(Xinhua) – Vendredi, le gouvernement sud-africain a appelé à la cessation de toutes les hostilités en République démocratique du Congo (RDC).
Les membres de la communauté internationale, y compris la Conférence internationale sur la Région des grands lacs (CIRGL), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et l’Union africaine (UA) devraient une fois de plus œuvrer en faveur d’une solution amicale afin de ramener la stabilité en RDC, a déclaré le gouvernement sud-africain dans un communiqué.
Le communiqué « condamne, dans les termes les plus forts, l’attaque contre la ville de Goma le 21 novembre 2012 par le M23, Raia Mutomboki et les autres groupes armés contre l’armée congolaise (FARDC) et la MONUSCO (force de maintien de la paix des Nations Unies en RDC) ».
« Le gouvernement sud-africain est très inquiet par l’impact humanitaire de cette attaque, notamment sur les groupes vulnérables », a-t-on pu lire dans le communiqué.
Mardi, les rebelles du M23 sont entrés dans Goma, forçant l’armée de la RDC à reculer et à laisser la MONUSCO seule face aux rebelles.
Deux soldats de maintien de la paix sud-africains ont été blessés la semaine dernière par shrapnel.
Mais la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a déclaré que ses soldats en RDC ne luttaient pas activement contre les rebelles du M23.
Les soldats de maintien de la paix sud-africains ne sont pas menacés par les rebelles qui ont pris Goma, dans l’est de la RDC, a déclaré le porte-parole de la SANDF, Xolani Mabanga.
Les soldats de maintien de la paix sud-africains, estimés à 1000, participent à la MONUSCO.
M. Mabanga a déclaré que l’Afrique du Sud n’avait pas décidé d’évacuer ses troupes de Goma comme l’avaient suggéré les médias.
Il incombe au commandant de la force de la MONUSCO de décider de l’évacuation, a-t-il ajouté.
La MONUSCO contrôle toujours l’aéroport de Goma, ce qui signifie que les troupes peuvent être évacuées si nécessaire, a ajouté M. Mabanga.
