LA COMMISSION VINCENT DUCLERT A IMPRIMÉ SON PROPRE RACISME 

Par Jean Uwizeye

Le rapport de la commission Vincent Duclert s’est livré à une haine diffamatoire à l’endroit du feu président Juvénal HABYARIMANA ainsi qu’à sa communauté hutu en le qualifiant de raciste. Dans cet exercice de réécriture de l’histoire du Rwanda en faveur du FPR Inkotanyi selon la volonté du tyran Paul KAGAME et les siens en complicité avec le napoléonien Emmanuel MACRON.

Toujours dans cette dynamique, un autre soi-disant fin connaisseur de l’Afrique, le reporter-photographe Patrick Robert, a étendu cette haine aveugle et diffamatoire caractérisée chez les suprémacistes blancs à la personne du feu président GRÉGOIRE KAYIBANDA dans le journal le Figaro Vox du 09 juin 2021 sous la prime de Guillaume Perrault :

« Lorsque Habyarimana a renversé en 1973 Grégoire Kayibanda, dictateur Hutu ouvertement raciste qui régnait depuis l’indépendance, il a tendu la main aux Tutsi. Il a établi des quotas pour les imposer dans l’administration. C’est ce qui fait dire à Duclert, et aux associations militantes qui l’influencent manifestement, qu’il avait une politique raciste en établissant des quotas pour limiter l’accès aux Tutsi. Ce fait n’est pas exact, c’est même le contraire. À l’époque, par ailleurs, les Tutsi étaient très actifs dans la vie économique, même s’ils restaient exclus de la vie politique ». https://www.lefigaro.fr/vox/monde/patrick-robert-la-france-n-a-pas-de-responsabilite-dans-le-genocide-rwandais-20210608.

La langue française est-elle mal maîtrisée par nos suprémacistes blancs !

La langue française est décidément le mal compris et le mal maîtrisé ; visiblement, elle donne du fil à retordre à mes compatriotes français dans les papiers. Les Juifs et leurs alliés au drapeau couleur arc-en-ciel au service de Paul KAGAME et les siens, qui sont les maîtres de la constante campagne médiatique mondiale de la désinformation sur le Rwanda ; ils sont les mêmes qui stigmatisent la politique française d’intégration et stimulent la xénophobie et le terrorisme sous couvert de la lutte contre l’islamisme. Deviner qui est le mec derrière la théorie du « grand remplacement » en France.

Eux, qui veulent déshabiller les musulmanes et convertir les musulmans à l’homosexualité ; en 2000 ans d’errance, ils n’ont jamais réussi à se fondre dans une autre culture. Deux solutions ont émergé face à cette communauté irréductible, l’une des solutions redoutable fut hitlérienne, l’autre pas moins identique pour les Palestiniens fut le sionisme. Les différents pays influents pour se débarrasser des populations juives ont encouragé la création d’un foyer juif en Palestine avec une feuille de route identique à celle du temps de Moïse :

Nombre 33 : 51-52 « Quand vous aurez traversé le Jourdain et pénétré dans le pays de caan, vous chasserez devant vous tous les habitants du pays, …. »

Une seconde fois, les sionistes ont échoué à exterminer tous les habitants de la terre promise : « Nombre 33 : 55-56, mais si vous ne chassez pas devant vous tous les habitants du pays, ceux que vous aurez laissés subsister vous feront souffrir comme des ronces aveuglant les yeux ou des épines déchirant le dos. Ils vous harcèleront dans le pays même où vous serez installés ». La dernière guerre Israéliens-palestiniens parle d’elle-même. Voilà donc un peuple qui est résolu à servir le tyran tutsi Paul KAGAME et les siens au mépris même élémentaire de la langue française. Où veux-je en venir ?

Le rapport commandé par le président Emmanuel MACRON esclavagiste dans l’âme pour qualifier le régime HABYARIMANA de raciste non seulement se livrer à une injure gratuite et le plus grave, c’est à la communauté hutu qu’on prête une prétendue supériorité sur les Tusti puisque HABYARIMANA en est issu. https://la1ere.francetvinfo.fr/une-page-meconnue-de-l-histoire-de-france-la-deportation-d-anciens-esclaves-guadeloupeens-et-haitiens-en-corse-au-debut-du-xix-siecle-1300016.html

Or, dans le cadre du Rwanda, historiquement, la définition du racisme sur tous ses aspects y compris juridiques ne s’apprête pas à la communauté hutu envers la communauté tutsi. Pour une et plusieurs raisons que : la culture rwandaise ou les us et coutumes du Rwanda sont issus de la monarchie Nyiginya-Tutsi qui a asservi les hutu Rwandais sur une période suffisamment longue pour effacer la moindre trace de fierté des us et coutumes hutu. Les hutu n’ont rien à brandir comme fierté pour assiéger l’honneur de nos maîtres tutsi dont la cruauté légendaire et multiséculaire incarnée par le FPR Inkotanyi est redevenue réalité depuis le 1er octobre 1990.

Alors sous diverses formes, le racisme est défini comme une croyance en l’existence des races humaines et d’une hiérarchie entre elles. Le racisme n’est pas une chose étrange pour nous autres nègres pour ignorer sa définition et ses ravagés au quotidien. Ce sentiment de supériorité qui est naturel et quasi-inné chez les suprémacistes blancs dans les rapports entre hutu-tutsi ce sentiment-là est intimement lié aux suprémacistes tutsi. Chez les hutu par contre, par leur réflexe et complexe d’infériorité comme chez les nègres en général, la recherche d’une épouse ou un époux de la race supérieure est « valorisante ».

De même, le racisme est défini comme une idéologie qui attribue une supériorité à un groupe ethnique ; comportement qui en résulte. C’est l’explication du mot par le dictionnaire Larousse. Également, selon le site internet https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35455,

 le racisme est une manifestation de haine à l’égard d’une personne en raison de son apparence physique, de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation ou une supposée race. Ces éléments d’identification de la victime sont dévalorisés par l’auteur de l’acte raciste, et ils constituent le fondement de sa haine. La haine raciale peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : dans l’environnement professionnel, dans la vie sociale et économique, dans les lieux accueillant du public, etc.

