose du pouvoir de renvoyer les députés et sénateurs rwandais comme bon lui semble.
    Kagame reconnaît que les fils et filles du Rwanda sont aussi bien des Hutu que des Tutsi ainsi que les Twa.
    Il affirme que ce génocide a été planifié. Entendons par là par certains – Hutu et – Tutsi. Mais se pose alors les questions suivantes : Quels sont les planificateurs de ce génocide ? Qui sont ces dirigeants indignes et autres ? Comment et pourquoi les Hutu et les Tutsi ont-ils planifié le génocide des Hutu et des Tutsi ? Le TPIR actuellement le MTPI est un service extérieur de l’Etat Rwandais dirigé par Kagame. Le procureur du TPIR a fait le tour du monde et remué ciel et terre pour trouver les planificateurs de ce génocide en vain. Si Kagame affirme que ce génocide a été planifié, c’est qu’il a des preuves irréfutables de ses affirmations, le tout sous peine de spéculer. Pourquoi ne les a-t-il pas communiquées au Procureur du TPIR et ainsi lui épargner de manger son crayon devant les juges ou invoquer des galimatias amphigouriques devant les juges de ce tribunal ou l’aider à sauver la face ?
    Dans les mandats d’arrêt internationaux émis par le Rwanda contre certains Hutu Rwandais, pourquoi n’a-t-il pas produit les preuves en sa possession sur les planificateurs du génocide ? Pourquoi aucun des accusés du TPIR n’a-t-il été condamné pour avoir planifié le génocide évoqué par Kagame ?
    Curieusement dans le préambule de la constitution de 2003 révisée en 2015, le même Kagame rénove le « génocide » et crée donc un génocide nouvelle version en 2015, soit 14 ans après le premier génocide mentionné dans la constitution de 2003 qui a été misérablement approuvée par les Rwandais par voie référendaire.
    La résolution 955 du Conseil de sécurité de l’ONU du 8 novembre 1994 qui a créé le TPIR dit limpidement le ” génocide” sans autre précision que l’ethnie des victimes. En ne précisant pas l’ethnie des victimes rwandaises, les auteurs de cette résolution n’ont pas entendu faire une qui, il faut le rappeler, a été adoptée sur demande de l’Etat Rwandais dirigé en fait par Kagame et alors que le projet de cette résolution a été communique à Kagame, pour des observations éventuelles, celui-ci n’a émis aucune observation.
    Pour des raisons strictement politiques, le Conseil de Sécurité de l’ONU a rejeté la création d’une commission internationale d’enquête sur les massacres commis au Rwanda demandée de René Dégni-Ségui, envoyé du Secrétaire Général de l’ONU. Pour le Doyen Dégni-Ségui, seule une commission internationale d’enquête était mieux à même de qualifier juridiquement de génocide les crimes qui ont été commis au Rwanda. Toute qualification non donnée par cette commission est constitutive de spéculation.
    Or, sur demande de l’Etat Rwandais, le même Conseil de sécurité de l’ONU a curieusement décidé de qualifier ces massacres de génocide.
    Les juristes ou érudits en droit peuvent éclairer les Rwandais ; un fait criminel peut-il être qualifié de génocide, crime de guerre, crime contre l’humanité, féminicide, infanticide etc. sans enquête préalable ?
    Sur les crimes qui ont été commis dans notre pays par certains Rwandais contre certains Rwandais, y a-t-il eu une enquête menée par une commission internationale d’enquête ? Dans l’infirmative, sur quelle base le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est fondé pour qualifier ces massacres de génocide ?
    Le Rwanda, alors dirigé par Kagame a demandé la création du TPIR, pourquoi n’a-t-il pas précisé dans sa demande en 1994 que ces crimes sont constitutifs de génocide des Tutsi et nullement de génocide sans autre précision quant à l’appartenance ethnique des victimes ?
    L’absence d’observation de la part de Kagame qui, au surplus a demandé la création du TPIR, signifie que cette qualification de génocide retenu par le Conseil de sécurité de l’ONU est acceptable par lui et les siens.
    Pour crédibiliser le génocide des Tutsi, ou génocide, nouvelle version, Kagame et consorts affirment péremptoirement que ce génocide a été reconnu par l’ONU. Or, ils ne précisent quand et par quelle résolution le Conseil de sécurité de l’ONU a reconnu le génocide tel qu’il est défini par lui. Ils ne précisent pas non plus la résolution modificative du conseil de sécurité de l’ONU. Il convient de préciser que seules les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU adoptées sur le fondement du chapitre 7 de la Charte de celle-ci ont un caractère obligatoire et que par conséquent, les décisions ou déclarations de l’Assemblée Générale de l’ONU sont dépourvues de caractère obligatoire. Si certains Etats membres de l’ONU ont pu faire une déclaration dans laquelle il est mentionné « génocide des Tutsi », le tout par jeu de lobbying effectué par le Premier Ministre Benjamin Netanyahu au bénéfice de Kagame et son régime en contre partie d’acceptation des migrants africains avec un bonus de quelques millions de dollars US au bénéfice de l’acceptant, cette déclaration est dépourvue de caractère obligatoire. Elle a un effet psychologique chez le bénéficiaire. Par conséquent, son invocation par Kagame ou quiconque autre est erronée.

