Igitabo cya Kajeguhakwa gihishura byinshi kuri gahunda ya FPR

Valens Kajeguhakwa mu myaka y'ubusore

1 COMMENT

  1. La malhonnêteté est devenue une qualité intrinsèque chez certains Rwandais soi-disant intellectuels.
    Le comble est qu’ils oublient qu’il y a des Rwandais qui savent parfaitement qui ils étaient.
    La parfaite illustration est Kajeguhakwa Valens.
    1- Kajeguhakwa Valens est un Tutsi de Bugoyi ou tout simplement Umugoyi car les Bagoyi sont les Hutu, les Tutsi et les Twa. Le Bugoyi est une des régions du Rwanda et nullement une ethnie ou un groupe social.
    2- En 1972 et début 73, Kajeguhakwa était professeur d’histoire et géographie au Collège Inyemeramihigo à Gisenyi, tout près de la frontière avec le Zaïre. Il n’avait même pas de vélo. Il marchait à pied. Ainsi quand il pleuvait, ce sont les frères qui le déposaient chez lui.
    Alors que d’autres enseignants Tutsi ont été chassés au seul motif qu’ils étaient Tutsi, parce qu’il était un bon professeur respecté par ses élèves, ceux-ci ne l’ont pas chassé. Il n’a donc pas été inquiété outre mesure par les événements de 72 et 73 au Rwanda. Par ailleurs aucun membre de sa famille n’a été touché par ces événements. Il convient de préciser que c’était sous la Première République.
    Certes bon professeur d’histoire qu’il était mais son cours était caractérisé par un élément dont j’ai compris la signification en lisant son livre « Rwanda. De la terre de paix à la terre de sang et après? Paris, Rémi Perrin, 2001 ».
    En effet, Kajeguhakwa enseignait l’histoire de divers pays, sauf celle de notre pays ou de son pays. Dans son livre, il a expliqué le rôle de l’histoire dans la vie d’une personne et/ou de la société humaine et corrélativement pourquoi il n’a pas enseigné l’histoire du Rwanda à ses élèves. Un homme qui ne connait pas son histoire ne peut se projeter positivement dans l’avenir. Il est comme un arbre dans un désert.
    3- Comment Kajeguhakwa est-il entrée dans la cours des grands sous le Deuxième République ?
    Les dirigeants de la Société américaine de pétrole, TEXACO, cherchaient un Rwandais pour gérer celle-ci dans la Région des Grands Lacs. Ils ont alors demandé à Birara Jean, Gouverneur de la BN,qui connaissait parfaitement les milieux d’affaires au Rwanda, de leur trouver une gestionnaire.
    Kagajeguhakwa était professeur d’histoire et géographie avec niveau d’études secondaire plus deux ans à l’Université de Lovanium, Congo.
    Au vu de sa formation et l’absence d’expérience en gestion des affaires, il ne savait même ce que sont l’actif et le passif et encore moins le chiffre d’affaires d’une entreprise.
    Birara a trouvé Kajeguhakwa, ami d’enfance qu’il a connu au Collège Saint Esprit à Bujumbura, Burundi (cinq années son cadet). Il l’a ensuite présenté aux dirigeants de Texaco et leur a assuré de ses aptitudes d’adaptation, d’apprendre rapidement et de son sens managérial. Puisqu’ils avaient confiance en Birara, ils l’ont retenu.
    Ses affirmations selon lesquelles il a passé un examen sont erronées et constituent conséquemment une mauvaise foi.
    Au regard d’absence de compétences en gestion des affaires et de sens managérial, s’il avait passé un examen ou un concours, il n’aurait eu aucune chance de réussir.
    Etant précisé qu’au Rwanda, il y avait de jeunes Rwandais bardés de diplômes en économie, mention gestion des entreprises en particulier, délivrés par les meilleures universités des Etats occidentaux, en l’occurrence la Belgique, la France, l’Allemagne, les USA, le Canada, la Suisse et autres.
    4- Début 73 Kajeguhakwa Valens, marcheur à pied matin et soir et simple enseignant du collège, est monté à Kigali.
    5- Comment a-t-il fait pour accomplir ses missions ?
    Il a d’abord suivi les cours en comptabilité et en gestion basique. Ce sont messieurs X et Y qui lui ont dispensé des cours dans ce domaine. D’après un de ses professeurs que j’ai rencontré lorsque je faisais mes recherches sur Kajeguhakwa Valens (les crimes qu’il a commis), celui-ci apprenait très vite.
