FRÉDÉRIC FISBACH FLASHÉ EN INFRACTION D’INCITATION À LA HAINE, DE DIFFAMATION RACISTE ET DE PROPAGATION DE L’IDÉOLOGIE DU GÉNOCIDE

Entre incitation à la haine et diffamation raciste, il appartient aux juges de trancher sur les propos racistes du metteur en scène Frédéric Fisbach tenus en novembre dernier et propagés par au moins quatre médias en langue française.

Depuis, l’arrive du FPR Inkotanyi au pouvoir au Rwanda, une certaine lecture de l’histoire du Rwanda a pris une forme astucieuse d’incitation à la haine raciale aux conséquences nombreuses et néfastes sur la communauté hutu rwandaise.

Parmi ces conséquences, il y a lieu de citer la clause de cessation de statut de réfugié en vigueur depuis un certain temps pour les réfugiés rwandais dont la majorité est hutu. Cette clause a créé des sans-papiers et des situations de précarité pour une population qui était déjà vulnérable. Toujours à l’étranger, les hutu sont visés par une chasse à l’homme observable depuis 1994 avec des listes de personnes poursuivi pour des prétendus rôles dans les massacres des tutsi. En 1996, sous prétexte de poursuivre les génocidaires, une coalition des pays voisins du Zaïre a soutenu le renversement du régime du président Maréchal Mobutu. Le régime suprémaciste tutsi du FPR Inkotanyi profita de cette occasion pour massacrer le maximum de réfugiés hutu possible qu’il l’accuse d’être des génocidaires. 

Bien que le journaliste français Patrick de Saint-Exupéry s’est donné la peine de dénigrer cette réalité dans son livre intitulé la traversée ; la vérité est têtue, c’est sans compter avec les dires du général rwandais James Kabarebe qui affirme que les forces de défense rwandaise sont entraînées de sorte que rien de ce qui respire ne puisse rester vivant sur leur passage. Le cas de ce journaliste mérite d’attirer l’attention du procureur de la République française pour complicité de génocide.

Le génocide dit des tutsi est devenu un produit économique phare du régime suprémaciste tutsi rwandais. Les mémoriels constituant une forme de musées d’attraction touristique. Des productions culturelles en livres comme en cinématographique en passant par des pièces de théâtre émergent tout doucement sur le marché.

Du coup, l’idéologie suprémaciste tutsi a trouvé des relais récepteurs et émetteurs dans la société européenne, africaine et américaine pour vulgariser une haine envers les hutu et des envies génocidaires, insatiables. Sous la couverture de la promotion de sa nouvelle pièce de théâtre, Frédéric Fisbach profit de sa position privilégié pour vulgariser l’idéologie létale en des termes sans équivoques. Les propos incriminés sont tirés et publiés de façon invariable dans quatre journaux identifiés à ce jour. Ils sont publiés par des médias de renommés qui sont solidairement responsables devant la loi et devant l’histoire. Il n’y a aucun doute sur leur nature illégale et illégitime. C’est de la propagande du FPR Inkotanyi qui au fur et à mesure a fini par se muer en une idéologie. Une idéologie suprémaciste, victimaire, létal pour légitime l’oppression des hutu et ses campagnes militaires sanglantes et nombreuses en RDC dont l’actualité quotidienne se fait l’écho. En voici les propos incriminés :

 « « La montée des tensions politiques au Burundi et au Rwanda, qui déboucheront sur la guerre civile et le génocide des Tutsis par les Hutus ».

« Le Rwanda, c’est l’équivalent de deux cantons suisses, dix millions de personnes environ y vivaient à l’époque. Entre 800 000 et un million de personnes ont été tuées par environ trois millions de personnes donc c’est vertigineux. C’est un génocide qui s’est passé entre amis, entre voisins, entre proches et ce sont des gens qui continuent à vivre ensemble », rappelle Frédéric Fisbach, qui lui a grandi avec le poids d’un autre génocide, celui de la Shoah.»

Ces passages sont tirés dans l’article du Timesofisraël.com, du journal lefigaro.fr, de france24.com et de l’actu. orange.fr dont les liens sont ci-dessous. Leur source est l’Agence France Presse.

https://fr.timesofisrael.com/genocide-rwandais-le-petit-pays-de-gael-faye-porte-sur-scene-a-toulon/

https://www.lefigaro.fr/culture/sur-la-scene-de-toulon-le-petit-pays-de-gael-faye-prend-vie-20221109#:~:text=Dans%20son%20premier%20roman%2C%20l,au%20th%C3%A9%C3%A2tre%20Libert%C3%A9%20de%20Toulon

https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20221108-g%C3%A9nocide-rwandais-le-petit-pays-de-ga%C3%ABl-faye-port%C3%A9-sur-sc%C3%A8ne-dans-le-sud-de-la-france

https://actu.orange.fr/societe/culture/genocide-rwandais-le-amp-quot-petit-pays-amp-quot-de-gael-faye-porte-sur-scene-CNT000001Uwu3d.html