En droit pénal français, on distingue les propos racistes et les actes racistes. Certains actes racistes sont définis par la loi comme des discriminations, d’autres non. La loi fait la différence entre les façons dont se manifester le racisme et les juges ne les apprécient pas de la même façon. En matière de racisme, il faut donc qu’un acte soit commis ou que des propos soient tenus pour tomber sous le coup de la loi.

Les fins connaisseurs de la politique rwandaise devraient plus fournir les preuves authentiques des propos qu’ils avancent plutôt que de s’en prendre à des individus après leur mort sans qu’ils ne puissent leur répondre. Nos ennemis héréditaires donnent l’impression de mal maîtriser la langue française. Et ils se servent des mots et vocabulaires mal maîtrisés. Un président ouvertement raciste a dû laisser derrière lui des propos et actes racistes, lesquels dans le cas du président GRÉGOIRE KAYIBANDA Monsieur Patrick Robert ? En termes de la législation rwandaise, jurisprudence, rapport et discours comme moyen de gouvernance. Sachant que l’évolution du code de la loi traduit les courants des idées politiques qui traversent la société dans chacun pays.

Le président KAYIBANDA ; il ne fut ni un dictateur ni un raciste. La constitution rwandaise de son époque en est témoin. La séparation des trois pouvoirs et leur fonctionnement n’a jamais été entravée. Son succès populaire et le profond respect de ses collaborateurs sont dus justement à son leadership couronné par l’abolition de la monarchie Nyiginya-Tutsi et ses cohortes.

Sur le plan personnel, sa femme unique était de la race supérieure, c’est-à-dire Tusti. Son mariage de commun accord n’était pas un mariage force. Il n’a jamais nié ses enfants et eux non plus ne se sont jamais considérés comme un fruit d’un viol. Sa volonté d’émanciper ses congénères hutu de l’emprise de la pauvreté abjecte, de la culturelle suprémaciste résultat de la politique de domination, de l’économique d’exploitation, de la politique militaire belliqueuse de l’Ancien Régime ouvertement raciste et claniste ne peut pas lui valoir à son tour d’être accusé de raciste.

Ce manœuvre politique est propre à la suprématie blanche qui cherche à renverser les rôles avec leur timide campagne de « racisme contre les blancs » par les peuples opprimés. Franchement, qui peut se sentir supérieur à un blanc en France ?

Tout l’accès vital est entre les mains de ces derniers : la culture, les écoles, les médias, les hôpitaux, les banques, les garages, les entreprises, les juges, les avocats, les services de renseignements, la politique, l’armée et la Police, l’armement… Il faut être fou et suicidaire pour être habité par ce complexe de supériorité face à un blanc qui est maître de la vie et de mort d’un nègre sur la terre.

En politique, le président GRÉGOIRE KAYIBANDA a juste commis une erreur monumentale de s’en prendre justement à ses alliés occidentaux au moment où ces derniers étaient en train de soutenir un régime en plein flagrant de génocide dans un contexte de géopolitique défavorable de guerre froide. Et il n’a pas tardé à en subir les conséquences. Les troubles des années 1973 liés entre autres à un reproche aux autorités sur la répartition des postes dont l’importante présence de la population tutsi au détriment des hutu dans le partage du gâteau national, attisait des ressentiments motivés par le génocide des hutu par les tutsi au Burundi est une preuve en soi en sa faveur. Comment parler d’exclusion des tutsi dans ce cas pareil ? Par, après, l’instauration des quotas ethnique en 1974 prouve tant bien que mal la représentativité de chacune des communautés hutu-tutsi. Dans tous les cas, il existe des statistiques dans la matière. D’ailleurs, si on compare le régime HABYARIMANA et les pays européens où se trouvent les minorités noires sur la question de discrimination, de représentativité et de violence sur les minorités ; les résultats seront en sa faveur.

DES QUOTAS ETHNIQUES

Pour lutter contre l’exclusion ou discrimination politique, l’exclusivité et l’accaparement de tous les pouvoirs injustement par une seule des communautés rwandaise hutu-tutsi-twa ; les quotas ethniques ont été instaurés pour colliger les imperfections du système sur le partage et la représentativité de chaque communauté dans les diverses institutions d’état et prive sur le territoire du pays. En tenant compte de la persistante menace des monarchistes contre-révolutionnaire dont la majorité est issue de la communauté tutsi animée par une volonté farouche d’infiltrer et de renverser les nouvelles institutions établies par le peuple.

Au Rwanda sous les deux régimes hutu, la gestion du problème majeur du pays hutu-tutsi a été entravée d’une part par l’idéologie suprématie tutsi qui est à l’origine du problème des réfugiés tutsi des années 1959. La majorité des réfugiés tutsi monarchistes se sont refusés de reconnaître les résultats du référendum du 25 septembre 1961. Refusèrent de vivre sous le règne de leurs anciens serfs et optèrent pour une lutte armée dont les conséquences en vie humaine ont contribué à agrandir le fausse entre les deux communautés, hutu-tutsi.

Face à ce défi, pour lutter efficacement contre l’exclusion et associer les tutsi Républicains à l’effort national proportionnellement à leur démographie dans la société nouvelle et Républicaine à tendance occidentale ; les quotas ethniques furent instaurés. Ce genre de partage du pouvoir a semblé être le plus juste en comparaison avec la politique génocidaire du régime tusti de Michel Micombero au Burundi à cette même époque confronté au même dilemme communautaire hutu-tutsi. Cette politique des quotas ethnique est consécutive à un long règne monarchique exclusivement Nyiginya-Tutsi dans un système féodal et esclavagiste où les hutu étaient des corvéable à merci et marginalisés. https://youtu.be/VWrfjUzYvPo

Ce n’est pas un hasard d’ailleurs que le président français Emmanuel MACRON esclavagiste dans l’âme s’est permis d’afficher au vu et au su du monde entier son mépris pour les hutu à Kigali. Comme quoi le régime tyrannique rwandais est à l’image de ses électeurs.

