Etienne Gatanazi:Abanyarwanda igihugu cyarabananiye/bazwiho kwicana/opposition irajagaraye/Twubahane

1 COMMENT

  1. Je pose la question à Gatanazi Etienne: quelles sont les conditions pour qu’il y ait respect réciproque que vous évoqué entre les Rwandais, entre les Rwandais et leurs dirigeants et entre ceux-ci et les opposants politiques entre les opposants politiques et les Rwandais ordinaires ou administrés?
    Gatranazi, pour exiger le respect de la part de ses semblables, il faut d’abord les respecter et donc prouver qu’on le mérite. C’est à cette condition que l’intéressé sera respecté et réciproquement.
    Dans le cas de Rwandais que ce soient ceux qui sont au pouvoir que ce soient les opposants politiques opérant à l’extérieur, pour qu’il y ait respect réciproque, certaines conditions doivent être remplies.
    Vous avez comme moi qu’un opposant politique n’est pas un ennemi, qu’il n’est pas à prouver que les dirigeants des partis d’opposition reconnaissent l’autorité du Président Kagame et autres mais qu’ils sont frappés d’interdiction de revenir dans leur pays pour prendre part à la gestion du pays, que plusieurs membres de leurs partis croupissent en prison pour plusieurs années et que d’autres sont dans les tombes ou disparus pour avoir commis un seul crime : vouloir prendre part à la gestion du pays par proposition au Peuple Rwandais d’une autre politique que celle de Kagame, le tout conformément à la constitution rwandaise.
    Kagame a dépensé et dépense des millions de denier publics pour se livrer à la chasse des opposants politiques à l’étranger, le s dénigrer par tout moyen voire même les liquider physiquement ( voir les déclarations édifiantes de l’ambassadeur du Rwanda en France à l’endroit des opposants politiques).
    Quiconque dénonce les méfaits ou les actions négatives du régime à l’endroit des Rwandais et proposent des actions positives est automatiquement qualifiés d’ennemi du Rwanda, confondu avec le FPR ou le régime Kagame. S’il est ici au Rwanda, il est automatiquement mis en cage ou liquidé par les escadrons de la mort du régime.
    Au regard des faits, des prétendus dirigeants rwandais (vous avez fait du latin , vous connaissez le sens exact de ce mot et sa signification politique) qui ne se respectent pas ou ne respectent pas ses opposants politiques et nullement ses ennemis, qui peut les respecter? Même un chien ne peut les respecter. L’homme est respecté et jugé au regard de ses actes et nullement de ce qu’il est.
    Des dirigeants qui traitent des Rwandais comme des animaux sans maîtres, comment peuvent-ils oser exiger le respect? Les Rwandais n’expriment pas ceux qu’ils ont à dire. Seule la jeune femme Idamange a courageusement oser exprimer ce qu’elle voit et penser dans notre pays. C’est son droit. A lieu d’infirmer ses dires publics, les prétendus dirigeants rwandais ont opté une brutalité extrême à son endroit. Le comble est que pour le Peuple Rwandais, elle est victime des agissements des individus qui ne se respectent pas. Comme vous le dites, ils ont eu le pouvoir qu’ils ont ramassé dans la rue mais ils ont fait preuve d’incompétence pour diriger un pays c’est-à-dire les Rwandais. C’est un cas unique dans l’histoire de notre pays.
    Du côté des opposants, c’est du désordre, je vous en concède parce qu’ils n’arrivent à se réunir et centrer leurs actions communes sur les points cardinaux intéressant les Rwandais et donc audibles d’une part et marcher dans même direction et en ordre d’autre part.
    Dans un monde de plus mondialisé dans tous les domaines, être politicien ne s’improvisent pas. C’est une école. Aussi, pour diriger les Rwandais et être considéré comme dirigeant et autorité par eux, la première des conditions sine qua none est le respect à leur égard. A défaut, les conséquences seront inéluctablement dramatiques.
