Rwanda: Le journaliste John Williams Ntwali meurt dans des “circonstances suspectes”

Par Erasme Rugemintwaza

L’annonce de la mort de John Williams Ntwali, rédacteur en chef du journal “The Chronicles”suscite des questions de toute part. La police rwandaise parle d’accident de roulage mais certaines associations de journalists, organisations de droits de l’homme, ainsi que le public se posent pas mal de questions

Qui est John Williams Ntwali?

Ntwali John Williams est un journaliste rwandais de renommé international. A 43 ans il travaillait déjà, après un parcours incontestable de journaliste, comme rédacteur en chef de trois journaux très critiques au régime de Kigali. A l’heure de sa mort, il venait de passer deux ans comme Nouveau Rédacteur en chef du Journal en ligne “ The Chronicles” en remplacement de Docteur Kayumba Christopher incarcéré pour des raisons politiques mais dont l’affaire rendue publique est l’abus sexuel sur mineure et tentative de viol sur majeure. Cette affaire est considérée par Christopher Kayumba, comme une mise en scène fabriquée de toutes pieces suite à sa volonté de fonder un parti politique, “Rwandese Platform for Democracy” (RPD), rendue publique le 16 Mars 2021. Tout de suite après sa déclaration de fonder son parti politique, une journaliste du nom de Muthoni Fiona Ntarindwa, déposa une plainte selon laquelle Dr Christopher  Kayumba, l’aurait séquestrée, en 2017 pour la violer quand elle était étudiante à l’Université du Rwanda et que Christopher était son Professeur. Les Tribulations de Christopher Kayumba commencèrent ainsi.

Les deux autres media dont Ntwali John Williams était Rédacteur en Chef, et qui sont d’ailleurs les siens sont la fameuse chaîne Youtube, Pax TV, la Voix des sans voix, dont les reportages reflétant son engagement étaient des satires amères de mauvais agissements du régime de Paul Kagame. On retient parmi les articles très critiques, ceux relatifs aux conditions de détention très précaires dans les prisons du Rwanda surtout pour les journalistes dont Hassan Cyuma Niyonsenga Dieudonné, qui a témoigné dans les micros de Pax TV, qu’il était souvent soumis aux tortures d’électrochocs.

L’on ne peut pas oublier la saga de l’expropriation du bidonville de la Capitale Kigali du nom de Bannyahe ou Kangondo, action trop musclée des organes de sécurité accompagnée de plusieurs abus et violations de droits de l’homme jusqu’au viol des femmes.

On parle même de quelqu’un qui s’est suicidé suite au désespoir d’être jeté dans la rue! Dernièrement Ntwali John Williams a soulevé le problème des élèves qui passent la nuit sous la belle étoile dans les gares routières suite à une mauvaise coordination du transport dans la période de la rentrée scolaire.

Une situation qui expose les jeunes filles adolescentes aux risques de divers abus sexuels. Ce même problème de transport comporte, dans la ville de Kigali surtout, une autre facette, pire que cette dernière: le vol de sommes colossales d’argent perçues dans les ventes aux enchères des véhicules, particulièrement les motos, des personnes incapables de payer les amendes dues aux contreventions. Sur son compte twitter, Ntwali John Williams s’adressa au président Paul Kagame, le 11/01/2023 pour demander la destination de l’argent qui reste de ces ventes aux enchères d’autant plus qu’il n’est pas remis aux propriétaires fautifs.

Toujours critique, Ntwali John Williams attaquait des questions cruciales de la gestion socio-politique du pays comme la question de l’ingérence de l’Etat dans les confessions religieuses et même les démissions des autorités, comme celle du numéro deux du pays, le président du Sénat Augustin Iyamuremye. Dans les coulisses, et ceci est monnaie courante, l’on disait que Dr Augustin Iyamuremye a été obligé de démissionner. Dans sa ligne éditoriale d’être la voix des sans voix, Ntwali John Williams, que ce soit sur sa chaîne Pax Tv  Ireme News et sur sa version écrite est Ireme News ne se taisait pas devant des situations de haut risque.

