Par Jean Uwizeye
L’actualité mondiale en perpétuelle évolution interpelle plus d’un et on ne peut pas s’empêcher de faire le parallèle avec celle du Rwanda. Les tendances qui s’observent invitent à s’interroger sur les principes et les valeurs qui nous gouvernent. Tiens donc ! Est-il antisémite de dire qu’un Juif président de la République à Kiev est à la tête des néonazis ? Voilà une situation incongrue. Rien de surprenant pour nous autres nègres rwandais ; un certain Kajuga Robert, un tutsi de naissance lui aussi fut à la tête de la jeunesse rwandaise accusée êtres le fer de lance du génocide dit des tutsi. Les soldats français de l’opération turquoise du 22 juin au 21 août 1994 au sud-ouest du Rwanda ont dit de lui : « Hier soir arrivée en ville d’un groupe de miliciens déjà vu à l’hôtel Ibis de Butare où ils gardaient le chef des miliciens à l’échelon national (Kajuga). Équipés de treillis FAR, armés de KV, s’affichaient bruyamment avec des prostituées. Ils se sont installés à l’hôtel Dallas. Ce matin, ils ont menacé une vingtaine de tutsis à l’hôtel ce qui a nécessité notre intervention ». Page 536 du rapport Vincent Duclert. Existe-t-il plus odieuse que ça ? Au sens propre comme au sens figuré, le comédien de Kiev au service de l’occident lui aussi ne fait pas l’omelette sans casser des œufs. Pauvre peuple ukrainien, la démocratie ou encore moins l’humanisme est le dernier souci de l’OTAN. À leurs yeux, vous n’êtes que des œufs. En tout état de cause, l’opération spéciale russe en Ukraine aura raison de certaines associations juives comme la LICRA. Désormais, il sera plus difficile de maintenir les gens dans le sentier battu. À quoi valent maintenant les textes de loi sur le révisionnisme, négationnisme…
Tiens tiens quand on parle d’Immortalité
Est-il immoral de financer et d’armer les néonazis comme ça a un vent en poupée actuellement dans le monde des hommes civilisés ? 15 000 hommes de l’armée ukrainienne sont des membres du groupe néonazis azov et dérivé. Tiens tiens ! Dans le cas du Rwanda, on retrouve les mêmes bailleurs de la mort aux côtes du génocidaire tutsi Paul KAGAME et les siens. Les preuves de cette complicité s’accumulent la dernière dans ce sens en a été fournie par Boris Johnson dans son discours au sommet du CHOGM : son pays est à l’image du régime des suprémacistes tutsi, il partage les mêmes valeurs : https://youtu.be/9Ci9jnxwLK4. Pourquoi alors avoir imposé 26 ans de guerre à la République démocratique du Congo au nom de la lutte contre les soi-disant nazis tropicaux ? Pourquoi la communauté internationale a-t-il financé l’extermination des réfugiés hutu en ex-Zaïre au nom du génocide dit des tutsi ? Avec cette réalité, est-il encore surprenant l’attitude esclavagiste du gouvernement britannique envers ces réfugiés qui croit avoir des valeurs communes et un lien particulier avec leur ancien colonisateur ? Certaines personnes ont du mal à couper le cordon ombilical avec leurs maîtres et pourtant leurs rapports n’ont jamais été fraternels. Sinon, la colonisation ne serait pas un crime contre l’humanité ne c’est pas ? L’occident nous impose une dictature sanguinaire féroce comme si elle cherche à faire oublier ses propres crimes. Le peuple rwandais dans sa lutte pour l’avènement de la démocratie fait face à des pays tiers en occident qui ont une tradition et culture politique coloniale encrée profondément dans leur pratique courante. C’est en cela le régime suprémaciste tutsi est à l’image des suprémaciste blancs.
La cupidité
La pauvreté répugnante du Rwanda est un frein pour les candidats à l’immigration vers le Royaume-Uni qu’on cherche à installer au Rwanda. Dans ce deal de gros sous les véritables trafiquants (Rwanda-UK) contraignent leurs victimes à un destin non choisi. Et la diversion cherche à en faire une histoire des fesses. Le régime des lions Inkotanyi, va-t-il créer une marche des fiertés pour obtenir sa cargaison en totalité en provenance du Royaume-Uni ? Pour le public concerné et mal renseigné, son seul souci ou inquiétude semble être la légalité de leur mode de vie peu ordinaire en Afrique. La réponse est toute simple : cette communauté est l’une de soutien du régime de Kigali. L’ennui et la solitude seront leur plus grande menace qui risque de les rendre hétéros tant qu’ils ne se mêlent pas des sujets politiques qui fâchent le régime. Contrairement au Royaume-Uni qui assume son projet Bill of Rights de Dominique Raab qui consiste à se soustraire à des contraintes de la cour européenne de droit l’homme ; le régime génocidaire rwandais s’est doté quant à lui d’un corps juridique protecteur en apparence pour leurrer les étrangers. Sans vergogne, il s’attele à le violer systématiquement quand le besoin se fait sentir. C’est une dictature qui ne s’assume pas. N’en déplaise à ses politiques occidentaux qui cherchent à sniffer les voies de l’extrême droite ; le déclin de la démographie de la population blanche est dû à la politique industrielle de contraception, d’avortement et de promotion du monde LGBT.
