Ambasaderi w’u Rwanda m’u Bufaransa mu mugambi wo GUHUNGETA abanyarwanda baba mu mahanga

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  1. Ngarambe François-Xavier, actuellement ambassadeur du Rwanda en France, est un oligarque du premier cercle du régime Kagame. Il est également membre du clan des durs du régime : apartheid contre les Hutu et Tutsi de nom et humiliation de ceux-ci à tous les niveaux de la société rwandaise.
    Ngarambe F-X a été Secrétaire Général National puis président d’Ibuka.
    Ibuka est une branche du FPR dont les missions est le nettoyage des Hutu et Tutsi de nom dans toutes les structures aussi bien publiques que privées du Rwanda, extorsions de fonds, menaces, chantages et emprisonnement contre les Hutu listés. Elle opère en liaison étroite avec la police politique du régime, le parquet et diverses officines sur l’ensemble du Rwanda. Ibuka est donc la police politique bis.
    Des Rwandais, lecteurs de the rwandan ont écouté les propos misérables d’un ambassadeur rwandais en France qu’est Ngarambe F-X.
    Au regard des lois rwandaises en vigueur, ils sont constitutifs d’apologie du crime de divisionnisme et du meurtre. Ces deux infractions sont lourdement punies s’ils sont prétendument commis par un Hutu. Par contre, les propos comme ceux Ngarambe F-X ne sont pas constitutifs d’infraction s’ils sont proférés contre les Hutu et si leur auteur est un oligarque du régime ou un Tutsi pro-régime Kagame.
    La question que je pose aux juristes rwandais résidant en France est la suivante. Sur ce genre de propos, que dit la loi française ? Sont-ils constitutifs d’infraction punie par la loi française ? Dans l’affirmatif, Ngarambe est-il judiciairement actionnable en en France ? Si oui, qui peut légalement l’actionner ?
    Les propos de Ngarambe sont la stricte reprise des propos tenus, il y a plus d’un an, par Kabarebe James devant un parterre de jeunes Tutsi de son parti: il a maintes fois appelé les jeunes Tutsi de l’intérieur et de l’extérieur d’utiliser tous les moyens pour mettre hors-jeu les jeunes Hutu en particulier ceux qui réussissent dans les études ou bien positionnés professionnellement dans les pays qui les accueillis ainsi que les Hutu et étranges qui œuvrent pour la manifestation de la Vérité relativement au drame qui a endeuillé notre pays d’une part et pour le respect des droits de l’homme au Rwanda d’autre part.
    Ses propos sont condamnables à tous les égards. Force est de constater le silence de cathédral des associations des Rwandais résidant dans les pays dits de droit.
    Il convient de rappeler que Ngarambe F-X s’est exprimé en tant représentant de l’Etat Rwandais en France et donc au nom de celui-ci et nullement à titre personnel, que c’est bien lui, en sa qualité d’ambassadeur, qui gère le fonds de plusieurs milliers d’euros spécialement dédié aux opérations extérieures du FPR et donc du Gouvernement Rwandais contre les Rwandais et étrangers ci-dessus indiqués.
    Ibuka-France, branche du FPR a judiciairement actionné la journaliste française de Marianne pour négation de l’existence du génocide dit des Tutsi, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre contre les Tutsi. L’association LA LICRA s’est jointe à l’action d’Ibuka-France et conséquemment à l’action du FPR, maison mère, branche du FPR dont Ngarambe F-X fut dirigeant.
    Ibuka-France, appuyée par La LICRA, dans l’unique dessein de crédibiliser l’accusation contre cette journaliste française, a agi sur instruction de la Maison Mère, Ibuka-Rwanda, branche du FPR. C’est un fait établi que celui-ci est un parti-Etat et société commerciale cotée à la bourse de Kigali opérant dans tous les secteurs du pays et plus riche que le Rwanda.
    Il s’ensuit que les frais d’honoraires des avocats sont pris en charge par le Rwanda et les contribuables français dont cette journaliste, accusée par le FPR via Ibuka-France.
    Pourquoi cette journaliste ? Parce que Ibuka-France, branche du FPR, a curieusement le statut d’association d’utilité publique et à ce titre, elle perçoit des subventions de l’Etat Français et de la Mairie de Paris, où est son siège social.
    Par conséquent, la France finance le FPR et ses actions judiciaires contre les journalistes français en l’occurrence. Cette bizarrerie française n’a jamais fait l’objet de dénonciation ou de critique de la part des médias ou des contribuables français. Est-ce par ignorance ou mauvaise volonté ? De même, les associations des Rwandais résidant en France n’ont jamais informé les Français de ce cas, à mon sens, sui generis. Il serait judicieux que l’accusée écoute bien les propos de l’Ambassadeur. Il ne s’agit de pas la plaisanterie car il doit rendre obligatoirement rendre compte de ses actions. Au vu de la gravité de ses propos au surplus tenus dans un Etat dit droit qu’est la France et de son poste, il a nécessairement agi sur instruction de ses supérieurs. D’où il me semble qu’il faut le prendre au sérieux.

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