Le reportage sur la violence des patrons  des organs de la sécurité  faite à madame Yvonne Gisèle Umugwaneza, a choqué le public. Selon le reportage Yvonne Gisèle Umugwaneza a été battue jusqu’à l’agonie; elle est actuellement presque sourde et porte des prothèses intraauriculaires.

Dans un de ses derniers reportages, Ntwali John Williams pointait toujours du doigt les organes de sécurité dont la Police Nationale, le RIB (Rwanda Investigation Bureau), ainsi que la NISS (National Intelligence Security Service), sur l’enlèvement de deux enseignants du Groupe Scolaire de Muramba dans le District de Gakenke dans la Province du Nord, Dusabimana Eugène et Nkorerimana Fabrice.  Ces deux enseignants sont portés disparus depuis le 01/03/2022 jusqu’au jour du reportage, le 06/01/2023 et même maintenant le 22/01/2023 le jour de l’enterrement de ce Don Quichotte africain. L’affaire est une représailles faisant suite au discours de la Députée du Front Patriotique Rwandais, Murebwayire Christine qui condamnait le Journaliste Hassan Cyuma de mourir en prison. La petite vidéo de ce discours insensé de la Députée Murebwayire Christine, devint virale sur la toile et la parvenue Députée aurait été mal vue dans les échelons supérieurs d’où ce kidnapping.

Ntwali comme un bon journaliste d’investigation n’avait pas froid aux yeux pour aborder des sujets devenus tabous pour la presse rwandaise. Ainsi, par son intervention, qu’on peut qualifier de téméraire, il a rendu, en quelques sorte, la justice  à Apollinaire Hitimana du District de Muhanga, Province du Sud, dont la photo se trouve au Mémorial du Génocide de Kigali comme génocidaire. Par le concours de plusieurs journalistes tant nationaux qu’internationaux, dont Théoneste Nsengimana et les autres de la BBC et AFP, le vieux Apollinaire Hitimana a pu parler sans frustration; la vérité a été établie pour prouver son innocence. Ce fut le même cas pour Muhire Ramadhan  qui vit au Zimbabwe et qui, par la plaidoirie de Ntwali John Williams, fut acquitté des crimes de Génocide.

Les dossiers de Rwigara Assinapol, les dossiers des journalistes séquestrés par les organes de sécurité, les procès et les entretiens avec les politiciens de l’opposition tels que Ingabire Victoire, Frank Habineza, Bernard Ntaganda, Dr Christopher Kayumba.. forment, grosso modo, son lot ou mieux son fardeau de chaque jour, car Ntwali John Williams s’était voué à “La Justice, les Droits de l’homme, et la Plaidoirie” des sans voix.

Ntwali John Williams a aussi travaillé pour plusieurs journaux locaux dont City Radio et Igihe.com, qu’il a quitté pour aller commencer sa vocation de journaliste d’investigation, totalement engagé, et par là la voie irreversible de tout journaliste rwandais, vers sa mort.

Pour des sujets critiques, Ntwali John Williams était le seul journaliste recherché par les grands journaux internationaux.  On retiendra ici sa collaboration avec la Television Al Jazeera dans la saga de Bannyahe/Kangondo que nous avons ci-haut, évoquée.  Ntwali John Williams ne mâchait pas ses mots pour démontrer qu’au Rwanda la presse est muselée.

Les derniers jours de Ntwali

Même si tous les dossiers traités par Ntwali John Williams sont très cruciaux et demandent un engagement hors pair, le dossier de la mort du Docteur Fabien Twagiramungu, dont l’annonce de la police a été, triste sort, similaire à la sienne (un accident de circulation) est le plus fatal.