    Aussi, il déléguait davantage. Ses collaborateurs avaient une grande marge d’autonomie. En 1973, son salaire ne dépassait pas 13000 francs rwandais. En sa qualité de représentant d’une multinationale qu’était Texaco, son salaire était de plus de 200.000 francs rwandais hors avantages divers et jetons présence dans divers conseils d’administration des entreprises et banques au Rwanda. Le ciel est tombé sur sa tête.
    Au fil du temps, Kajeguhakwa, marcheur à pied, du rez-de-chaussée où il était, il s’est trouvé au vingtième étage sans arrêt . Il a alors commencé à se faire rare avec ses lunettes fumées et une voiture Mercedes Benz rare au Rwanda.
    Avec sa nouvelle situation, Kajeguhakwa était légitimement fondé à entrer dans le club fermé des Grands du Rwanda.
    Habyarimana, alors Président du Rwanda, ne connaissait pas Kajeguhakwa. Il en est de même d’autres dirigeants rwandais d’alors sauf ceux qu’il avait connus au Collège Saint-Esprit ou à l’Université de Lovanium.
    C’est encore Birara Jean, son ami, qui l’a présenté au Président Habyarimana.
    C’est ainsi que Kajeguhakwa est ensuite devenu ami de celui-ci, disait-il sournoisement à l’époque.
    Toujours par le même Birara, Kajeguhakwa a acquis intégralement la Texaco au prix inférieur à sa valeur réelle car il avait techniquement manœuvré pour baisser la valeur des actifs de la Société. Il a ensuite créé d’autres sociétés. Il est entré le club très fermé des milliardaires rwandais, grâce au régime Habyarimana et Birara.
    Les Rwandais ont droit de connaître la Vérité : Kajeguhakwa plaçait une partie de ses avoirs financiers à l’étranger. Il ne les déclarait pas aux impôts. Il s’ensuit qu’il a commis la fraude fiscale et que le montant de celle-ci était de plusieurs millions voire milliards de francs rwandais. A ce méfait, il faut y ajouter la corruption des décideurs du Rwanda aux seules fins de payer moins d’impôts pour ses entreprises.
    Monsieur X du Ministère des Finances, serviteur de l’Etat Rwandais, avait fiscalement redressé les entreprises de Kajeguhakwa. Le montant des impôts était de plus de 300 millions de francs rwandais sur une période de cinq ans les majorations comprises. Le décideur a sommé le serviteur de l’Etat d’oublier le dossier entreprises Kajeguhakwa. Le fonctionnaire a été muté sur demande de Kajeguhakwa. Ce cas n’était pas unique.
    Il résulte de tout ce qui précède que c’est Birara Jean qui a fait Kajeguhakwa, le milliardaire. Il lui doit ce qu’il est devenu. C’est grâce à celui-ci qu’il s’est trouvé dans un sac ouvert financièrement bien garnis comme en témoigne atypique son parcours qu’il a lui-même décrit.
    Ses propos scatologiques à l’endroit de Birara sont la preuve manifeste de sa malhonnêteté intrinsèque. A celle-ci, il faut ajouter des centaines voire des milliers de femmes, enfants et hommes de tous âges Hutu de la commune Rubavu et Nyamyumba qu’il a fait massivement massacrer. Les preuves à son endroit existent.
    Kajeguhakwa est un criminel au même titre que Kagame, son ami. C’est bien ce premier qui a présenté celui-ci aux hommes d’affaires nigérians, aujourd’hui associés de ces deux premiers dans plusieurs affaires. Il faut espérer que le moment venu, il répondra de ses crimes.
    Si mes affirmations sont inexactes, que celui qui connait Kajeguhakwa Valens qui n’est pas celui-ci-dessus décrit puisse en fait part aux Rwandais.
    Résumé:
    Kajeguhakwa Valens, millionnaire et actuellement oligarque du régime Kagame a été fait par Birara et la Deuxième République de Habyarimana contre laquelle il a oeuvré brillamment pour sa destruction.
    Par ses agissements négatifs clairement décrits en détail dans son livre, il a participé à la destruction du régime qui l’a engraissé. Son cas n’est pas unique.

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