Sobanukirwa impamvu Rusesabagina yanze gusubira mu rukiko: Isesengura ry’impuguke mu mategeko

1 COMMENT

  1. Le tribunal est devenu une salle de spectacle comique avec comme acteur principal le Président.
    Mais les prestations ou la qualité comique de principaux acteurs à savoir les juges et le ministère public étaient pathétiques et pitoyables.
    Il s’ensuit que c’est à bon droit que Rusesabagina a décidé de ne plus venir dans la salle de spectacle assister et non pas participer à la comédie ou parodie de justice.
    Participer signifie prendre part. Rusesabagina étant accusé et ayant demandé le strict respect des lois rwandaises en vigueur qui gouvernent le procès pénal en vain et que les juges et le ministère public ont opté pour jouer la comédie, il était un spectateur à une comédie et nullement un participant à un procès pénal.
    Le spectacle qu’ont offert les hommes dits de loi rwandais est la preuve de la déliquescence qui frappe les institutions du régime Kagame.
    Aussi, se pose la question sur la qualité du système éducatif rwandais. Aucun homme pourvu de discernement ne peut imaginer une seconde comment un procureur et le juge peut invoquer l’inexistence de kidnapping de Rusesabagina alors que le Ministre de la Justice, procureur en chef et avocat général de l’Etat Rwandais, Bisingye Johnston a publiquement avoué devant des millions de personnes, soit les Rwandais et étrangers que le Rwanda a kidnappé Rusesabagaina. Le ministre de la Justice Bisingye s’est exprimé au nom de l’Etat Rwandais et nullement à titre individuel. Ses aveux sont ceux de l’Etat Rwandais dont ces juges et procureurs sont légalement serviteurs. Aussi, dans son article du 26 février 2021, un certain Constantin Niyomwungere, évêque au sein de Goshen Holy Church, une congrégation protestante qu’il a fondée clairement confirmé le kidnapping de Rusesabagina par le Rwanda. En réalité, Constantin Niyomwungere est un escroc notoire, impliqué dans plusieurs crimes, imposteur, truand et chef d’une secte appelée Goshen Holy Church opérant aussi bien au Burundi qu’au Rwanda où, au surplus grouillent des dizaines de sectes de tout calibre. Il ressort de ses aveux que Constantin Niyomwungere opère pour le compte du DMI et de la police politique qu’est le RIB et donc de l’Etat Rwandais moyennant finance bien entendu..
    Il a été exhibé au titre de témoin à charge par le ministère public contre Rusesabagina. Comme les juges et le ministère public, il a joué la comédie avec les applaudissement des journalistes des médias du régime Kagame. Ses déclarations contradictoires, approximatives, parcellaires et erronées ou pathétiques ont été retenues au titre de preuves suffisantes par les juges.
    Cet escroc qui s’est autoproclamé Evêque n’a jamais curieusement été inquiété outre mesure par la justice tant au Burundi qu’en Belgique dont il est national, semble-t-il.
    Rusesabagina a pris une bonne décision. Sur le fondement des propres aveux de Constantin Niyomwungere, Rusesabagina peut tout faire pour actionner celui-ci devant un tribunal burundais.
    Dans notre pays, en raison de la nature du régime, à savoir une régime despotique et sanguinaire, les juges ne sont pas au service de la justice pour tous les Rwandais mais à celui de Kagame et consorts. Par conséquent, ils subirons des conséquences de leur agissements le moment venu.
    Ils sont la honte de leurs maîtres. Se pose même ls question de savoir s’ils méritent effectivement le qualificatif de “Juges”, membres du troisième pouvoir prévu par la constitution Kagame de 2003, révisée en 2015.

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