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Personne ne veut être obstacle à la normalisation bilatérale entre la France et le Rwanda. Mais personne non plus ne veut être immolé sans broncher. On explique et on livre la vérité sans chercher à justifier les torts et les travers des uns et des autres pour éclairer le plus grand nombre enfin de créer des conditions nécessaires pour le vivre-ensemble dans un état libre et fraternel. Surtout que, c’est à la population civile qu’on fait payer les torts qu’on reproche aux présidents Kayibanda et Habyarimana bien longtemps après leur décès. Le rapport du sénat belge sur le Rwanda en dit quelque chose à ce sujet :

« Il faudrait en outre observer qu’aucune violence ethnique majeure n’a eu lieu entre l’ascension au pouvoir du général Habyarimana et la guerre d’octobre 1990. On oublie souvent aujourd’hui que le président Habyarimana était plutôt populaire parmi les Tutsis de l’intérieur et qu’il avait même été accusé par certains Hutus de favoriser les Tutsis(2) ». Page 82.

Les origines de la violence au Rwanda 

Contrairement à la majorité des pays africains, le Rwanda est un état millénaire comme le Burundi par ailleurs. Les origines de la violence entre ses citoyens sont plus anciennes comme le pays lui-même. Pour tromper le public le moins averti, les idéologues et les propagandistes du FPR Inkotanyi comme Gérard Prunier, André Guichaoua, Jean-Pierre Chrétien, Jean Hatzfeld… Ont énormément contribué à asseoir le régime suprémaciste tutsi de Paul KAGAME et les siens en tripatouillant l’histoire du Rwanda pour y trouver des bases en se servant du génocide dit des tutsi.

Comme tous les agents du service de renseignement étrangers, ils sont engagés plus dans la déstabilisation des pays tiers relevant de leur juridiction de recherche pour le compte de leur propre pays. Leurs travaux sur le Rwanda doivent être considérés comme une entreprise de déstabilisation. Ils ont réussi à renverser le régime HABYARIMANA et à faire asseoir celui de Paul KAGAME et les siens. Ils collectent d’énormes informations en se faisant passer pour des amis du Rwanda avec le concours du soft power comme facilité d’approche et d’atteindre les collaborateurs. Ainsi, vous avez des soi-disant historiens rwandais qui sont directement sous le patronage des agents étrangers dont la preuve est ci-dessous :

« Des études récentes 13 ont révolutionné l’écriture de l’histoire du Rwanda en montrant que les logiques du génocide ont été forgées par le régime colonial qui a toujours ses clichés, ses mythes fondateurs. Elles ont débarrassé l’histoire du Rwanda d’une lecture baignant dans le mythe hamite-bantou, sous-produit du racisme colonial et d’une mentalité européocentriste charriant « le révisionnisme historique » et « l’idéologie de la Révolution de 1959.»» 14 Passage tiré dans HISTOIRE DU RWANDA DES ORIGINES A LA FIN DU XXe SIÈCLE Page 30 sous la direction de Déo BYANAFASHE, Paul RUTAYISIRE, Joseph JYONI WA KAREGA, Charles KABWETE MULINDA, Célestin KANIMBA MISAGO, Gamaliel MBONIMANA, Faustin RUTEMBESA

 Le point 13 en question énumère l’identité des auteurs des études récentes en dehors de Rutembesa, les autres appartiennent à la sphère occidentale de sabotage :

CHRETIEN J. P., (sous la dir.), Rwanda. Les médias du génocide, Paris, Karthala, 1995.; CHRETIEN J.P., Le défi de l’ethnisme au Rwanda et au Burundi, 1990-1996, Paris, Karthala, 1997. ; BRAECKMAN C., Rwanda. Histoire d’un génocide, Paris, Fayard, 1994.; RUTEMBESA F., « Ruptures culturelles et génocide au Rwanda » in Cahiers du Centre de Gestion des Conflits, nº2, Butare, Avril 2001, pp. 93-123.; Revue d’Histoire de la Shoah, no 190, janvier-juin 2009.

Suivant les recommandations du rapport d’information de l’Assemblée nationale française sur le Rwanda ; les africanistes ont trouvé une brèche officielle où s’engouffrer pour se rendre utile au régime suprémaciste tutsi : « Par ailleurs, outre les services de renseignement et les services diplomatiques, de coopération et militaires, d’autres sources d’information mériteraient d’être prises en considération par les autorités politiques : « Il est surprenant de constater que l’expertise des africanistes spécialistes du Rwanda n’a pratiquement pas été mise à contribution dans la gestion de la crise rwandaise » ». Page 385 rapport d’information français

Ces individus jouent un rôle d’influence démesuré dans la création des histoires orientées plus dans le sens de satisfaire les besoins immédiats de la politique. Une politique de déstabilisation et d’aliénation. Gérard Prunier est à l’origine du chiffre de 500.000 à 800 000 tutsi supposé être tué en 1994 repris partout à tort et à travers sans avoir au préalable effectué un recensement. Les historiens, même rwandais se réfèrent à Jean-Pierre Chrétien qui se réfère à qui vont se référer de nouveau à lui-même. Tous, les rapports sur le Rwanda ou affaires juridiques ont fait appel à leur « expertise » sans révéler leur casquette d’agent étranger :

« Les coopérants contribuèrent à renforcer l’idée du « règne démocratique de la majorité » et finirent par admirer leur vertu consistant à aider des Africains si méritants. » Page 137 du rapport du sénat belge. Et de poursuivre « Mais le problème, c’est que cette façade avenante reposait sur des fondations idéologiques extrêmement dangereuses. La version hutu de la mythologie culturelle rwandaise qui avait provoqué les accès de violence de 1959 et 1964 était toujours vivante ». Page 138 du rapport du sénat belge. Cette confusion politique et idéologique s’exprime clairement dans le concept de “ démocratie majoritaire hutue ”, exprimé en kinyarwanda par le terme rubanda nyamwinshi (“ le peuple majoritaire ”) : celui-ci renvoie en effet “ à une sorte de situation coextensive, l’idée étant que les Hutus forment 85 % de la population, il suffisait que l’un d’entre eux soit au pouvoir pour que la démocratie soit réalisée ” (Gérard Prunier).