D’abord l’analyse de jugement du meurtrier de Docteur Fabien Twagiramungu, un chauffeur du nom de Kamuronsi Yvès, intrigue le public. De la qualification du crime qui va de l’homicide à la non-assistance de la personne en danger jusqu’au jugement de deux ans de prison avec sursis, tout a nourri des soupçons d’un complot. Car non seulement Yvès Kamuronsi a tué Dr Fabien Twagiramungu mais également il a commis une autre infraction grave de fuite après le soi-disant accident, car il voulait que le crime soit parfait. Heureusement il y avait des motards qui l’ont vu et l’ont poursuivi dans sa fuite et ont alerté la police. Pourtant, Yves Kamuronsi et le Dr Fabien Twagiramungu se connaissaient bien.  Les faits montrent que Dr Fabien Twagiramungu n’est pas mort sur le champ, au lieu d’être sauvé, il a plutôt été achevé par un certain Eugène Sakindi alias Yongwe qui faisait partie du complot.

Le Malheur de Ntwali John Williams, bien sûr une goutte d’eau qui fait déborder le vase, est d’avoir fait une analyse que tout un chacun épris de justice puisse faire et la publier.  Se demander comment quelqu’un tue une personne pour être d’une façon ou d’une autre innocenté, est bien normal. Les vives interrogations se focalisaient principalement sur l’attitude du parquet qui au lieu de charger Yvès Kamuronsi est devenu comme un témoin à décharge. Ntwali John Williams se demandait comme tout citoyen ce qui se cache derrière ce jugement pour lui inique.  C’est alors qu’il se lança à ses risques et périls dans les méandres de l’intrigue derrière la mort de Dr Fabien Twagiramungu. Ntwali John Williams avait peur des découvertes et réalités qui enveloppaient la mort de Dr Fabien Twagiramungu, et il le disait à certains de ses amis. Il venait juste de découvrir les vrais assassins de Dr Fabien Twagiramungu. Ntwali, tremblait de peur et cherchait une personne à l’étranger à qui il pouvait confier la publication du témoignage de l’horrible et ignoble assassinat de Dr Fabien Twagiramungu.

Le paysage médiatique rwandais: Un musellement musclé

Depuis la conquête du pouvoir au Rwanda, par le FPR (Front Patriotique Rwandais), le Rwanda est dirigé d’une main de fer par Paul Kagame. Il est souvent critiqué par les groupes de défense des droits humains pour sa répression de la liberté d’expression. Le pays est classé au 136e rang sur 180 pays pour la liberté de la presse par Reporters sans Frontières (RSF). «Depuis 1996, huit professionnels ont été tués ou sont portés disparus, et 35 ont été contraints à l’exil», écrit notamment RSF sur son site internet.

Ces dix dernières années, les médias indépendants se sont raréfiés, bloqués par le pouvoir. Anjan Sundaram, qui a vécu au Rwanda et a écrit sur le rétrécissement de l’espace de liberté dans les médias du pays de la région des grands lacs, a déclaré que «Ntwali» était une cible. «Il figurait sur une liste noire de journalistes rwandais critiques du gouvernement», a souligné Anjan Sundaram sur Twitter.

Justement une liste noire de journalists rwandais critiques du régime du FPR, existe. Et  apparemment, après la mise en garde de la journaliste Agnès Nkusi Uwimana, Ntwali John Williams restait cavalier seul sur un terrain qui pullulent de journaux pro-gouvernementaux qui ouvertement le prenaient pour l’ennemi du Pays. Ces journaux pro-gouvernementaux de propagande ne sont pas retenu quand ils parlent de Ntwali John Williams en le traitant de tous les noms d’oiseaux.

Sur la liste noire, dressée certainement par l’un de ces cadres du régime  de Kigali qui sont chargés de semer la terreur, Ntwali John William était le dernier. Sauf justement Agnes Nkusi Uwimana, les autres sont mis hors d’état de nuire, il s’agit de:

  1. Yvonne Idamange (en prison);
  2. Aimable Karasira ( en prison);
  3. Nsengimana Théoneste (en Prison);
  4. Abdoul Rachid Hakizimana (en Prison)
  5. Cyuma Hassan Dieudonné (en prison)
  6. Nkusi Agnes (mise en garde)
  7. Ntwali John Williams (assassiné).