Comment concilier toutes ces interrogations avec les prétentions du sommet du Commonwealth qui a tenu ses assises à Kigali du 19-25 juin 2022 ? Les préoccupations d’urgence de la population rwandaise et congolaises sont et restent la sécurité qui est devenue une dalle rare depuis l’arrive au pouvoir des suprémacistes tutsi au Rwanda. À 150 km des activités du CHOGM, les éléments de la force de défense rwandaise sont engagés dans une nième guerre d’agression de la RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO. Sur l’agenda de cette institution néocoloniale nulle part figurait, étonnement, une rencontre de haut niveau à ce sujet. Au regard de l’avalanche des sanctions imposée à la Russie injustement, on est en droit de dire que le Commonwealth Heads of Government Meeting a fait un doigt d’honneur à la population rwandaise et congolaise victimes de la politique suprémaciste tutsi. Rappelons simplement que les opérations militaires occidentales en Somalie, Soudan, Libye n’ont jamais fait l’objet de sanctions de quelque nature. N’en parle pas d’Israël.
Pour la galerie, le futur monarque britannique s’est rendu à la galerie du génocide dit des tutsi. Une étape obligatoire pour bien entamer et poursuivre les discussions avec les officiels du gouvernement rwandais avec une bouche bée. Une façon de vous faire avaler des couleuvres facilement. Ce défilé immonde des gens bien élégants à quelques heures des mines de la RDC d’où provient des minerais de sang qui composent la matière première des gadgets high tech et des diamants de sang portés par les invités de marque des génocidaires tutsi est en soi un résumé de l’hypocrisie régnant.Ces Anglais et canadiens sont friands des bijoux entachés de sang comme les amateurs de la bonne table qui raffolent de la viande saignante.
Sur les 5 jours de ce sommet, les discussions ont tourné autour des sujets politiques récurrents comme : la jeunesse, l’émancipation de la femme, l’environnement, etc. Rien à signaler de nouveau à part que le Rwanda a été révélé ouvertement comme la plate-forme de lutte contre la Russie et la Chine. C’est une guerre déclarée à la Tanzanie et le Burundi qui sont à la portée des forces de défense rwandaise. Les observateurs et les visés apprécieront à la juste valeur la menace qui se précise. Ceci aussi explique les échecs répétitifs de l’opposition rwandaise qui a ses états-majors en occident sous la surveillance des services de renseignement en étroite collaboration avec le régime génocidaire rwandais.
Le report ou l’annulation de ce sommet de la honte était plus approprié en signe de solidarité avec les populations éprouvées par cette nième guerre en RDC. Comment interpréter cet événement autrement qu’un soutien massif du monde anglophone à l’agression de la RDC. C’est dans cette ambiance qu’un parterre de représentants de 54 pays se sont ridiculisée au Rwanda aux yeux du monde entier. Néanmoins, le ridicule ne tue pas. Le Rwanda de Paul KAGAME et les siens qui ont toujours vilipendé les liens des Africains avec les anciennes puissances coloniales vont à leur tour être concierge à la fois de deux vestiges de la colonisation anglaise et française. Un exploit qui a l’air d’un cadeau empoisonné ; depuis deux ans comme si on nous prépare à la disparition de Paul KAGAME, une rumeur persistante l’annonce mort. Désormais, on peut dire que ses admirateurs garderont de lui une image d’un fanfaron.
Cet homme qui a longtemps accusé la France d’avoir joué un rôle déterminant dans le génocide dit des tutsi. Aujourd’hui est devenu leur allié incontournable tout en restant farouchement opposé au dialogue inter-rwandais susceptible de contribuer à ramener la paix dans la région des grands lacs africains. Sa prétention panafricaine est mise en rude épreuve. La preuve en est qu’il est incapable de se concilier avec ses compatriotes et qu’il mène la vie dure à ses voisins. Il est dur et sans pitié pour les autres.