Comment explique dans ce cas de figure le nombre des hutus Rwandais et leurs partis politiques pour la restauration du multipartisme et la démocratie dans les années 1990-1994 ? Que dire alors de l’appel de 33 intellectuels formulé le 1er septembre 1990 ? La version hutu de la mythologie culturelle rwandaise ; en quoi se résume au juste ? Au Hamite-bantou ? Dans ce cas ; remplacer par ibimanuka-abasangwabutaha et reprenez la célèbre phrase de Rubaya au lieu d’envoyer les tutsi en Éthiopie, Éthiopie étant interchangeable avec le ciel où les tutsis prétendent à être venus dans leur mythologie culturelle rwandaise d’origine. Le discours de Léon Mugesera trouverait un sens plus significatif.

Le terme « Rubanda nyamwinshi » ou « le peuple majoritaire » veut dire en proprement parler « le menu peuple ». C’est-à-dire la couche la plus modeste de la société. Dans le contexte rwandais des années 50 et 60, en dehors des aristocrates tutsi le reste de la population rwandaise appartenait à cette catégorie. C’est ce qui explique son usage plutôt neutre et loin d’avoir une connotation ethnique. Mais le complexe de supériorité a seulement fait que les hutu et les twa ne pouvaient qu’à eux seuls appartenir à cette couche méprisable. Alors que nombreux tutsi furent eux aussi de condition modeste. Pourquoi ? « Dans la version néo-traditionaliste de 1931-1959, les petits Tutsis étaient fiers d’appartenir à l’ « aristocratie ethnique » bien que cela ne leur rapporte pas grand-chose de plus que ce sentiment de supériorité ». Page 137 du rapport du sénat belge.

« Comme l’a fait remarquer M. André Guichaoua lors de son audition devant la Mission, il est certain, dans ces conditions, que cette confusion a considérablement favorisé le développement de l’ethnisme et a permis par la suite sa manipulation par certaines forces politiques. La fin de la période coloniale et les premières années de la présidence de Grégoire Kayibanda sont d’ailleurs marquées par une exacerbation des conflits ethniques ». Page 44 du rapport d’information du parlement français. «  En pratique, la CDR attirait logiquement les Hutus purs et durs, les théoriciens du “ rubanda nyamwinshi ” jusqu’ici membres du MRND »». Page 96 du rapport d’information du parlement français

Il est perceptible que la confusion dont parle M. André Guichaoua et le rapport du sénat belge renvoie à une seule et une seule conclusion de la lecture concerté par un group des gens qui partagent la même orientation politique et qui se récitent entre eux comme références d’argumentation au mépris de la vérité. Il faudra que ces gens puissent par souci de transparence mettre en évidence la genèse de l’ethnisme conformément aux usages des termes HUTU-TUTSI-TWA comme castes ou comme ethnies. Le public se rendra vite compte que la confusion vient d’eux-mêmes et qu’ils ne maîtrisent absolument pas le sujet bien qu’ils ont emmagasiné beaucoup des données utiles. Entre hutu-tutsi, qui est allé fouiller dans son arbre généalogique pour prouver qu’il n’y a jamais eu un lien de cosangunité et de fraternité entre les Rwandais ? Qui a prouvé à l’autre ses origines étrangères ? En effet, il a existé une association durant cette époque charnière au nom de : Association des Bahutu évoluant pour la suppression des castes (ABESC). Effectivement, la première république a aboli les castes. Les fins connaisseurs de la politique rwandaise, peuvent-ils expliquer le processus de mutation des castes rwandais en ethnies ? Et qui en est responsable ?

« Un des principes sur lesquels la monarchie est établie mis en cause par les pétitionnaires est que le Mwami n’est ni muhutu, ni mututsi, ni mutwa : il est le père commun. Mais, disent les pétitionnaires surtout Gitera, il s’est penché d’un côté ». Page 371 HISTOIRE DU RWANDA DES ORIGINES A LA FIN DU XXe SIÈCLE

Nos ennemis en France et ailleurs, adeptes de la rusée :

« Les chercheurs expérimentés sont aussi divisés. Ainsi, J.P.Chrétien parle de « révolution ethnique » marquée par une idéologie raciste. Tandis que pour Cl. Vidal, on ne peut pas parler de révolution sociale parce que les principaux protagonistes et leurs alliés n’avaient pas de préoccupation sociale dans leurs discours et projet politique. Pour elle, il s’agit simplement d’une confiscation du pouvoir par un petit groupe 402 ». Page 394 HISTOIRE DU RWANDA DES ORIGINES A LA FIN DU XXe SIÈCLE

Pour un Rwandais à l’aise avec l’histoire du Rwanda, il arrive facilement à déceler les contradictions de la page 371 et la page 394 dans un même livre dont les auteurs pro tutsi par leurs propres travaux laminent considérablement la légitimité des écrits de Claudine Vidal et J.P. Chrétien. Pour comprendre le racisme du rapport Vincent Duclert et les autres suprémacistes blancs à la solde de Paul KAGAME et les siens, il faut répondre à la question suivante : Qui a dit que le Mwami n’est pas le père commun des hutu-tutsi-twa ?