Dans le premier paragraphe, il est dit qu’au Burundi comme au Rwanda les tutsi ont été victime d’un génocide par les hutu. Cette affirmation fausse fait passer les hutu Burundais pour des génocidaires alors que la vérité est tout autre. Les Burundais eux-mêmes ont une version arrêtée sur les événements de cette époque qu’il faut consulter pour en savoir plus. Il existe dans ce pays une commission vérité et réconciliation présidée par son excellence Claver Ndayicariye. Selon son rapport de 2021, la CVR a reconnu que les crimes commis en 1972-1973 sont des crimes de génocide contre les hutu Burundais. Ce mensonge grossier de Frédéric Fisbach obéit à un procédé manifesté de s’attaquer à tous les hutu de la région des grands lacs africain suivant le plan de la création de l’empire hima-tutsi. Cette accusation lourde et mensongère a rythmé les événements dramatiques de 2015 qui ont été couronnés par un coup d’état raté. Frédéric Fisbach, met en avant son identité juive pour appuyer son empathie pour les tutsi et son mépris apathique pour les hutu du moins Burundais eux aussi victimes d’un génocide reconnu par l’ONU.

Pour ceux qui ont du mal à comprendre les agressions rwandaises répétitives à la République démocratique du Congo, cet article devrait vous ouvrir l’esprit. Les hutu Congolais et le reste de la population congolaise non tutsi sont considérés comme des génocidaires potentiels à affaiblir économiquement, militairement et politiquement pour la survie des suprématistes tutsi. Malheureusement, les acteurs politiques congolais ne cessent pas d’entreprendre des actions nuisible à l’opposition politique et militaire rwandaise à même d’offrir une alternative au régime suprémaciste tutsi. Les courtisans de la cour de Paul KAGAME et les siens restent nombreux dans la classe politique congolaise ; ils continuent de verser la propagande de Kigali sans se rendre compte que cela est nuisible à eux-mêmes et à leur propre pays ; ils doivent sérieusement comprendre que les réfugiés hutu rwandais ne sont pas des génocidaires et que la communauté internationale ne les a pas installé au Zaïre en 1994. Sinon qui les a installé en Tanzanie, au Burundi et en Ouganda en cette même année en dehors du FPR/APR Inkotanyi qui tuait tout ceux qui respire sur son passage ? Le président Félix Antoine Kilombo Tshisekedi doit remplacer le logiciel de communication made in Rwanda dont ses proches collaborateurs continuent de se servir.

Théorie génocidaire à la mode à Kigali

Pour Paul KAGAME et les siens, les femmes hutu ont un gène biologique génocidaire transmissible par le lait maternelle. Louise Mushikiwabo, la chef actuelle de la francophonie proche du président Emmanuel MACRON, est une des personnalités politiques rwandaises, promoteurs de cette nouvelle retrouvaille du régime suprémaciste tutsi. Quiconque est issu d’une mère hutu est potentiellement génocidaire. Ce n’est plus les FDLR et les réfugiés hutu rwandais qui sont vu comme des génocidaires, mais l’ensemble de la population rwandaise hutu. Les théoriciens rwandais avec leurs complices en Europe comme en Amérique s’efforcent d’étendre cette théorie à la population hutu congolaise si ce n’est à tous les Congolais.

Ainsi, les suprémacistes tutsi envisagent de plaider une balkanisation de la RDC pour créer un état exclusivement sous le contrôle des suprémacistes  tutsi pour leur propre survie, car la cohabitation pacifique avec le reste des congolais est impossible. Un état qui par la suite sera annexé par le Rwanda. Dans l’actualité sur la région du Kivu, les suprémacistes tutsi s’efforçons de justifier les crimes qu’ils s’apprêtent à commettre en l’encontre des non tutsi au nom de la lutte contre l’idéologie du génocide et des génocidaires. C’est l’objectif de la conférence de l’association Amahoro qui s’est tenue aux États-Unis dernièrement.

Le deuxième paragraphe tartine cette accusation lourde et infâme à tous les hutu rwandais. Et pour démanteler ce mensonge, une analyse attentive des chiffres officiels disponibles sur la démographie rwandaise prouve bien que le régime suprémaciste tutsi à développer une idéologie suprémaciste, victimaire et létale pour légitime l’oppression et l’exclusion des hutu Rwandais sur fonds de génocide. Avant la période précoloniale, les hutu étaient exclus pour le seul motif qu’ils avaient perdu la guerre et leur terre face à des monarques tutsi expansionnistes. Aujourd’hui, le génocide dit des tutsi est utilisé pour cet effet :

Le dernier recensement de la population rwandaise en 1991 avec un taux 3,1 % de croissance de la population

