Leta y’u Rwanda Yasubije Abongereza Basaba ko Byabagamba na Rusagara Bafungurwa

MInistre w'ubutabera n'intumwa nkuru ya Leta, Johnston Busingye

Leta y’u Rwanda yasubije abadepite b’Abongereza bari baherutse kwandikira umukuru w’igihugu Paul Kagame bamusaba kurekura Gen. Frank Rusagara na Col. Tom Byabagamba.

Aba bombi bakatiwe n’urukiko rwa gisirikare igifungo cy’imyaka 20 kuri Gen. Rusagara na 21 kuri Col.Tom Byabagamba.

Mu rwandiko, Ijwi ry’Amerika rifitiye kopi, minisitiri w’ubutabera akaba n’intumwa nkuru ya leta Johnston Busingye yavuze ko uko ari babiri bajuririye igihano bahawe; bityo na n’ubu urubanza rw’abo rukaba rukiri mu rukiko rw’ubujurire. 

Minisitiri Busingye avuga ko mu mategeko y’u rwanda ntaho guverinema yivanga mu manza nshinjabyaha.

Avuga ko uretse gusa igihe yabisabwa hisunzwe amategeko n’inzira ziboneye; ariko ko bitaba bikwiriye ko ubutegetsi nyubahiriza tegeko bugira icyo buvuga, bukora cyangwa busaba ko bikorwa mu buryo runaka, ku manza inkiko zitarafata icyemezo cyanyuma nk’uko abadepite b’Abongereza babisabaga.

Ministiri Busingye avuga ko ibyo bikozwe, byaba ari ukwivanga mu mikorere y’urwego rw’ubucamanza kandi rwigenga.

Mu gusoza iyi baruwa, minisitiri Busingye avuga ko amategeko y’u Rwanda atanga amahirwe yo gusaba umukuru w’igihugu imbabazi; kandi ko Gen. Rusagara na Col. Byabagamba na bo bemerewe kuzisaba mu nzira amategeko abiteganyamo.

Abadepite batandatu b’Abongereza barangajwe imbere na Baroness D’Souza bagaragarije perezida Kagame ko batewe impungenge no kubona abo bahoze mu gisirikali cy’u Rwanda bakomeje gufungwa.

Bakomeje bavuga ko “kurekura Franck Rusaagara na Tom Byabagamba bizagaragariza Ubwongerza ndetse n’amahagnag yose, ko u Rwanda rugirira impuhwe abagororwa barwaye kandi bafunzwe igihe kirekire”.

VOA

1 COMMENT

  1. Busingye, en sa qualité de ministre de la justice et de procureur général du Rwanda, a répondu adéquatement à lettre curieuse de certains parlementaires britanniques. Il a rappelé que l’Affaire de ces prisonniers, ex-soldats du FPR, ne présente aucune singularité par rapport à des centaines voire des milliers de prisonniers politiques rwandais en l’occurrence. Il entend leur dire que leur cas n’est pas différent de ceux d’autres Rwandais détenus et que leur indignation sélective relativement au respect des droits de l’homme est conséquemment inopérante.
    Il convient de rappeler que le Rwanda est membre du Commonwealth et que ces parlementaires n’ont jamais rappelé à Kagame quant au respect des droits de l’homme au Rwanda ou s’indigner contre les assassinats d’opposants politiques et journalistes par les escadrons de la mort du régime Kagame et encore moins contre la présence onéreuse de Tony Blair, ex-premier ministre britannique en tant que Conseiller spécial, aux côtés de Kagame, un tyran sanguinaire notoire qui a à son actif des millions de cadavres de Rwandais de tous âges, sexes et conditions. Ces mêmes parlementaires se sont-ils indignés lorsque les juges de leur pays ont décidé de libérer un des présumés auteurs de l’assassinat du Président Habyarimana, à savoir Karake, dit Général, sans avoir fait aucune formation militaire, arrêté dans leur pays conformément aux lois du Royaume Uni, au seul motif que celui-ci est incompétent pour juger les auteurs présumés des crimes qui ont été commis au Rwanda ? Si ces parlementaires ont été saisis par les membres des familles de ces prisonniers, par leur lettre adressée personnellement à Kagame, ils ont joué sur la psychologie des intéressés. Comme le rappelle le Ministre Busingye, Kagame n’est pas justice. Ils auraient dû adresser la lettre au Ministre en charge de la justice au Rwanda. Mais en adressant directement leur lettre à Kagame, ils reconnaissent qu’au Rwanda, Kagame est à la fois, loi, justice et président dans notre pays et que donc ces prisonniers sont les prisonniers de Kagame qui, seul, dispose du pouvoir d’emprisonner, libérer ou assassiner des Rwandais, le tout en toute impunité et dans l’indifférence totale des prédicateurs du respect des droits de l’homme. C’est l’intérêt de la lettre de ces parlementaires britanniques. Il appartient aux seuls Rwandais de faire comprendre à Kagame qu’ils ne sont pas des zébus et qu’en conséquence, tout mépris à son égard sera lourd de conséquences non seulement pour lui et son régime. Pour ce faire, ils doivent nécessairement intégrer le sens du devoir, de sacrifice et d’abnégation. C’est une condition sine quoi none pour être audiblement entendu et compris par un tyran. La répression et les assassinats contre les Rwandais y compris les soldats de son armée sont les outils de gestion de notre pays par. Il s’ensuit que Kagame ne dirige pas le Rwanda. Le mot diriger a un sens exact et profond. Les agissements de Kagame ne seront sûrement pas sans conséquences dont il est aujourd’hui difficile de mesurer la gravité. C’est une question de temps. Les Rwandais de bonne foi se rappellent que sous le régime précédent dit d’opposition-FPR, le pouvoir n’était pas entre les mains de ceux qui ceux qui criaient sur les toits qu’ils sont dirigeants au sens exact du terme mais dans rue. Les mots diriger et dirigeants étaient devenus des morts dépourvus de sens dans ce pays. Le monde entier a vu les conséquences d’une extrême gravité pour les Rwandais et le Rwanda. Celles-ci ont marqué à jamais le Peuple Rwandais.

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