Dans le rapport d’information présidé par M. Paul Quilès, les mêmes personnes se relaient. Les historiens de la commission Vincent Duclert ont intégré leurs travaux en connaissance de cause pour aboutir à des conclusions quasi-identiques. Les explications ont été données dans le même sens pour renforcer la légitimité du FPR Inkotanyi et la destruction des hutu. La fameuse idéologie du génocide brandit à toutes les occasions par le régime tyrannique de Paul KAGAME tire sa légitimité ici :

« À l’heure actuelle, deux écoles, l’une qui s’inspire d’une théorie intentionnalité et les tenants d’une théorie fonctionnaliste, proposent une explication du génocide 68. D’un côté, un courant essentialiste qui voit, dans le régime mis en place au Rwanda au tournant de l’indépendance, la cause originelle d’un drame : ce régime s’est construit sur la haine du Tutsi et n’a pu que conduire à un génocide. Les violences de 1959 -massacres de Tutsis, fuite des populations menacées, instauration de quotas, etc.- participent de cette logique, qui s’est accompagnée d’explosions sporadiques. M. Jean-Pierre Chrétien, entendu par la Mission, défend cette interprétation. Il estime que la peur du Tutsi inculquée aux populations par les autorités deviendra à partir de 1959 le ressort tactique essentiel de la mobilisation populaire.

De l’autre côté, un courant d’interprétation de type fonctionnaliste, met l’accent sur une nécessaire périodisation de l’histoire du Rwanda indépendant et distingue, du point de vue de la question ethnique, la période Kayibanda, la période Habyarimana jusqu’au milieu des années 1980, puis la deuxième période Habyarimana. Les tenants de cette interprétation s’attachent à montrer comment la dégradation de la situation économique et du contexte sociopolitique permet l’explosion de la violence. Pour eux, c’est l’agression du FPR, qui aurait été le catalyseur de la crise, et qui, conjuguée à une situation économique et sociale fortement dégradée et à la compétition croissante des élites, aurait provoqué une sorte de condensation de la crise et l’explosion de la violence.

En fait, ces deux thèses ne s’opposent pas radicalement si l’on distingue les causes structurelles des causes directes. L’intérêt de la thèse fonctionnaliste est toutefois de montrer que les événements de 1994 ne constituent pas un massacre de plus, mais un phénomène d’une autre nature que les violences précédentes. Pour résumer, on peut dégager comme causes conjoncturelles ou directes les conditions économiques (effondrement des cours du café, chute du PIB, dévaluation, baisse du revenu…) et les conditions politiques (le rôle de la propagande et de la terreur politique). La mise en évidence de ces différents facteurs explicatifs ne suffit cependant pas à expliquer la réalisation du génocide ».

Puisque ces différents facteurs explicatifs ne suffisent pas à expliquer la suppose réalisation du génocide dit des tutsi ; il convient de trouver d’autres explications plus pertinentes fidèles à la réalité rwandaise et non aux fantasmes des suprémacistes blancs et tutsi. L’idéologie suprémaciste tutsi précoloniale qui a facilité l’implantation du colonialisme européen est la seule source plausible de la violence endémique dans la société rwandaise ancienne et d’aujourd’hui. Elle est un obstacle à la démocratie et à la fraternité entre les Rwandais alors que nous partageons la même langue, culture et religions. Par ces faits, elle menace en permanence la paix et le développement durable. À trois reprises dans l’histoire du Rwanda à un moment fatidique pour le peuple ruandais ; 1959, 1er octobre 1990 et 6 avril 1994, les suprémacistes tutsi ont toujours privilégié l’affrontement plutôt que de recourir à la consultation populaire.

L’instabilité politique et sécuritaire dans la région des grands lacs africains en résulte grandement. Les puissances étrangères s’appuient dessus pour déstabiliser la région et piller ses ressources à vil prix. Quel est pays limitrophe du Rwanda qui n’est pas sur le qui-vive ? En Ouganda, le président Milton Obote a été accusé d’être anti-tutsi, il est de même aujourd’hui en République démocratique du Congo. Hier, c’était le Burundi dans les collimateurs du Rwanda et la Tanzanie a renvoyé à Paul KAGAME ses citoyens incommodants pour couper court à toutes les velléités stupides de son voisin guerrier.

Ici, dessus, il s’agit de la négation de la légitimité de la révolution rwandaise de 1959. Les doléances de la communauté hutu rwandaise auprès du conseil supérieur du Pays sont réduites à néant comme le fut le roi Mutara III RUDAHIGWA. Pour les tenants de cette logique, c’est la Belgique qui a mis en place les élites hutues rwandaises pour renverser les aristocrates tutsi. Ce procédé, de mettre sous tutelle les révolutionnaires hutu rwandais dans l’entendement général suppose que les hutu par eux-mêmes n’avaient pas les capacités intellectuelles requises pour renverser le régime établi. C’est une suite logique du raisonnement suprémaciste tutsi. Et pourtant, lorsque les dissensions entre l’administration coloniale et la cour royale se sont manifestées ouvertement, les révolutionnaires rwandais ont saisi l’opportunité pour percer et s’engouffrer courageusement dans la grande brèche. Inéluctablement, leur détermination à payer. La facilitation est venue du côté des partisans de l’ UNAR qui ont fait tout pour se rendre détestable auprès des belges tandis que les autres ont usé les approches cordiales les meilleurs pour renverser les rapports de force en leur faveur.

La gouvernance hutu 

D’autre part, pour revenir à la gouvernance des régimes hutu, ils se sont contenté de la majorité électorale hutu pour conduire la politique postcoloniale face aux partis politique intransigeants affiliés à la cour royale Nyiginya-Tutsi sur le partage du pouvoir et sur l’avenir des nouvelles institutions Républicains. Faute d’être des iconoclastes radicaux, les révolutionnaires rwandais de 1959 ont adopté les institutions d’un état moderne ainsi que le corps juridique qui va avec, mais sans les moyens de promouvoir l’esprit qui les a forgé pour transformer l’homme rwandais dans son fond intérieur pour gagner l’adhésion des tutsi réactionnaire aux valeurs humanistes de droit de l’homme universel.

