COMMUNIQUE DE PRESSE N°003/PS.IMB/NB/2019:”LES MANDATS D’ARRET INTERNATIONAUX LANCES PAR LE GOUVERNEMENT RWANDAIS CONTRE SES OPPOSANTS EST UN SIGNE AVANT COURREUR QUE LE PARTI FPR INKOTANYI N’EST PAS PRET A DIALOGUER AVEC L’OPPOSITION ET LA SOCIETE CIVILE RWANDAISE »

Me Bernard Ntaganda

Vu les mandats d’arrêt lancés tout azimut par le Gouvernement Rwandais contre ses opposants  et cette vague des mandats n’est  vu que comme un signe de fébrilité ;

Attendu que ces mandats d’arrêt ont été lancés alors que l’opposition et la Société Civile  Rwandaise n’ont jamais cessé de demander  un dialogue inclusif avec Gouvernement Rwandais ;

Considérant que ce dialogue est le seul moyen  possible pour trouver des solutions durables aux problèmes sociopolitiques qui gangrènent le Rwanda il y a belle lurette ;

Attendu que le refus catégorique du Gouvernement Rwandais peut ouvrir la boite de Pandore à ceux qui  épousent l’idée de parvenir au changement par la force comme le démontrent des différentes attaques contre le Rwanda par les groupes armés ;

Le Parti PS Imberakuri informe ses membres, l’opposition et la Société Civile Rwandaise, la Communauté  Internationale ce qui suit :

Article Premier :

Le Parti PS Imberakuri condamne sans ambages la vague des mandats d’arrêt lancés par le Gouvernement Rwandais contre ses opposants et demandent à la communauté internationale de les ignorer car ils sont fondés sur les motivations politiques et non légales.

Article 2 :

Le Parti PS Imberakuri informe la Communauté Internationale que l’opposition et la Société Civile Rwandaise ont incessamment demandé un dialogue inclusif au Parti RFP INKOTANYI car ce dialogue reste le seul cadre possible pour résoudre les problèmes sociopolitiques auxquels le Rwanda fait face.

Article 3 :

Le Parti PS Imberakuri s’inquiète de l’attitude du Parti FPR INKOTANYI qui épouse cette idée de « j’y suis et j’y reste  quoi qu’il en coute à mon peuple ».Cette attitude mettrait le Rwanda sur le chemin mortifère car elle ne servirait qu’à ouvrir une boite de Pandore à ceux  qui veulent accéder au changement par la force comme le démontrent les différentes agressions militaires dont le Rwanda a été l’objet.

Article 4 :

Le Parti PS Imberakuri lance une fois de plus un appel pressant à la Communauté Internationale  dont le Bloc des Pays de l’Afrique de l’Est, l’Union Européenne, l’Union Africaine, les Nations Unies et aux pays amis  et partenaires privilégiés du Rwanda  dont la France, les USA, l’Angleterre, le Canada ,la Belgique et l’Allemagne d’user de leur influence pour ramener le Parti FPR INKOTANYI à la raison afin qu’il accepte ce dialogue, faute de quoi ils seraient traités de mauvais amis car qui aime bien, châtie bien.

Fait à Kigali,le 18 Février 2O19

Me NTAGANDA Bernard

Président Fondateur du Parti Social Imberakuri (Sé)

1 COMMENT

  1. Sur le communiqué de Me Ntaganda relativement aux mandats d’arrêt internationaux bidons qui ont été émis par Kagamé contre certains opposants politiques rwandais, Kagamé a toujours agit graduellement. Il agit et attend la réaction de ses maîtres. Si ceux agit négativement contre son agissement, il recule. Sils observent le silence, il double voire triple ses actes.
    A ce jour , le constat macabre est l’absence de réactions de prédicateurs de la démocratie et de droits de l’homme. Le communiqué de Me Ntaganda n’a aucune chance d’être opérant.
    Mais il faut saluer son courage.
    Il est établi que Kagamé et son ministre des affaires étrangères actuel Docteur Sezibera Richard sont directement impliqués dans les massacres de masse contre des millions de Bahutu, crimes qui doivent recevoir les qualifications de génocide et crimes de guerre.
    Ce sont par conséquent des criminels notoires.
    Richard Sezibera est directement impliqué entre autres dans le génocide des milliers de Bahutu de l’ex-commune de Nyamutera. Or, à ce jour, aucune plainte n’a été déposé contre lui par les membres des familles de ses victimes qui résident dans les Etats dit de droit et démocratiques tels que la Belgique, la France ou l’Allemagne. Il en est de même de Kagamé. Même à supposer que les plaintes aient été déposées, force est de constater que les Rwandais et étrangers qui s’intéressent au drame rwandais n’ont jamais été publiquement informés. Parler c’est bien mais agir c’est encore mieux. Ce qui est retenu par le public aussi bien rwandais qu’international (comme on dit), c’est le résultat et nullement les discours.
    Sezibera Richard est un criminel. En raison de la gravité des crimes qu’il a commis à savoir le génocide, crime de guerre et crimes contre l’humanité, il n’est pas couvert par l’immunité diplomatique inhérente à sa fonction. De même, Kagamé n’est pas couvert pas sa fonction de Président. A défaut, le Président soudanais n’aurait pas été suivi par la Cour Pénale Internationale. L’impunité dont jouit Kagamé est liée à la complaisance de ses maîtres à son endroit y compris par ailleurs la France.
    Dès lors que les publics européens et américains n’ont jamais été informés, ils ne peuvent pas avoir que ces deux personnes sont en réalités de grands criminels, impitoyables même à l’égard des enfants et des handicapés. Les Français ne savent pas que Kagamé est l’auteur des assassinats de deux gendarmes français, René Maïer, Alain Didot et Gilda Didot, épouse de celui-ci, en mission de coopération au Rwanda, le 8 avril 1994. Les médias français ont observé une omerta sur ces assassinats. Par contre, ils se sont acharnés contre certains Bahutu qui trouvé asile en France. Au regard de leurs écrits négatifs contre ces Rwandais, il est raisonnable de soutenir que certains journalistes français souffrent d’une hutuphobie caractérisée. Quant aux dirigeants français, les victimes Tutsi méritent plus de compassion et de justice que les victimes françaises qui ont laissé des veuves et orphelins. D’où les deux gendarmes et l’épouse de l’un d’eux sont nulle part mentionnés dans le prétendu rapport du juge Trévidic ainsi que dabs l’ordonnance de soi communiqué du juge Bruguière. Par contre, leur assassin notoire a été récompensé: réception à l’Elysée pour partager les repas avec Sarkozy d’abord puis récemment Macron, placement en fait de Kagame à la tête de l’OIF par Macron alors que son mépris et sa francophobie ne sont pas à prouver, une campagne médiatique à grande échelle organisée par les journalistes pro-kagamistes et certains membres du gouvernement français sous Sarkozy et Macron en faveur de Kagame et son régime, l’enterrement du dossier de l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana qui a emporté trois citoyens français qui ont laissé des veuves et orphelins, le tout par les juges français qui sont prétendument indépendants et au service de service de la justice, sur ordre des vrais décideurs français actuels. Par ailleurs Kagame, ami de Macron, dit président des Français dont les veuves et orphelins des victimes françaises a invité celui-ci aux cérémonies de la commémoration du génocide dit des Batutsi au mois d’avril 2019. Par leurs agissements , les dirigeants français et les journalistes français ont sciemment couvert les crimes contre les Français. Ce scandale doit être dénoncé haut et fort par les Rwandais.

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