Mu RwagasaboAmateka Rwanda 1973: amaherezo ya ba Capitaines Niyoyita, Nyamwasa na Zihinjishi. November 15, 2020 Share on Facebook Tweet on Twitter
Les crimes qui ont été commis contre les prisonniers sont juridiquement imputables à l’Etat Rwandais et nullement aux fonctionnaires de l’époque. C’est une stricte application de la loi rwandaise d’alors: responsabilité de l’Etat pour les actes commis par ses fonctionnaires dans le cadre de leurs missions. Il y a eu coup d’Etat perpétré par Kagame et conséquemment changement de gouvernement mais l’Etat Rwandais n’a pas changé. Il s’ensuit qu’il aurait été judicieux de poser la question au Gouvernement légal actule du Rwanda dirigé par les Rwandais dont certains sont les victimes de la chasse à l’homme contre les Tutu au Rwanda en 1972 et 1973. Les femmes, enfants et hommes de tous âges furent chassés de leur pays ou jetés vivants ou morts dans les rivières du Rwanda sous le Gouvernement Kayibanda et nullement sous celui de Habyarimana. Le seul crime qu’ils avaient commis était d’être Abatutsi. Dans les émissions relativement au Coup d’Etat du 5 juillet 1973, il est, à mon sens, regrettable que les organisateurs de ces émissions aient sciemment omis de les évoquer alors que le pogrom à leur endroit est la cause réelle de ce Coup d’Etat. Aussi, une victime = une victime. Les membres des familles des victimes ont droit d’exiger la Vérité sur les massacres, disparitions et chasse à l’homme contre les leurs. Quels crimes avaient-ils commis pour mériter la mort et/ou la chasse à l’homme dans leur propre pays? Quels sont les auteurs de ces méfaits commis sous le régime Kayibanda? Certains prisonniers évoqués dans vos émissions avaient-ils une responsabilité directe ou indirecte dans la chasse à l’homme, massacres et disparitions contre les Rwandais uniquement parce qu’ils étaient Abatutsi? Comment le coup d’Etat du 5 juillet 1973 a-t-il été accueilli par les Rwandais dans leur ensemble et les Abatutsi qui sont restés au Rwanda? Les membres des familles des prisonniers mentionnés dans vos émissions ont un droit absolu de connaître la Vérité sur la mort des leurs. De même, les membres des familles des victimes de la chasse à l’homme contre les Rwandais au seul motif qu’ils étaient Abatutsi ont droit légitime de connaître la Vérité sur la mort des leurs et où ils ont été enterrés. Les grands acteurs des régimes Kayibanda et Habyarimana ne sont plus dans ce monde. Dès lors, se pose la question de savoir à qui doivent-ils s’adresser pour obtenir la réponse voulue et suffisante. Quelle est la finalité de ces émissions? La Vérité légitime recherchée par les membres des familles des victimes: quels sont les auteurs de la mort des leurs? Où ont-ils été enterrés? Quelles sont les causes de la mort de Kayibanda? J’ai écouté divers intervenants. Chacun a donné sa version des faits en tout genre. Il m’a semblé difficile de se faire une opinion sur la Vérité. J’ai relevé les mensonges et les contradictions flagrants. Exemple : sur la mort de Kayibanda. Celui-ci souffrait de problème cardiaque. Il a eu une crise le 15 décembre 1976. Sagatwa Elie a dépêché un médecin. Ce médecin n’avait pas des compétences avouables en cardiologie comme au surplus tous les médecins rwandais d’alors. Le Rwanda n’avait pas de médecins spécialistes en cardiologie. Au lieu de demander son transfert au CHU de Butare pour les examens et traitement idoines, il a donné au Président Kayibanda des cachets pour stabiliser son hypertension. Il convient de préciser que ce médecin avait une singularité. Le soir du même jour du 15 décembre Kayibanda a eu encore une attaque. Lorsque le même médecin est arrivé, il était trop tard. Si feu Piyo Kayibanda était encore en vie, il pourrait témoigner car il était présent. Mes sources d’informations sont : un haut fonctionnaire rwandais du Ministère de l’intérieur et agent de renseignement sous Kayibanda qui n’avait pas digéré le mauvais traitement infligé au Père fondateur de la République Rwandaise. Pour lui, Kayibanda était un Trésor National. Il méritait par conséquent un traitement particulier digne de ce nom, idoine à a sa qualité. Certes il était petit en taille mais il était Grand et sera toujours Grand, disait-il. Il a mené une enquête approfondie et rencontré le médecin qui a prodigué les soins au Président Kayibanda. Il s’agit du Docteur Bendedari. C’est ce médecin qui lui a expliqué ce qui s’est exactement passé. Sous peine de spéculer, il est donc erroné de soutenir que le Président Kayibanda a été assassiné, sans apporter la moindre preuve au demeurant quant aux auteurs réels, par Lizinde, ou tel ou tel fonctionnaire rwandais d’alors. Sur ce sujet, pourquoi les membres des familles des victimes n’ont-ils pas saisi le Gouvernement Nsengiyaremye Dismas qui dirigeait le Rwanda d’avril 1992 au 6 avril 1994 (articles 50 et suivants de la constitution du 10 juin 1991)?