La lutte politique à cette époque a dénoncé un système féodal injuste, dépassé et la ségrégation qui y était associée. C’était avec l’espoir que les églises et l’école Républicaine parviendront à bout des préjugés et à jouer leur rôle pour vaincre définitivement les traditionalistes réactionnaires sur le terrain spirituel et philosophie. Or, l’alphabétisation de la population n’a pas pu atteindre un stade qui permet d’immuniser la société contre l’obscurantisme. L’évangélisation rencontre toujours sur son trajet des infidèles obstinés comme Rutangarwamaboko. Qui arrive à dérouter le plus grand monde. https://youtu.be/qZOaM-Lerl

Par conséquent, les Rwandais n’ont plus une identité propre et les valeurs partagées ; l’anarchie intellectuelle est devenue un terroir fertile pour tout genre de charlatans intellectuels sachant lire et écrire. De cette façon, malgré l’obscurantisme caractérisé des traditionalistes rwandais, au nom du Rwanda mythique, ils réussissent toujours à désarmer le peu des Rwandais ayant fréquenté l’enseignement scolaire moderne avec un discours critique assez biaisé, humoristique sans proposer autre chose que les valeurs de la société rwandaise ancienne et anachronique. À l’exemple des tribunaux gacaca et ses conséquences nombreuses, évidemment néfastes.

Le FPR Inkotanyi, l’héritier de la barbarie des aristocrates Nyiginya-Tutsi, est incapable d’évoluer au rythme du monde moderne, il s’offusquer quand il s’agit de la démocratie tout en prétendant que les droits de l’homme sont universels, car il s’agit de défendre leur propre intérêts égoïste. Comme le dit bien Thomas Sowell : « Ce à quoi le « multiculturalisme » se résume est que vous pouvez louer toute culture du monde sauf la culture occidentale et que vous ne pouvez blâmer aucune culture du monde sauf la culture occidentale ».

Pour désarmer ses critiques, le Rwanda des Inkotanyi recourt à des arguments multiculturalisme dégradant pour la population rwandaise du genre le peuple n’est pas assez mature pour les valeurs démocratiques tout en souligner les échecs politiques de quelques acteurs politiques des pays démocratiques pour justifier sa politique communautaire, sanguinaire et conclure que la démocratie n’est rien d’universel et aboutir à l’immobilisme politique en faveur du FPR Inkotanyi exploiteurs du fibre communautaire victimaire injustifiable.

Les exemples patents de cet échec politique de modernisation de l’homme rwandais ces sont les cas du juriste Evode Uwizeyimana et du Général Rwarakabije. Sous l’excuse de la culture rwandaise ; un dicton dit : il n’existe pas de régime qui ne tue pas ou dans l’autre sens de compréhension tuer, c’est le propre du pouvoir. « Nta Ngoma itica » un autre dit : deux têtes ne peuvent pas tenir dans une seule marmite « Nta mitwe ibiri munkono ». Comprendre par là que l’un fait l’apologie du pouvoir sanguinaire et le dernier ne permet pas une cohabitation pacifique entre deux rivaux politique. L’un doit disparaître au profit de l’autre de gré ou de force. C’est de la résilience politique à la Rwandaise. Ceux qui prêtent allégeance au régime de Kigali sont bel bien animés par cette sagesse ancienne anachronique. Que le régime tyrannique de Paul KAGAME et les siens soit sanguinaire, pour eux ; c’est le propre de tout pouvoir.

Ce phénomène que nous observons au Rwanda a été mis en exergue par Émile Chartier professeur au lycée Corneille de Rouen à 1902, dans son discours de remise des prix qui illustre bien la démission des élites rwandaises face à l’injustice : « Nous vous avons appris l’amour de la lumière de la simplicité et de la clarté et cette noble impartialité qui est toute la justice. Nous vous disons maintenant après vous avoir donné ces armes resplendissantes : ne les rendez jamais à personne ». La bible a sa célèbre phrase : « Le chien retourne à son vomi ». On voit souvent les défenseurs des droits de l’homme (homme blanc) et les démocrates qui défendent cette conception du pouvoir. Pourquoi, les nègres ont toujours été traité de chien ?

C’est de cette façon le problème hutu-tusti perdure sous forme des gaspillages intellectuels et financier de génération en génération dans des cycles de guerre civile. Les gens, en connaissance de cause se livrent au service de la tyrannie au nom du nationalisme traditionaliste. Ainsi pour dire, notre ennemi de toujours est la culture rwandaise, us et coutumes qui doivent sérieusement être remis en question de fond et en comble pour sortir la masse sociale rwandaise dans cet embrigadement suranné pour surmonter le problème majeur hutu-tutsi du Rwanda actuel résultat d’une incompréhension mutuelle sur notre devenir obligatoirement commun, paisible, libre, égalitaire et fraternel. La loi doit être obéit à la lettre et à l’esprit n’est ce pas ? On ne peut pas dénigrer la philosophie gréco-romaine et judéo-chrétienne qui est à la base de notre éducation et nos lois et espère parvenir au niveau de la démocratie occidentale et au respect de droit de l’homme ou à l’application de la loi sans états d’âme pour le bien de tous.

Le kirazira a juste changé le centre de gravité pour le bien de tous, mais hélas par ignorance et l’égoïsme des inyenzi-nkotanyi l’observation de la loi moderne n’est pas encré dans les cœurs comme les kirazira d’antan. C’est pour cette raison, par exemple que le régime tyrannique du FPR Inkotanyi a aboli la peine de mort sans être en mesure de stop les exécutions extrajudiciaires. L’article de loi est bien rédigé, mais l’esprit n’y est pas. Ils ont juste rédigé des textes pour être en conformité avec les standards internationaux dont ils ignorent éperdument la teneur.

