Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Wazalendo ont dû se replier de la cité de Mweso pour se positionner à Bukama, un village proche. Selon des informations fournies par Radio Okapi
Le mercredi 24 janvier, les FARDC, qui étaient arrivées dans la cité de Mweso, ont pris la décision de se retirer à Bukama, à seulement 2 kilomètres de distance. Cette décision stratégique intervient dans un contexte de haute tension et de combats acharnés. Des sources locales rapportent que les forces congolaises engagent des combats contre les rebelles dans la zone urbaine, créant une atmosphère de confusion et d’incertitude parmi les habitants.
La population civile, prise au piège de ces affrontements, cherche désespérément refuge. Un grand nombre de personnes sont actuellement abritées à l’Hôpital général et à la paroisse de Mwesso, où elles se sont réfugiées depuis le début de la matinée.
Ces événements ne sont que la continuation de trois jours de combats intenses dans la région. Les affrontements impliquent les rebelles du M23, des groupes armés locaux, et les FARDC. Ces conflits ont déjà causé des pertes tragiques. Lundi dernier, un jeune garçon de 15 ans a perdu la vie et deux femmes ont été grièvement blessées suite à l’explosion d’une bombe dans un quartier de la cité de Mwesso. Selon des témoignages locaux, cet engin explosif serait tombé pendant les combats entre les rebelles du M23, les groupes armés locaux et les FARDC.
Malgré ce tableau sombre, une accalmie relative est signalée sur certains fronts. Notamment, les zones situées le long de l’axe Karuba-Mushaki au sud de Masisi, ainsi que vers Kibumba-Buhumba, semblent connaître une baisse des tensions.