Les crimes qui ont été commis contre les prisonniers sont juridiquement imputables à l’Etat Rwandais et nullement aux fonctionnaires de l’époque. C’est une stricte application de la loi rwandaise d’alors: responsabilité de l’Etat pour les actes commis par ses fonctionnaires dans le cadre de leurs missions.
Il y a eu coup d’Etat perpétré par Kagame et conséquemment changement de gouvernement mais l’Etat Rwandais n’a pas changé. Il s’ensuit qu’il aurait été judicieux de poser la question au Gouvernement légal actule du Rwanda dirigé par les Rwandais dont certains sont les victimes de la chasse à l’homme contre les Tutu au Rwanda en 1972 et 1973.
Les femmes, enfants et hommes de tous âges furent chassés de leur pays ou jetés vivants ou morts dans les rivières du Rwanda sous le Gouvernement Kayibanda et nullement sous celui de Habyarimana. Le seul crime qu’ils avaient commis était d’être Abatutsi. Dans les émissions relativement au Coup d’Etat du 5 juillet 1973, il est, à mon sens, regrettable que les organisateurs de ces émissions aient sciemment omis de les évoquer alors que le pogrom à leur endroit est la cause réelle de ce Coup d’Etat. Aussi, une victime = une victime. Les membres des familles des victimes ont droit d’exiger la Vérité sur les massacres, disparitions et chasse à l’homme contre les leurs. Quels crimes avaient-ils commis pour mériter la mort et/ou la chasse à l’homme dans leur propre pays? Quels sont les auteurs de ces méfaits commis sous le régime Kayibanda? Certains prisonniers évoqués dans vos émissions avaient-ils une responsabilité directe ou indirecte dans la chasse à l’homme, massacres et disparitions contre les Rwandais uniquement parce qu’ils étaient Abatutsi? Comment le coup d’Etat du 5 juillet 1973 a-t-il été accueilli par les Rwandais dans leur ensemble et les Abatutsi qui sont restés au Rwanda?
Les membres des familles des prisonniers mentionnés dans vos émissions ont un droit absolu de connaître la Vérité sur la mort des leurs. De même, les membres des familles des victimes de la chasse à l’homme contre les Rwandais au seul motif qu’ils étaient Abatutsi ont droit légitime de connaître la Vérité sur la mort des leurs et où ils ont été enterrés. Les grands acteurs des régimes Kayibanda et Habyarimana ne sont plus dans ce monde. Dès lors, se pose la question de savoir à qui doivent-ils s’adresser pour obtenir la réponse voulue et suffisante. Quelle est la finalité de ces émissions? La Vérité légitime recherchée par les membres des familles des victimes: quels sont les auteurs de la mort des leurs? Où ont-ils été enterrés? Quelles sont les causes de la mort de Kayibanda?
J’ai écouté divers intervenants. Chacun a donné sa version des faits en tout genre. Il m’a semblé difficile de se faire une opinion sur la Vérité. J’ai relevé les mensonges et les contradictions flagrants. Exemple : sur la mort de Kayibanda. Celui-ci souffrait de problème cardiaque. Il a eu une crise le 15 décembre 1976. Sagatwa Elie a dépêché un médecin. Ce médecin n’avait pas des compétences avouables en cardiologie comme au surplus tous les médecins rwandais d’alors. Le Rwanda n’avait pas de médecins spécialistes en cardiologie. Au lieu de demander son transfert au CHU de Butare pour les examens et traitement idoines, il a donné au Président Kayibanda des cachets pour stabiliser son hypertension. Il convient de préciser que ce médecin avait une singularité.
Le soir du même jour du 15 décembre Kayibanda a eu encore une attaque. Lorsque le même médecin est arrivé, il était trop tard. Si feu Piyo Kayibanda était encore en vie, il pourrait témoigner car il était présent. Mes sources d’informations sont : un haut fonctionnaire rwandais du Ministère de l’intérieur et agent de renseignement sous Kayibanda qui n’avait pas digéré le mauvais traitement infligé au Père fondateur de la République Rwandaise. Pour lui, Kayibanda était un Trésor National. Il méritait par conséquent un traitement particulier digne de ce nom, idoine à a sa qualité. Certes il était petit en taille mais il était Grand et sera toujours Grand, disait-il. Il a mené une enquête approfondie et rencontré le médecin qui a prodigué les soins au Président Kayibanda. Il s’agit du Docteur Bendedari. C’est ce médecin qui lui a expliqué ce qui s’est exactement passé. Sous peine de spéculer, il est donc erroné de soutenir que le Président Kayibanda a été assassiné, sans apporter la moindre preuve au demeurant quant aux auteurs réels, par Lizinde, ou tel ou tel fonctionnaire rwandais d’alors.
Sur ce sujet, pourquoi les membres des familles des victimes n’ont-ils pas saisi le Gouvernement Nsengiyaremye Dismas qui dirigeait le Rwanda d’avril 1992 au 6 avril 1994 (articles 50 et suivants de la constitution du 10 juin 1991)?