ANNÉE

NOMBRE D’HABITANTS

1950

2,0

1970

3,7

1975

4,4

1978

4,8

1991

7,1

1994

7,6

En avril 1994, 48 % de la population rwandaise avait moins de 15 ans. Les mineurs détenus et condamnés pour génocide sont moins de 10 000 individus. C’est-à-dire qu’au moins 3 millions d’habitants sur 7,6 n’ont pas participé dans les massacres. À cela s’ajouter une autre donnée : 51 % de la population était de sexe féminin. On sait que 96 000 personnes de sexe féminin ont été traînées devant un juge pour crime de génocide. Sur 4,6 millions d’individus ayant plus de 15 ans, 2,5 millions n’ont pas été impliquées dans le génocide dit des tutsi en raison de leur sexe féminin suivant le calcul. Sur les 2 millions restant de sexe masculin hutu-tutsi et twa 35 000 sont les twa, les tribunaux gacaca ont jugé environ 750 000 milles hutu hommes et femmes à travers l’ensemble du pays. Sur 1 250 000 restant déduit de 800 000 tutsi supposé être tué en 1994, seul 400 000 milles hutu rwandais âgé de plus 15 ans seraient innocents. Officiellement, en avril 1994, il y avait 650 900 tutsi résidents au Rwanda. 480 000 réfugiés rwandais supposé être tutsi par l’ONU vivaient dans les pays limitrophes. Le décompte des victimes du génocide dit tutsi atteint au compteur plus de 1 600 000 tutsi selon Ibuka sachant que le nombre des rescapés tutsi avoisine 350 000 individus. En 1991, le Rwanda comptait environ 1,4 million de ménages composés en moyenne de 4,7 membres. Au cours de la période 1990-1994, on peut penser que l’effectif de l’armée rwandaise est passé de 5 000 à 55 000 hommes. Il faut ajouter 17 000 membres de la milice civile. Pages 693 du rapport du sénat belge sur le Rwanda. Tandis que le rapport d’information du parlement français parle de : la force d’action la plus importante et la mieux organisée demeure toutefois les milices hutues “Interahamwe ” (ceux qui attaquent ensemble), proches du MRND, et “Impuzamugambi ” (ceux qui ont le même but), proches de la CDR, dont les effectifs ont été estimés à 50 000 hommes en avril 1994.

Le calcul est tout simplement redoutable, sur une population de 7,6 millions environ 7 millions d’habitants rwandais sont mis hors d’état de nuire en raison de leur âge, sexe et appartenance ethnique. Avec cette petite démonstration, il serait intéressant que FRÉDÉRIC FISBACH prouve les chiffres qu’il avance. Il n’y avait pas au Rwanda en 1994, 10 000 000 d’habitants encore moins 800 000 mille tutsi. Les tribunaux rwandais et étrangers n’ont pas non plus jugé environ 3 millions de hutu. Cette façon de grossir les chiffres pour inclure un grand nombre des gens lorsque l’action vise une communauté comme telle, c’est génocidaire. C’est la diabolisation de la communauté hutu rwandaise. Frédéric Fisbach et ses complices rédacteurs des journaux en question sont bien introduits chez le couple Dafroza et Alain Gautier via Gaël Faye leur gendre. Autrement dit, c’est le cœur du régime suprémaciste tutsi qui s’est exprimé. C’est de la promotion de la traque des hutu en exil sur une scène théâtrale. Il cherche à garantir du travail à ce couple sous l’emprise de la Hutuphobie. C’est un plan de longue date énoncé par le sénateur rwandais Jean Pierre Dusingizemungu qui consiste à traquer les hutu Rwandais en les harcelant et si possible en recourant aux assassinats suivants le conseil de leurs amis juifs. Il existe une vidéo sur YouTube de Jean-Pierre Dusingizemungu qui en donne plus d’informations.

Le dossier rwandais est d’une sensibilité énorme et la légèreté n’y a pas de la place. Par quel miracle cet homme bien cultivé et doué d’intelligence en arrive à des telles conclusions dignes d’un ignorant ? Son intention n’est pas cachée, il dit en peu plus loin : « J’ai toujours ce fantasme quand je présente un projet de susciter des vocations de spectateurs », de m’adresser particulièrement à de « futurs citoyens », avance encore le metteur en scène ». Tout est dit dans ce passage : c’est un projet. Un projet requiert une réflexion approfondie, une étude au préalable, un plan d’action et son exécution. Sa volonté est de verser sa haine abondante pour susciter des vocations chez les futurs citoyens pour la défense de la cause du FPR Inkotanyi est mûrement réfléchi. Il n’a pas d’excuses.

L’action qui s’impose est de saisir le procureur de la République française. De signaler son cas au ministère de la Culture, au ministère de l’information et au ministère de la Justice en espérant que leur protecteur Emmanuel MACRON ne va pas user de ses prérogatives pour entraver le bon fonctionnement des instances judiciaire. Ces accusations visent les journaux ci-dessus cités, l’Agence France Presse ainsi que le metteur en scène Frédéric Fisbach, le TimesofIsraël.com, lefigaro.fr, france24.com et actu. orange.fr

La subvention qui est accordée à ce genre des productions culturelles entraîne la responsabilité de l’état. Le moment venu, il y aura besoin des actions en justice pour réparation pour le drame rwandais et congolais dont l’enjeu financier s’élève à 1 000 milliards de dollars. Les éditeurs, producteurs, personnalités riches, des multinationales et des états sont bien impliqués au côté du régime génocidaire tutsi qui devront un jour faire face à leur responsabilité.

Jean Uwizeye