    Dans la constitution de 2015, actuellement en vigueur, Kagame dit :
    « PREAMBULE
    Nous, Peuple Rwandais,
    CONSCIENTS du génocide perpétré contre les Tutsi qui a décimé plus d’un million de fils et filles du Rwanda et conscients du passé tragique qu’a connu notre pays; »
    Kagame procède au lavage du génocide des Rwandais, Hutu, Tutsi et Twa, qualification juridique qui a été retenue par la commission d’experts mise en place par lui pour qualifier les massacres commis au Rwanda par des Rwandais.
    Le constat est que ce génocide, nouvelle version, ne concerne plus les Hutu et les Tutsi mais uniquement les Tutsi. Les fils et filles rwandais sont désormais exclusivement des Tutsi reconnus comme tels par Kagame et les siens. Les victimes Hutu ne sont nullement dignes fils et filles du Rwanda. Elles n’appartiennent pas à l’humanité. Kagame dénie donc expressément aux victimes Hutu l’appartenance à l’humanité.
    Désormais, ce génocide n’a pas été planifié. Ce qui signifie que le matin 7 avril 1994, date retenue par Kagame et consorts comme début de ce génocide, les individus IMPLICITEMENT Hutu se sont réveillés et ont décidé de génocider les Tutsi.
    Kagame intègre le nombre de morts Tutsi dans la constitution de 2015.
    Ce qui est nouveau et grotesque c’est qu’en 2003, Kagame a expressément dit que le nombre de morts Hutu, Tutsi et Twa est plus d’un million.
    Les victimes Hutu et Twa ne sont plus de victimes. Seuls les Tutsi reconnus comme tels par lui sont victimes de ce génocide et leur nombre est de plus d’un million.
    Il me semble inutile de commenter davantage cette ineptie.
    Le comble est que ce même nombre est clairement indiqué sur les stèles construites dans certains pays étrangers et dédiées aux seules victimes Tutsi.
    Ibuka, branche du FPR opérant à l’étranger a colportée à grande échelle cette ânerie et celle-ci a été retenue pour les saintes écritures par les ignorants étrangers. Il a même réalisé l’exploit : dans certains pays étrangers européens en l’occurrence, le génocide des Tutsi est enseigné dans les écoles primaires et secondaires, voire même les universités. Les élèves et étudiants de ces pays ont retenu ou retiennent que le nombre de victimes du génocide dit des Tutsi est de « plus d’un million » sur une population qui ne dépassait pas 700000 en 1994.
    Les résultats du recensement de la population rwandaise réalisée 1991 sont sur la toile et conséquemment accessibles à toute personne intéressée ne serait ce que pour la vérification de ce nombre, soit plus d’un million. Le nombre de Tutsi en 1994 y est clairement mentionné. Or, les enseignants aussi bien au Rwanda que dans certains pays étrangers dont la France, la Belgique, la Suisse etc. recopient moutonnement les énormités inexcusables et leurs élèves les avalent comme des baguettes.
    Dans la constitution de 2003, Kagame précise les auteurs de la planification et d’exécution du génocide des Rwandais à savoir les dirigeants indignes et autres auteurs. Dans celle de 2015, il reste muet quant aux auteurs de ce génocide nouvelle version.
    Au regard de tout ce qui précède, c’est en 2015 que Kagame s’est-il rendu compte que les victimes Hutu et Twa sont inexistantes, que seuls les Tutsi ont été génocidés et que leur nombre est de plus d’un million ?
    Le même Kagame a fait effectuer un recensement de la population rwandaise en 2002. Il a interdit le recensement des Rwandais entre autres par appartenance ethnique et la publication des résultats par cellule, secteur, commune et préfecture.
    Alors que le recensement de la population rwandaise devait permettre de connaître le nombre approximatif de morts Hutu, Tutsi et Twa, cette décision de Kagame ci-dessus évoquée n’a pas permis de connaître le nombre approximatif de morts Tutsi, Hutu et Twa. Il s’ensuit que ce nombre mentionné dans notre constitution, colporté à grande échelle par Ibuka et diverses officineS du régime Kagame et enseigné dans les écoles de certains Etats européens en particulier est fantaisiste et ne peut être retenu.
    Au vu de ces faits pris dans leur ensemble, c’est 15 ans après la commission des faits que Kagame s’est-il rendu compte que ces massacres sont constitutifs de génocide et ne concerne uniquement que des Tutsi.
    Interdire Karasira Aimable de s’exprimer sur les faits constitutifs de génocide est sans effet. Au contraire, c’est la preuve que ce génocide dit des Tutsi exclusivement est devenu un outil d’oppression et de broyage des opposants politiques ou de libres penseurs comme Karasira Aimable d’une part et un fond commerce vendu partout où va Kagame d’autre part, le tout au mépris de bon sens élémentaire et de l’évidence notoire. Le ridicule ne tue pas. Plus d’un million de morts Tutsi sur une population ne dépassant pas 700000 mentionné dans la loi fondamentale d’un Etat qu’est le Rwanda de Kagame, c’est du jamais vu.

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