Par ailleurs, le Rwanda est de plus en plus cité dans des rapports soulignant différentes violations des droits de l’Homme.

A Genève, s’est tenu récemment l’examen périodique universel sur les droits de l’homme, où le Rwanda a été une nouvelle fois critiqué. Souvent cité en exemple pour son développement économique, le Rwanda se voit pourtant obligé de répondre sur les disparitions forcées, le musèlement des médias ou la liberté d’expression.

Avec la mort de Ntwali John Williams, le camp des journalistes engagés, devient presque vide. Mais ce qui donne à beaucoup plus penser c’est l’attitude d’autres journalistes dont beaucoup se sont tus sur le sort de leur collègue ou certains se complaisent à le condemner comme certains qui justifient la mort de leur collègue.

Dans son enterrement, malgré la présence des journalistes de Rwanda Media Council (RMC), rien n’a encore été dit dans les médias. Seulement le Président de RMC, Cléophas BARORE a d’une façon indirecte dit, au micro de Bagiruwubusa Eric de la VOA, qu’on aurait dû faire l’autopsie pour mettre fin aux verbiages et mettre tout au clair. Mais c’était trop tard, car le corps qui devrait subir ce test venait d’être englouti dans les entrailles de la terre. Cléophas BARORE bien hésitant, semble demander aux journalistes de se taire.

Toutefois, un journaliste, Elysée BYIRINGIRO du Journal INDATWA a osé parler. Il a loué le génie de Ntwali John Williams, qui selon lui est un modèle d’éditeur d’articles. La peur qui planait dans les cérémonies d’enterrement montraient qu’il y avait quelque chose de terrible dans la mort de Ntwali. Parmi les politiciens, on compte Ingabire Victoire, Ntaganda Bernard, qui a dit en tremblant que demain ou après demain ce sera son tour,  tout en demandant à la police de faire une enquête et la publier le plus vite possible. Il y avait aussi le député Frank Habineza, Président du Democratic Green Party.

Des circonstances obscures

Selon un porte-parole de la police, cité dans les médias locaux, John Williams Ntwali est décédé dans la nuit du 17 au 18 janvier 2023 après un accident entre une moto et une voiture, dans la Capitale de Kigali. Passager de la moto, le journaliste serait selon la police mort sur le coup, et le conducteur du véhicule a été arrêté immédiatement et placé en garde à vue. Mais il existe de nombreuses raisons de remettre en question la théorie d’un accident circulation.

« Pourquoi attendre deux jours pour annoncer le décès de quelqu’un qui est mort dans un accident dans la ville de Kigali ? Pourquoi attendre deux jours avant d’annoncer à la famille qu’il est mort? Et aussi, je dois dire que ce n’est pas la première fois qu’il y a quelqu’un de très critique qui meurt dans un accident routier au Rwanda », a rappelé Lewis Mudge de Human Rights Watch.

Ainsi, dans un communiqué, Lewis Mudge, affirme qu’il existe de « nombreuses raisons de remettre en question la théorie d’un accident de voiture ». Il demande une «enquête rapide et efficace s’appuyant sur une expertise internationale». La théorie de l’accident de voiture pourrait être remise en question pour de nombreuses raisons et il est essentiel qu’une enquête rapide et efficace, s’appuyant sur une expertise internationale, soit menée pour déterminer s’il a été assassiné ou non.

Dans une interview a France 24, Sadobou Marong, directeur du bureau Afrique de l’Ouest de Reporters Sans Frontières (RSF), demande aux autorités rwandaises de faire une enquête et de la publier le plus rapidement possible.

Conclusion

Au Rwanda, comme d’ailleurs ailleurs en Afrique, il n’est pas rare de voir ou d’entendre des journalistes disparaitre ou mourir dans des circonstances mystérieuses comme celles de Ntwali John Williams. Au Rwanda, il y a des sujets tabous réservés, et une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir si on ne veut pas être mis sur la liste noire, des bêtes noires qu’il faut abattre.