En somme, les deux régimes hutu rwandais n’ont ni opté pour une politique ethnique ni raciste. Les insuffisances politiques des uns et des autres dans un environnement géopolitique défavorable ont ouvert les portes de l’enfer pour le peuple rwandais en réintroduisant les aristocrates Nyiginya-Tutsi dans le jeu politique rwandais en étant armées. Voilà l’unique faute lourde et accablante de François Mitterrand au Rwanda, les aristocrates Nyiginya-Tutsi ne tiennent jamais la parole donnée. Ils ont toujours accédé au pouvoir par des moyens déloyaux.

LA COMMISSION VINCENT DUCLERT A IMPRIMÉ SON PROPRE RACISME

Loin de moi l’idée de prendre les rapporteurs de la commission Vincent Duclert pour des ignorants. Ce sont plutôt des êtres issus de la classe française de l’excellence au regard de leurs CV. Le problème avec eux, c’est qu’ils s’estiment capables de traiter un dossier de grande importance pour la vie des millions des Rwandais et français sans maîtrise du sujet requise et sans se soucier des répercussions.

Ce complexe de supériorité intellectuelle élevée a étalé en plein jour le racisme béant à l’égard des hutu dans le milieu juif et associations tutsi en France. En 2015, le monde entier a été témoin de l’agitation politique du Rwanda des Lions Inkotanyi, de l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique pour renverser le régime du feu président Pierre Nkurunziza au nom des accords d’Arusha. Les Burundais ont perdu la vie dans cette agitation politique et le pays en question a longtemps été maintenu sous les sanctions internationales. Les défenseurs des accords d’Arusha pour le Burundi sont les mêmes qui condamnent les quotas ethniques du régime HABYARIMANA. Le recours aux quotas ethnique pour le partage du pouvoir entre les HUTU-TUTSI du Burundi sous le patronage de Nelson Mandela et avalisé par l’union africaine et les Nations unies sous l’égide des puissances occidentales et les autres n’est rien d’anodin pour être ignoré par la commission Vincent Duclert ou les médias dominants. Ainsi est reparti le pouvoir au Burundi :

« Article 11 : le Gouvernement, composé d’un Conseil des ministres, comprend 60 % de Ministres et de vice-Ministres Hutus et 40 % de Ministres et de vice-Ministres Tutsis, en tenant compte de la représentation générale. Article 13 : L’Assemblée nationale est composée de 60 % de députés Hutus, de 40 % de députés Tutsi et de 3 députés de l’ethnie Twa, avec un minimum de 30 % de députés étant des femmes. Article 14 : Afin de n’assurer que l’équilibre ethnique et de genre spécifié dans l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation de l’an ! 2000 se réalisent, le mécanisme de cooptation sera utilisé pour adresser un déséquilibre qui peut résulter des élections. A cet égard, en plus des députés élus directement, un nombre de sièges seront distribués par ce mécanisme de cooptation parmi les partis qui ont atteint le seuil. Article 15 : le Sénat est constitué sur la base de représentation à 50/50% de Hutus et de Tutsis et de trois sénateurs de l’ethnie Twa, avec un minimum de 30 % de sénateurs étant des femmes. Entre autres, le Sénat est doté des compétences d’approuver les amendements à la Constitution et aux lois organiques et de contrôler l’application des dispositions constitutionnelles exigeant la représentativité ethnique, tribale, religieuse, culturelle, régionale et de genre et l’équilibre dans toutes les structures et les institutions de l’état. Article 16 : les administrateurs communaux sont constitués sur la base d’une représentation de 67 % et de 33 % de Hutus et Tutsis respectivement, dépendant des variations qui puissent être introduites par le Sénat en tenant compte de la diversité ethnique réelle dans chaque commune] Article 17 : comme il est normal et acceptable dans toutes les démocraties, les partis politiques seront libres de créer leurs propres accords ou coalitions qui pourraient influer sur le partage du pouvoir parmi eux-mêmes sans avoir une influence sur les équilibres dans ce document. Bien qu’ils soient légitimes, de tels arrangements, ayant un caractère privé, n’entrent pas dans le domaine de ce qui est stipulé dans la Constitution ou dans la législation ! Article 18 : les structures de défense et de sécurité de l’était, y compris, la Force de Défense, la Police et les Services de Renseignement sont constituées conformément aux équilibres approuvés au cours de la période de transition, en tenant compte de la nécessité d’assurer un équilibre ethnique et d’empêcher des actes de génocide et une saisie de pouvoir inconstitutionnel. Article 19 : L’administration de l’état est composée d’une telle façon qu’elle est représentative de la nation burundaise, reflétant la diversité de ses composantes, y compris les questions de genre et d’ethnicité. Article 20 : les structures de gestion des entreprises d’état sont reconstituées afin d’assurer l’équilibre ethnique, compatible aux principes ; d’une représentation de 60/40 Hutu-Tutsi utilisés pour déterminer la structure ! Des autres institutions d’état, en tenant compte de tous les composants et compétences de la société burundaise ».

 En résumé, ces articles ci-dessus illustrent la volonté nuisible du rapport Vincent Duclert. La haine anti-hutu dans le milieu des associations juif et suprémaciste blancs qui est relayé dans les médias dominants au quotidien qui au final a abouti au génocide des hutu et le long règne des Inkotanyi. La motivation politique derrière l’idylle entre MACRON et KAGAME selon Patrick Robert : « La France, qui a besoin d’un partenaire fiable avec une armée opérationnelle, »

Il est de notoriété publique que l’armée rwandaise de Paul KAGAME et les siens s’est rendue génocidaire bien qu’elle est employée par les Nations unies à travers le monde dans ses missions avec l’entremise des individus juifs. C’est pour cette raison que d’ailleurs les génocides auront toujours lieu peut-être pas pour le peuple juif bien équipé militairement. Au regard de l’Afrique francophone, il est dificile de trouver une armée opérationnelle ! Bénin, Togo, RCA, Guinée… tous ont besoin d’une protection militaire de Paul KAGAME. Et pour quelle raison ? J’y reviendrai dessus une autre fois.

