L'armée congolaise reprend Walikale Centre

Les Forces armées de la RDC ont repris ce jeudi 19 juillet le contrôle de la cité de Walikale-centre, occupée depuis le mardi dernier par des miliciens Maï-Maï Raïa Mutomboki. Les habitants de la cité rapportent que les combats ont duré près de cinq heures. Des sources locales indiquent que depuis la reprise de Walikale-centre par les forces régulières, plus 70% des habitants qui avaient fui l’attaque des miliciens dans la brousse ont regagné leurs domiciles.

Après les combats, indiquent certains témoins, les Maï-Maï ont fui en direction de la localité de Nyasi située à 12 km de Walikale-centre.

Mais certains habitants déplorent des actes de pillage perpétrés par certains militaires qui auraient cassé les portes de certaines boutiques et habitations. Cette information est confirmée par une source administrative locale.

Après avoir repris le contrôle du chef-lieu du territoire de Walikale, les FARDC ont délogé les miliciens de la localité de Mubi que ces derniers avaient occupé quelques heures plus tôt.

Plus tôt dans la matinée, les militaires avaient repris le contrôle de Njingala, une autre localité tombée sous le contrôle des Raïa Mutomboki mercredi.

Les responsables militaires n’ont pas donné le bilan de ces affrontements. Ils promettent de lutter contre cette milice.
Mercredi 18 juillet, la Monusco a évacué vers Goma, quarante-huit personnes d’expression rwandaise vivant à Walikale-centre. Ces personnes ont affirmé avoir été pourchassées par les miliciens Raïa Mutomboki. Parmi elles figuraient treize épouses des militaires ainsi que des enfants.

Les Raïa Mutomboki prétendent être une milice d’autodéfense qui lutte contre les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).Mais ils s’illustrent quelque fois par des exactions contre les populations civiles.
En avril 2012, ils ont signé un accord de principe avec les FARDC à Shabunda-centre (Sud-Kivu) pour la pacification de ce territoire.

Les miliciens s’étaient engagés à déposer les armes et à regagner la vie civile à condition que les militaires leur garantissent la sécurité.

Les autorités militaires avaient promis de leur garantir la sécurité s’ils déposaient les armes.

Source:Radio Okapi