Le régime de Paul Kagame a muselé les médias mais pire encore, il élimine physiquement ceux qui osent parler. La prison ou la mort pour les journalistes et autres personnes critiques est une réalité largement reconnue au régime de Paul Kagame. Vous pouvez vous retrouver en prison pour un reportage sur des sujets à première vue innocents (mais pourtant très importants) tels que la pauvreté croissante, l’expulsion des populations vulnérables des quartiers pauvres de la capitale, Kigali. Mais  Ntwali John Williams, avait choisi l’engagement et pour lui, la mort n’était rien, regarder l’injustice, la violation des droits de l’homme et se taire c’était mourir toujours.

Si on analyse profondément le meurtre de Dr Fabien Twagiramungu et celui de Ntwali John Williams, on se demanderait si l’assassin de ces deux personnes ne serait pas le même d’autant plus que non seulement le modus operandi est le même (les accidents de route) mais surtout que Ntwali avait découvert l’assassin du Dr Fabien Twagiramungu? Ainsi tuer Ntwali serait le moyen de dissimuler les preuves et étouffer l’affaire.

Que Ntwali John Williams se repose en paix!

1 COMMENT

  1. Des centaines de Rwandais ont été emportés par des accidents réels ou maquillés de circulation routière.
    La maitres du Rwanda ont toujours remis leurs corps aux membre de leurs familles. Ce sont derniers qui organisent achètent les cercueils et organisent les obsèques conformément à la tradition multiséculaire de notre pays.
    Or, concernant ce journaliste, ces mêmes maîtres du Rwanda ont refusé de remettre le corps du défunt aux siens. Ils ont acheté le cercueil et organisé les obsèques. Ils ont interdit aux membres de familles de ce journaliste d’ouvrir le cercueil et d’observer la tradition ci-dessus évoquée
    Questions:
    1/ Pourquoi refusé de remettre le corps du défunt aux membres de sa famille nonobstant les demandes de ceux-ci?
    2/ Pourquoi ont-ils interdit à ceux-ci d’ouvrir le cercueil?
    3/ Pourquoi ce sont les mêmes maitres du Rwanda qui ont organisé les obsèques et enterré Ntwali JW.
    Par leurs agissements cyniques et maladroits, ces maîtres du Rwanda ont signé leur forfait.
    Aussi, par leur refus de remettre le corps du défunt aux siens et l’interdiction d’ouvrir le cercueil, il est raisonnable de penser que le cercueil contient autre chose que le corps de Ntwali JW, sous réserve de prouver le contraire.
    Ils ont commis les mêmes agissements après l’assassinat de Kizito Mihigo. Le cercueil de celui-ci contenait autre chose que le corps de Kizito Mihigo. Dans le cas contraire, pourquoi se tombe fut-elle surveillée plusieurs semaines durant par les soldats du régime Kagame?
    Il est de notoriété publique les maîtres du Rwanda, à ne pas confondre avec le Rwanda, disposent d’une haute expertise dans le commerce d’organes des Rwandais en Afrique de l’Est comme dans la fabrication de fausse monnaie. Les preuves existent. Les Rwandais intéressés par ce qui se passe dans notre pays, savent que les cibles porteuses sont les jeunes. Ceux-ci disparaissent par milliers, le tout après l’arrivée de Kagame à la tête du Rwanda. Le commerce d’organes d’êtres humains était une activité lucrative dans les premières années de la prise du pouvoir par la force par Museveni et il touchait plus particulièrement les jeunes. Les auteurs de ce commerce d’organes des ougandais sont entre autres ceux qui opèrent actuellement dans notre pays.
    Pour prouver que que Ntwali JW a été tuée dans un accident de la route, les maîtres du Rwanda doivent accepter:
    1/ une enquête internationale menée par les experts indépendants,
    2/ l’exhumation du défunt aux fins d’autopsie par les médecins légistes indépendants.
    Tout refus ou toute manoeuvre dilatoire de leur part sera la preuve de leur responsabilité directe dans l’assassinat atroce de ce journaliste.

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