BARASABA KO UKWEZI KWA CUMI KWAHARIRWA JENOSIDE HUTU

1. Il me semble qu’au regard des faits à savoir les crimes qui ont été commis contre les Hutu et les contexte dans lesquels ils ont été commis au Rwanda et en ex-Zaïre, il me semble erroné et superficiel de faire une distinction entre ces crimes. Des milliers de femmes, enfants et homme Hutu, Tutsi de nom et Twa de tous âges et conditions qui ont été massivement exterminés par les soldats du FPR sur ordre de Kagame non pas pour ce qu’ils avaient fait mais pour ce qu’ils étaient avant et après 1994. Faire une distinction entre ces crimes reviendrait à soutenir que les crimes qui ont été commis au Rwanda avant ceux commis en ex-Zaïre contre les réfugiés et/ ou rescapés du Nord du Rwanda en particulier sont des dommages collatéraux inévitables dans toute guerre. Un débat et une position commune sur ces crimes de la part de certains Rwandais bien outillés dans ce domaine serait utile. Cela permettra aux jeunes Rwandais surtout de l’étrangers, nés nés après octobre 1990, de se faire une opinion objective sur ce qui s’est exactement passé dans leur pays.
   Pour s’emparer du pouvoir par la force au Rwanda tel qu’il était, l’exercer effectivement au sein d’un nouveau régime purement tutsi avec une nouvelle armée, certaines conditions devaient impérativement être réunies. Même une personne frappée d’insanité d’esprit le comprend parfaitement.
   1- Décapiter l’Etat Rwanda c’est-à-dire, assassiner le Président Habyarimana et ses collaborateurs à savoir les ministres, les hauts fonctionnaires aussi bien civils que militaires Hutu et Tutsi de nom (ceux qui n’ont pas apporté leur contribution à l’effort de guerre de Kagame et autres et/ou condamné l’agression du Rwanda par l’Ouganda d’ù étaient issus ceux-ci);
   2- Décapiter l’opposition c’est-à-dire liquider les leaders d’opposition qui étaient contre la guerre et conséquemment la prise du pouvoir par la force;
   3-Lliquider les représentants de l’Etat dans les préfectures;
   4- Décapiter l’Eglise catholique;
   5- Liquider tous les Hutu qui ont fait les études ou les intellectuels Hutu et Tutsi de nom non affiliés aux FPR et subséquemment à son régime;
   6- Réduire les Hutu à un proportion acceptable par eux, le tout sur l’ensemble du pays;
   7- Mettre hors-jeu les gouvernements rwandais d’alors, soit avant 6 avril 1994 et en 1994, en matière de communication et diaboliser le Président Habyarimana;
   8- créer l’entropie au sein des partis politiques d’opposition et des FAR; la division Kiga – Nduga d’une part et la médiocrité et l’amateurisme notoires de la classe politique rwandaise, le tout en sus de la corruption de véritables prétendus décideurs de la place d’autre part aidant;
   9-Avoir effectivement un soutien politique, matériel et financier de certains Etats clés à savoir les USA, Grande Bretagne, membres permanent du Conseil de sécurité de l’ONU où le problème de la guerre contre le Rwanda est débattu, Canada, Allemagne et Belgique en l’occurrence;
   10- Créer des brigades à l’intérieur du Rwanda appelés infiltrés dont la mission était de commettre les crimes contre les Tutsi afin que Kagame et autres puissent les imputer au Président Habyarimana, devenu numéro un à abattre part tout moyen avec l’appui de certains opposants politiques; Après l’assassinat de celui-ci, ces crimes ont été imputés aux Interahamwe et indirectement à un mort et à ses collaborateurs , membres de son parti;
   10- Créer des officines en Europe, aux USA et au Canada dont la mission est d’œuvrer pour la cause Tutsi et de diaboliser le Président Habyarimana auprès des publics de ces pays en lui imputant tous les crimes commis contre les Tutsi de l’intérieur par les escadrons de la mort du FPR;
   C’est ce qui s’est exactement passé, le tout sous réserve de prouver le contraire. Et tous ces agissements ont été planifiés.
   Les massacres de masse contre les Hutu en ex-Zaïre s’inscrit dans le droit fil des crimes de masse commis contre les Hutu dans le Nord du Rwanda d’octobre 1990 à décembre 1994 voire après.
   Au regard de la définition du génocide telle qu’elle est donnée par le droit international et le droit interne rwandais, ces crimes commis à l’intérieur du Rwanda et en ex-Zaïre contre les Hutu sont bel et bien constitutifs de génocide. L’intention de Kagame était et est toujours de les réduire à une proportion acceptable par lui et les siens et ce, par tous moyens. Il l’a lui-même avouée devant des millions de Rwandais (voir audio sur ses propos sur TFR Info de Ndagijimana). Ils sont imprescriptibles.
   Il me semble erroné de faire la distinction entre ces crimes quant à leur qualification.
   Que celui qui infirme le bien-fondé de ma thèse puisse clairement présenter la sienne aux lecteurs de the rwandan.
   Une mise au point :
   Il ne s’agit pas, pour ma part, de nier ou minimiser les crimes qui ont été commis contre les Tutsi.
   C’est tout simplement faire de mon mieux afin d’éclairer certains Rwandais et étrangers non informés ou insuffisamment informés relativement aux crimes qui ont été commis dans notre pays.
   Par ailleurs, tout Rwandais pourvu de bon sens élémentaire peut raisonnablement se poser les questions basiques suivantes.
   Kagame et autres n’ont jamais vécu au Rwanda. Par conséquent, ils ne connaissent pas le Rwanda et étaient inconnus au Rwanda.
   Les autorités rwandaises d’alors étaient reconnues comme telles par le Peuple Rwandais dont elles étaient issues d’une part et par ce que l’on appelle communément communauté internationale d’autre part. Diriger un pays c’est diriger les Hommes (rwandais et rwandaises de tous âges et conditions).
   L’objectif de Kagame et consorts était de prendre le pouvoir par la force au Rwanda, au surplus, en voie de démocratisation. Ce pouvoir était entre les mains de la majorité à savoir des Hutu. Kagame entendait l’exercer au sein d’un régime purement tutsi avec de nouvelles institutions politiques, administratives civiles et militaires.
   1/ Etait-il possible ou vraisemblable que Kagame prenne le pouvoir et l’exerce au sein d’un régime ci-dessus évoqué avec un Président Hutu et ses collaborateurs tant civils que militaires vivants au Rwanda ?
   2/ Kagame et les siens pouvaient-ils prendre le pouvoir, l’exercer avec l’appui des Rwandais, Hutu, Tutsi et Twa de tous âges, sexes et conditions y compris les anciens dirigeants Hutu et Tutsi de nom qui, par hypothèse, se sont inclinés devant Kagame et son régime?
   3/ Les crimes de masse contre les Hutu avait, à mon sens, deux objectifs cumulatifs:
   – semer la terreur par tout moyen contre les Hutu, Tutsi de nom et Twa pour qu’ils puissent savoir ce qu’il les attend en cas de contestation du nouveau régime en visant principalement ceux qui ont fait les études et les jeunes, soit l’avenir de tout pays, le tout allié à une privation d’instruction ou d’éducation;
   – les réduire à une proportion acceptable par eux car plus ils sont nombreux et instruits plus ils seront difficile voire impossible de les mettre à genou.
   Au regard du contexte sociologique interne au Rwanda et de l’histoire de celui-ci, Kagame et autres auraient pu diriger le Rwanda sans commettre ces crimes ? Dans l’affirmative, comment auraient-ils fait dans un Rwanda tel qu’il était à l’époque des faits ?

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