    Si vous êtes intellectuellement honnête , comment Kagame peut-il oser prétendre être dirigeant des Rwandais et exiger légitimement un respect dû au chef d’Etat alors que depuis pratiquement un an, il n’a jamais adressé aux Rwandais un message de sympathie et de compassion en particulier à ceux qui ont été emportés par le ou souffrent du covid-19? Il est dit qu’il est vivant. Personne ne lui souhaite la mort car il n’est pas immortel et le moment venu, il obéira à la justice immanente. Sauf ses images qui datent d’il y a plusieurs années qui sont maladroitement diffusées par visioconférence par les médias de son régime, l’avez-vous vu physiquement, où et quand? Dire que s’il est vivant qu’il se manifeste comme les Rwandais le lui demandent est-il constitutif d’un crime contre le Rwanda? Kagame n’est pas le Rwanda? Une telle réponse à leur question crédibilise les assertions des Rwandais comme Idamange Yvonne.
    Kagame est la clé de voute des institutions de la République Rwandaise. Les Rwandais le savent. Il n’est donc pas un Rwandais comme les autres. son état de santé, peu importe sa gravité et son absence prolongée inquiète non seulement les Rwandais ordinaires mais également les opposants politiques. Il a fait le nettoyage au sein du FPR politique et militaire. A supposer que l’irréparable ce soit produit comme le supposent certains Rwandais ou se produisent , sa succession ne sera pas sans conséquences heureuses pu malheureuses. Les Rwandais n’ont pas oublié le cas de Habyarimana. Il avait une phobie des meilleurs à ses côtés. Le monde a vu les conséquences de sa disparition. Il faut dire que le FPR a ramassé le pouvoir qui se balader dans la rue au Rwanda. La différence est que Habyarimana respectait les Rwandais et avait un sens aigu de compassion humaines à l’égard des Rwandais. C’est pourquoi Kagame est arrivé au pouvoir. Les Rwandais ont exigé les négociations avec le FPR. Il a respecté leur volonté.
    observation sur les affirmations erronée proférées par certains de vos invités: le régime Habyarimana.
    Celui-ci avait cessé d’exister le 2 avril 1992 , date de nomination du Premier Ministre Nsengiyaremye Dismas, véritable patron de l’Exécutif, en application des articles 50 et suivants de la constitution du 10 juin 1991. C’est parce qu’il était chef de l’exécutif qu’il a mené des négociations avec le FPR et signé un accord avec le FPR quant au partage du pouvoir et au renvoi de soldats français du Rwanda sur demande expresse de Kagame, sans en informer le Président Habyarimana. Ceux qui évoquent le président Habyarimana et son régime en 1994 sont de mauvaise foi ou ne savent de quoi ils parlent car ils n’étaient pas au Rwanda.
    Du 02/04/1992 au 06/04/19994, le Rwanda était dirigé par l’opposition et le FPR. Leur collaboration étroite était bien précisée dans le pacte d’alliance contre le président Habyarimana et son parti signé à Bruxelles, Belgique, le 3 juin 1992. Etant précisé que le patron du service de renseignement intérieur rwandais était l’actuel numéro deux du régime Kagame, Iyamuremye Augustin, qui à l’époque était les yeux et les oreilles du FPR au sein du Gouvernement Rwandais. Si Habyarimana avait les pouvoirs ou si son prétendu régime existait comme l’affirment certains oligarques du régime Kagame, il n’aurait sûrement pas nommé un membre du FPR à la tête du service central de renseignement intérieur du Rwanda. Aussi, il n’aurait pas été tué par Kagame. Il convient de préciser que le gouvernement dit de génocidaires dirigé par le beau-père d’Iyamuremye n’a pas limogé celui-ci alors qu’il était de notoriété publique que lui et Général Gatsinzi étaiement membres officieux du FPR. Force est de constater qu’ils n’ont été inquiétés outre mesure par ce Gouvernement. Selon Kagame, les oligarques du régime Kagame et certains Tutsi ignorants, les membres du gouvernement intérimaires au premier rang le Président Sindikubwabo et Kambanda mis en place le 8 avril 1994 ont planifié et fait exécuter le génocide des Tutsi, sauf Iyamuremye, les yeux et les oreilles de ce même gouvernement. Bagosora dit architecte de cette planification et exécution a nommé au poste de chef d’Etat major par intérim un membre notoire du FPR? Général Gatsinzi Marcel. Ces Hutu étaient-ils frappés d’idiotie mongolienne ou d’insanité d’esprit? Que ceux qui y comprennent quelque chose puissent éclairer les Rwandais. Evoquer ces faits évidents et notoires est constitutif de négation du génocide des Tutsi lourdement puni. C’est ce qui est arrivé à X: 5 ans ferme à 1930 de 1998 à 2003, actuellement paralysé irrémédiablement.

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