Le Rwanda se prépare pour les élections présidentielles de juillet 2024, marquées par l’annonce de Diane Shima Rwigara, une figure de l’opposition politique, de sa candidature à la présidence du pays. Diane Shima Rwigara a utilisé son compte sur la plateforme sociale X pour déclarer son intention de concourir, affirmant : « Un nouveau chapitre de l’histoire rwandaise commence maintenant. Ensemble, nous construirons l’histoire. Soutenez-moi dans cette initiative de devenir présidente. »
Rwigara, une critique connue du gouvernement actuel dirigé par le président Paul Kagame, avait déjà tenté de se présenter aux dernières élections en 2017. Cependant, elle n’avait pas été autorisée à participer, la commission électorale ayant refusé de l’inscrire sur la liste des candidats. Cette exclusion avait été suivie par son arrestation et celle de sa mère, bien que toutes deux aient été libérées par la suite et acquittées des charges retenues contre elles.
La réitération de sa candidature pose un défi direct à l’administration de Kagame, souvent critiquée pour sa gestion autoritaire du pouvoir et la répression des voix dissidentes. L’annonce de Rwigara soulève des questions sur la transparence et l’équité du processus électoral au Rwanda, notamment en ce qui concerne la liberté des candidats d’opposition de participer sans entraves à la compétition politique.
Avec cette nouvelle tentative de candidature, Diane Shima Rwigara se positionne non seulement comme une opposante politique, mais aussi comme un symbole de la résistance contre les pratiques jugées oppressives du régime actuel. Sa campagne pourrait bien devenir un baromètre de la santé démocratique au Rwanda, observée de près par la communauté internationale et les citoyens rwandais eux-mêmes.
