FÉLICIEN KABUGA RESTE L’OTAGE DU CARTEL DES JURISTES INTERNATIONAUX

L’ancien homme d’affaires hutu rwandais Félicien Kabuga victime de sa fortune et son appartenance ethnique reste l’otage du cartel des juristes internationaux sous les ordres du baron des suprémacistes blancs et tutsi. Malgré tout les évidences de sa santé déplorable et les accusations qui ne résistent pas à la réalité rwandaise, l’acharnement à le poursuivre pèse plus lourd que les charges contre lui. Tous laissent penser qu’il n’échappera pas cette fois-ci à ces tueurs à gages.

Et pourtant, les véritables responsables des accusations insupportable qui pèsent sur lui ont bel bien avoué leur rôle. Demander au gamin d’Amiens locataire de l’Élysée, il vous dira sans détour que la France porte des responsabilités lourdes et accablantes au Rwanda. Voilà une des pistes intéressantes que le mécanisme résiduel avait intérêt à explorer pour crever l’abcès. Il faut bien dire que les ennemis de la France, ce sont bien les Français et pas les Russes. N’est ce pas vrai monsieur Macron ?

La dernière visite officielle de Paul KAGAME en Guinée Conakry suivi de très près par le public averti et non par les services de renseignements français extrêmement discriminants révèle que les alliés du président français Emmanuel MACRON sont sur le terrain pour détrôner la France de sa place privilégiée au profit de qui :

« Le 18 avril 2023 Tumwesigye Simon fait un commentaire sur YouTube

Moi, en tant qu’Ougandais, je souhaite que ce pays introduise l’anglais et le système anglais pour se connecter avec les pays anglais d’afrique afin qu’il se développe aussi rapidement que KAGAME l’à fait en abandonnant le français à l’anglais et au Commonwealth.

Le commentaire de Fadiga Usama Mansour sur YouTube va encore plus loin

: La Guinée doit faire comme le Rwanda s’il souhaite s’émanciper et responsabiliser dans le concert des nations, ils faut ce débarrasser de la langue française comme langue d’études et de travail. C’est une langue de confusion et d’illusion. Une nations ambitieux n’a besoin que faire passé son message et ce comprendre entre citoyen, mais pas à ce querelles sur ( La, le, èéêent). Soyons sérieux on peut jamais évoluer avec cette langue qui control nos tête et non diriger nos pensez.

On voit bien que ça, ce n’est pas de la propagande russe mais belle bien l’idéologie du FPR Inkotanyi laissé prospère depuis un quart de siècle qui fait rage sur le continent africain. Grâce entre autres aux médias dominants, dont les champions français. Dire ceci n’a rien à voir avec de la propagande russe dont on ignore d’ailleurs où les trouver.

L’autre piste délaissée délibérément et combien devrait intéresser toute personne épris par la volonté d’établir la vérité et rendre justice aux victimes, c’est l’actuel chef d’état-major de la force de défense rwandaise (RDF) en anglais.

Le discours du 28 février 2020 du général Mubarak Muganga devant les motards à Kigali est plein des vérités lourdes des conséquences qui déchargent toute responsabilité pénale et civile du gouvernement rwandais d’avant la période du FPR Inkotanyi. Il reconnaît publiquement la responsabilité pénale et civile de la guerre civile rwandaise du 01 octobre 1990-1994 dont l’initiateur, FPR INKOTANYI est le responsable des conséquences fâcheuses y associer. La preuve en est la doctrine militaire de la force de défense rwandaise tirée de cette expérience douloureuse : la guerre doit être menée en dehors des frontières rwandaises pour éviter à la population rwandaise d’en subir les dégâts humains et matériels.

Loin d’être un couac, le président Paul KAGAME en personne a bondi dans ce sens à une autre occasion pour laisser entrevoir sa présence militaire sur le territoire de la République démocratique du Congo. Le dernier rapport du groupe des experts de l’ONU sur la RDC traduit fidèlement l’humanisme des suprémacistes tutsi et leurs alliés en Europe comme aux États-Unis d’Amérique et ailleurs.

L’affaire Félicien Kabuga a le mérite de mettre en lumière la duplicité des puissances étrangères derrière le carnage rwandais. Jusqu’au bout, le tribunal pénal international pour le Rwanda et son mécanisme résiduel reste une juridiction sous l’emprise du suprémacisme : « Mais le tribunal a déclaré qu’il était « inapproprié » d’abandonner complètement les poursuites, estimant qu’il était important pour les victimes, les survivants et la communauté internationale que les accusations portées contre M. Kabuga, détenu au quartier pénitentiaire des Nations unies à La Haye, soient malgré tout traitées par la justice».

Ces mots des juristes internationaux ont une signification profonde pour la société rwandaise marquée par des siècles d’un régime féodal fondée sur les inégalités, le suprémacisme et le servage. Devant la loi, toutes les victimes et survivants rwandais ne sont pas égaux. Par les mots du mécanisme résiduel, l’idée que  la vie des sous-hommes (hutu et congolais) n’a pas d’importance est renforcée juridiquement.

Un procès sans le principal intéresse pour éclairer certaines zones d’ombres n’est qu’une pièce de théâtre pour tenir en suspens l’esprit d’un certain public nourri à la haine aveugle de l’autre. Le mensonge, l’intrigue, la propagande voilà en quoi peut-on résumer le dossier Félicien Kabuga. 

Jean Uwizeye