Par Jean Uwizeye
Foudroyé par une crise cardiaque en novembre dernier, son décès inattendu continue d’alimenter la spéculation sur un éventuel empoisonnement. Nioussere Kalala Omotunde était un spécialiste des humanités classiques africaines, un Panafricain et Égyptologue de renommé. Sa lutte de longue haleine pour le relèvement de l’homme noir et du continent africain de sa condition misérable n’était pas sans risques. Beaucoup d’autres nègres courage ont perdu de façon déloyale leur duel avec les tenants de l’ordre mondial d’oppression des peuples du sud.
Loin d’être un imposteur victime de la maladie d’étalage de ses connaissances et le don de communication, c’est un homme d’action qui voulait faire la transition économique et écologique de l’Afrique par les investissements massifs africain dans la maîtrise de la géothermie. En effet, l’énergie est un enjeu majeur de la politique économique de tous les pays en voie d’industrialisation comme industrialisés. Pour la communauté endeuillée par sa disparition fortuite cet engagement pour la maîtrise de la production de l’énergie géothermie serait la cause ultime de son éventuel assassinat.
À quel point ce sujet est-il sensible pour être la source de sa mort inopinée ? N’y a-t-il pas dans cette dernière intervention télévision une autre raison susceptible d’avoir précipité son décès brusqué ? Une piste à explorer et pas de moindre pour toute personne épris par la volonté d’établir la vérité qui doit être exploitée se trouve dans ses derniers propos sur la guerre d’agression du Rwanda contre la République démocratique du Congo.
Depuis 1996, le régime suprémaciste tutsi de Paul KAGAME mène une guerre d’agression à la RDC financée par la suprématie blanche. Paul Kagame et les siens animés par l’idéologie de sa supériorité ethnique sur les habitants de la région de grands lacs africains rêvent d’élargir l’espace vital du Rwanda dans les territoires de l’est de la RDC. Pour ce faire, le Rwanda n’hésite pas un instant à réduire au silence toute critique à son égard pour moins que ça.
Dans notre mémoire rwandaise, la mort inopinée de Nioussere Kalala Omotunde s’inscrit à la suite de celle du journaliste ghanéen Komla Dumor en 2014 foudroyé lui aussi par une attaque soudaine 4 jours seulement après avoir interviewé énergétiquement l’ambassadeur rwandais à Londres sur l’assassinat d’un ancien chef des services de renseignements extérieurs et dissident du régime suprémaciste tutsi en Afrique du Sud. https://www.bbc.com/news/av/world-africa-25718785
Cette perte d’un être cher et rare nous rappelle également le révérend Christopher Mtikila, le politicien tanzanien qui avait révélé et dénoncé à la télévision tanzanienne le projet en cours de la création de l’empire hima-tutsi dans la région des grands lacs africains. En 2015 quelques jours après son intervention télévisée, il trouva la mort dans un accident de la route suspecte. https://youtu.be/Ht6L_2zq7XM
Nioussere Kalala Omotunde, était-il à la portée des sbires du régime suprémaciste tutsi? C’est le moins que l’on puisse dire. Le réseau international des suprémacistes tutsi a tissé des liens politique et autres dans les milieux africain depuis les années 1960. Les pourfendeurs de la politique française en Afrique ont longtemps porté un soutien inconditionnel du régime suprémaciste tutsi dans ce duel avec la France malgré tout les crimes génocidaires de Paul KAGAME et les siens. Dernièrement, ces Africains victimes de la campagne médiatique des médias dominants sont devenus très critiques de Paul KAGAME et les siens à la découverte du rôle central du régime suprémaciste tutsi dans le dispositif de la politique prédatrice de l’occident en Afrique des grands lacs. Or, ce n’est pas sans risques de s’attaquer à la politique du FPR Inkotanyi.
Il appartient à nos frères africains de faire extrêmement attention à leur propre sécurité, car le danger n’est pas seulement exogène. Il existe parmi nous des personnes à l’image de la suprématie blanche. Dans la communauté rwandaise en exilée, il est de notoriété publique que le poison du régime de Kigali circule sous la forme de liquide communément appelé l’eau de Munyuza. Munyuza D. est un haut responsable du dispositif de sécurité rwandais pris en flagrant délit entre de coordonner un assassinat par ce moyen. Et d’ailleurs, le résultat de l’enquête sur une tentative d’empoisonnement du président Félix Antoine Kilombo Tshisekedi, dernièrement, est attendu avec impatience par le public rwandais.
Que Nioussere Kalala Omotunde repose en paix. Que la terre lui soit léger. Que son combat soit le nôtre. Que nous soit éloigné toute volonté de nuire à son image et à profaner sa mémoire. Notre souci primordial est de contribuer à l’information utile et de combattre la désinformation savamment orchestrée par les médias dominants pour nous détruire.