Pourquoi cette situation désespérée perdure ? Parce que laisse pourrir cette situation contribue à atteindre le démantèlement de la RDC programmé de longue date. Les études ont démontré que personne absolument personne ne menace l’existence des tutsi dans la région. C’est plutôt leur pratique politique ancestrale vendue dans les médias sous forme de propagande victimaire qui consiste à offrir des sacrifices humains pour obtenir les faveurs des ancêtres et du grand public en vue de légitimer leurs guerres de conquête. Il appartient aux autorités et à la population congolaise de se défaire de la propagande de diabolisation des hutu pour surmonter les obstacles et pièges dressés par les conspirateurs et les traîtres. La diplomatie congolaise doit maîtriser absolument la question rwandaise d’une part le problème hutu-tusti ; il en découlera de la compréhension des flux migratoire en RDC des Rwandais et d’autre part, il en sortira une réponse efficace contre les prétentions des suprémacistes tutsi au kivu. Tous les temps garde à l’esprit et médite sur les propos belliqueux du général-major tutsi rwandais Mubarak Muganga qui passe son temps à prier pour que la guerre perdure indéfiniment en RDC par peur de devenir inutile. N’oublier pas que l’occident est le financier du carnage. En deux ans, le Rwanda a reçu plus de six cents millions de dollars du fonds monétaire international et des pays européens.
Ce CHOGM est une kermesse organisée par Kagame et ses amis anglosaxons.
C’est un non-événement pour les Rwandais frappés de pauvreté et de faim qui, au surplus, ne savent même pas ce que veut dire ce mot.
C’est un fait établi que, pour Kagame, les Rwandais n’ont jamais été sa préoccupation. Il est devenu VRP (voir ce mot sur la toile) de Crystal Ventures, un conglomérat ou un holding financier qui regroupe plusieurs entreprises des oligarques du régime et leurs associés étrangers comme en témoigne les contrats qui ont été signés par Kagame avec les Etats étrangers au nom du Crystal Ventures et ses tours du monde pour chercher les marchés commerciaux pour leurs entreprises et nullement celles des Rwandais.
Cette kermesse a été une bonne affaire pour les entreprises de Kagame et autres. Les entreprises des oligarques du régime en position monopolistique sur l’ensemble du Rwanda ont amassé des milliers de dollars des invités de Kagame et des touristes. Leurs hôtels qui étaient financièrement en souffrance se sont flottés les mains.
Par conséquent, sur le plan financier exclusivement au bénéfice des Kagame et les siens, le CHOGM a été une réussite.
Quel problème rencontré par les Rwandais a-t-il été évoqué par les donneurs de leçons qui étaient présents en matière de démocratie, de droits de l’homme et de la gouvernance au Rwanda?
L’ordre général de ce CHGM était les business. Ils ont conséquemment parlé du business.
Quant à l’organisateur, il a brillé par ses divagations pathétiques et misérables lors de sa rencontre avec les journalistes.
Mais ce qui est bien avec Kagame c’est qu’il dit haut et fort ce qu’il pense que ça choque ou ne choque pas. Lors des réponses aux questions posées par une journaliste britannique, il a prouvé que les valeurs cardinales et donc piliers du Commonwealth tels que principalement les droits de l’homme, la démocratie, la liberté d’information des journalistes et la bonne gouvernance n’existent que dans la charte institutive de l’organisation dont il est président pour une durée de deux ans. En réalité, pour lui, elles sont dépourvues de sens.
Sur le pays dont il se dit président, il a prouvé, aux yeux du monde entier, qu’il est à la fois président, juge et loi. C’est lui a ordonné l’emprisonnement de Madame Victoire Umuhoza, opposante politique sur la base des faits qui lui ont été communiqués par les Pays-Bas, pays dans lequel elle résidait avant de revenir au Rwanda pour faire la politique au sens exact du terme. Selon Kagame, les faits qui ont été imputés à celle-ci et sur fondement desquels il a ordonné à ses obligés que sont les juges rwandais de la condamner à plusieurs années de prison, ont été fabriqués par les autorités des Pays-Bas. Sur ce point, il a été limpide et la vérité est tombée. Il en est de même s’agissant de Rusesabagina. Ce sont les autorités belges qui ont fabriqués les faits criminels sur lesquels Kagame s’est fondé pour le kidnapper et le mettre en cage pour plusieurs années.
Ses révélations montrent à suffisance pourquoi les déclarations ou réactions des belges étaient une mise en scène caractérisée d’une part et l’absence de condamnation de leur part des agissements négatifs de Kagame d’autre part.
Au regard des ces faits clairs et sans équivoque, Kagame a dit aux étrangers qui dissertent sur ses agissements négatifs contre les Rwandais, qu’ils doivent d’abord condamner les agissements négatifs de leurs dirigeants et qu’au Rwanda, il fait de qu’il veut car, il est à la fois président, juge et loi et que les juges dont la mission de rendre justice pour tous les Rwandais sont, en réalité, ses obligés.
Outre l’échec cuisant de l’anglophonie au Rwanda, pour les Rwandais, le Commonwealth est un machin et sera toujours un machin.