La mauvaise foi et la désinformation sur le Rwanda jalonnent toujours les médias dominants : « Par exemple, Paris ne pouvait pas intervenir contre la présence des milices racistes (un phénomène régional qui s’est aggravé au Rwanda après 1992 et que l’on a sous-estimé) ». Comment explique alors l’enrôlement des tutsi dans ces mêmes milices jugé les être hostile ? Le passage du rapport Vincent Duclert à la page 536 : « Hier soir arrivée en ville d’un groupe de miliciens déjà vu à l’hôtel Ibis de Butare où ils gardaient le chef des miliciens à l’échelon national (Kajuga). Équipés de treillis FAR, armés de KV, s’affichaient bruyamment avec des prostituées. Ils se sont installés à l’hôtel Dallas. Ce matin, ils ont menacé une vingtaine de tutsis à l’hôtel ce qui a nécessité notre intervention ». https://youtu.be/hWJ-aO21LGQ

Kajuga lui-même était tutsi. A-t-il demandé l’aide des soldats français pour être exfiltré s’il était dans un milieu hostile au Tutsi ? A-t-il regagné son pays natal à la victoire militaire de l’armée Tutsi de Paul KAGAME et les siens ? En quoi au juste se résume le racisme ? Bizarrement dans les années 1990-1994 avant l’assassinat du président Juvénal HABYARIMANA le Rwanda n’a pas connu une vague des réfugiés tutsi fuyant à l’étranger la guerre civile. À quoi est dû si votre affirmation est vrai :

« 1990, on savait que des militaires Hutu souhaitaient tuer les Tutsi », cela veut dire que seul les tutsi ignorait ces informations ou leur éventualité dans la mesure où ils n’ont pas fuit le pays sachant qu’une majorité d’entre eux etaient au courant des preparatifs de la guerria du FPR/APR ? La vérité est que la plupart de vos informateurs furent des inyenzi-nkotanyi qui cherchèrent à isoler le régime HABYARIMANA de la communauté internationale. Rare sont les tutsi qui ont pris le chemin de l’exil sous le règne de Habyara. Dans l’existence du Rwanda, c’est le seul régime qui a quasiment produit un chiffre proche de zéro réfugiés.

Pour conclure, tous les partenaires du FPR Inkotanyi dans le jeu politique rwandais ont fini par se rendre compte qu’ils ont été floué et roulé dans la farine à un moment ou une autre. Toute prudence du régime HABYARIMANA face à un acteur politique peu fiable a été interprété comme un refus à la démocratisation et au partage du pouvoir. Près de trente ans après son assassinat, son tombeur ne rate pas l’occasion pour stigmatiser la démocratie. Quelle est autre preuve nécessaire pour désigner le coupable du chaos rwandais et de la Région des grands lacs africains ? La persévérance de la suprématie blanche à soutenir un régime à leur image et à promouvoir ce modèle sur l’ensemble du continent africain devrait aussi être une preuve de plus pour déterminer leur rôle et responsabilités dans l’échec politique rwandaise. On ne peut pas prétendre avoir voulu promouvoir la démocratie au Rwanda et se retrouver à soutenir une tyrannie féroce comme un modèle à rééditer. C’est cette envie perverse de cogner et de saigner le nègre qui est le moteur de la suprématie blanche au tour de Paul KAGAME et les siens que tout nègre est invité à prendre conscience.

La démocratie rwandaise des années 1960 a été victime de la volonté des pays capitalistes de barrer le communisme par des partis politiques uniques. La soudaine chute de l’URSS a pris court aux responsables politiques du Rwanda avec les conséquences observable aujourd’hui. La communauté hutu est divisée en deux fractions irréconciliables politiquement. Par conséquent, dans une compétition électorale, le recours aux voix de la minorité tutsi est nécessaire. Il en est de même pour la communauté tutsi. Cependant, avec la politique létale et communautaire du FPR Inkotanyi, le plus grand problème majeur du Rwanda reste tout entier. Hutu-tutsi. Actuellement, au Rwanda, il n’y a pas de chaos non pas parce que la loi est juste et que la culture a forgé un ordre fondé sur la sagesse des hommes libre ; hélas, c’est la terreur qu’inspire la tyrannie en place qui invite à la prudence et au profil bas.

Néanmoins, il appartient aux hutu et aux tutsi démocrates de bâtir une alliance solide pour enrayer une fois pour toutes l’idéologie suprémaciste tutsi obstacle à la fraternité entre les HUTU-TUTSI-TWA et à la démocratie. Historiquement selon le rapport du sénat belge : « Il est toutefois prouvé que le FPR a attaqué à ce moment-là, car une éventuelle percée dans les domaines de la démocratisation, des droits de l’homme et du rapatriement des réfugiés aurait réduit la légitimité d’une attaque (1) ». Page 83.

Autrement dit, on n’en serait pas là si, le FPR Inkotanyi et sa guerre d’accaparement du pouvoir n’avait pas eu lieu. N’en déplaise à Bernard Kouchner dans le documentaire Tuez-les tous ! Voilà un autre Juif de plus comme Madeleine Albright qui est responsable des génocides et le drame des peuples des grands lacs africain. Autrefois, le président GRÉGOIRE KAYIBANDA se demandait : qui est génocide ?

« Le devoir d’un peuple est autant de se battre pour faire respecter ses lois que pour défendre ses remparts ». Phrase d’Héraclite qui résume parfaitement le sens de notre combat pour la démocratie au Rwanda et au respect des droits fondamentaux. C’était le combat de nos aînés en 1959. Où est l’ethnisme là-dedans ? Hier comme aujourd’hui, ceux qui soutiennent le régime suprémaciste tutsi sont du même bord que les théoriciens de la hiérarchie des races. Ils ne sont pas à notre image. Ce sont des gens impitoyables avec la vie et la liberté d’autrui. Nous vivons au quotidien sous leurs menaces nombreuses en Europe, aux États-Unis comme en Afrique.