“Nemeza ko Abahutu bakorewe genocide nk’umuntu wabaye muri FPR ubizi”:BARAHINYURA

Barahinyura Shyirambere Jean na Fred Rwigema

2 COMMENTS

  1. Barahinyura, ex-porte-parole du FPR a finalement parlé.
    Il ressort de ses propres affirmations que l’armée absolue qui a fait et continue à faire des ravages au Rwanda contre des millions de Rwandais a été montée bien avant 1994 par les dirigeants du FPR. Il s’agit du génocide.
    Pour ces derniers, il y avait un génocide sans autre précision sur l’ethnie des victimes mais entendu par-là génocide des Tutsi avant qu’elle ne soit commis.
    Au titre d’illustration de ses propos, il cite le cas Jean Carbonare, un prédateur français, dirigeant d’une association appelée Survie, opérant en France pour le compte du FPR. Il était plus défenseur des intérêts des Batutsi que les Batutsi eux-mêmes. Ceux qui regardaient les télévisions françaises à l’époque, soit avant 1994, ont vu Carbonare verser les larmes de crocodile devant des millions de Français et parler du génocide en cours au Rwanda contre les Tutsi alors que le Gouvernement Nsengiyaremye Dismas négociait déjà avec le FPR aux fins de mettre définitivement fin à la guerre déclenchée par le FPR et nullement par le Rwanda comme l’affirmaient pathétiquement et pitoyablement les opposants à Habyarimana. En effet, dans le communiqué conjoint par les dirigeants des partis dits d’opposition et le FPR le 3 juin 1992, après leur réunion du 29 mai au 3 juin 1992, ces soi-disant opposants politiques, en réalité amateurs et opportunistes dénués de sens d’intérêt public, ont déclarait que l’auteur de la guerre contre le Rwanda est le Président Habyarimana et qu’ils s’engagent à agir ensemble et collaborer dans tous les domaines surtout en matière de renseignement aux seules fins de le mettre hors d’état de nuire.
    Dans un Rwanda tel qu’il est et ce, depuis des siècles et dirigé par l’opposition et le FPR, agissant de concert contre le Président Habyarimana avec un directeur général du service de renseignement intérieur, à savoir Iyamuremye Augustin, membre officieux du FPR et opérant au sein du gouvernement pour le compte du FPR et en étroite supervision de Kagame, espion de profession, si génocide tel qu’il est défini par le droit international et le droit interne rwandais avait existé, le FPR l’aurait publiquement dénoncé ou l’aurait évoqué publiquement devant le monde entier. Il en est de même de ces pseudos-opposants politiques. Aussi, dès lors que du 2 avril 1992 au 6 avril 1994, le Rwanda était dirigé par l’opposition et le FPR (article 50 de la constitution rwandaise du 10 juin 1991), si génocide a effectivement existé sous le régime Habyarimana, ceux qui dirigeaient le Rwanda l’auraient mis fin et renvoyer à la barre ses auteurs.
    Or, force est de constater que ni les opposants à Habyarimana ni les dirigeants du FPR, personne n’a évoqué ce génocide. Il existait dans les écrits du FPR destinés aux étrangers et nullement aux Rwandais comme le précise à juste titre Barahinyura.
    Enfin, il est de notoriété publique que la Première Ministre,Uwilingiyimana Agathe, outre son mépris contre le Président Habyarimana, elle était pro-FPR. Le Service de renseignement intérieur était rattaché à la Primature. Elle était donc la supérieure hiérarchique du Directeur Général de ce service à savoir Iyamuremye Augustin actuellement numéro deux, en droit, du régime Kagame. Iyamuremye était les yeux et les oreilles du Gouvernement et du FPR sur tout ce qui se passe au Rwanda et dont il était nécessairement au courant. Il s’ensuit que si ce génocide a existés avant 6 avril 1994, lui et la Première Ministre et Kagame en étaient impérativement au courant, sous réserve de prouver le contraire. Le constat est qu’aucun d’eux ne l’a dénoncé et ou n’a accusé publiquement le Président Habyarimana d’en être responsable sous le régime opposition-FPR.
    Le 04 avril 1994, Uwilingiyimana Agathe, alors Premier Ministre, en application de l’article 50 de la constitution du 10 juin 1991, a réuni tous les officiers dits du Sud. L’ordre du jour était ; débarquer militairement le Président Habyarimana.Général Ndindiliyimana a refusé de s’associer à cette mésaventure. Etant en possession des informations sur l’assassinat imminent du Président Habyarimana par Kagame, elle voulait devancer celui-ci et partant mettre en échec son objectif.
    Son plan a foiré. Les sources de ces affirmations sont : Amadou Dème, agent de renseignement de la MINUAR, dans son livre : Quand les vainqueurs racontent leur histoire : les victimes des Nations Unies au Rwanda.
    En attaquant militairement le Rwanda, Kagame et les siens avaient un seul objectif : prendre le pouvoir par la force au Rwanda, mettre en place de nouvelles institutions et une nouvelle armée au sein d’un régime purement FPR.
    Je pose la question aux Rwandais qui crient sur les toits sans apporter la preuve qu’il y a eu génocide des Tutsi au Rwanda : Dans un Rwanda que Kagame et autres ne connaissaient pas, comment allaient-ils faire pour faire aboutir leur projet ou quelle sont les conditions sine qua none quant à la réussite de leur projet ?
    Qui a liquide Gapyisi, Gatabazi, Bucyana, Habyarimana, tous Hutu, leaders politiques et pourquoi. Quelles sont les conséquences de leurs assassinats sur l’échiquier politique interne au Rwanda et dans les rapports entre les Hutu et les Hutu ?
    L’enrôlement volontaires des milliers de jeunes Batutsi de l’intérieur dans l’armée du FPR et leur participation aux massacres de masse contre les Hutu dans la partie nord du Rwanda ne sont pas à prouver. Les soldats du FPR venus de l’étranger ne connaissaient pas le Rwanda, ne savaient pas qui était qui et qui faisait quoi au Rwanda.
    Par contre ces Batutsi de l’intérieur qui ont intégré le FPR, eux, savaient qui était qui et qui faisait quoi c’est-à-dire savaient qui était Hutu, Tutsi et Twa. Ce sont qui ont indiqué les Hutu à massacrer indifféremment d’âge et de sexe.
    Au Rwanda, évoquer ces faits de notoriété publique est constitutif de crime de négationnisme du génocide dit des Tutsi, mot inventé et qui a fait l’objet de diffusion à grande échelle à compter de 2005, après révision partielle de la constitution de 2003. Etant rappelé que selon Kagame et autres, au Rwanda, il n’a jamais existé et n’existent des Hutu, des Tutsi et des Twa mais exclusivement le Peuple Rwandais, un et indivisible pour l’éternité. Si les Tutsi n’existent pas, cela signifie que le génocide des Tutsi inexistants n’a jamais existé.
    Je rappelle une fois de plus aux lecteurs de The Rwandan que plusieurs Rwandais ont été arrêtés, jugés, condamnés à plusieurs années de prison et emprisonnés pour avoir dit publiquement les mots Tutsi, Hutu et Twa soit verbalement, soit expressément, acte constitutif de crimes de négationnisme du génocide des Tutsi et de divisionnisme.
    Les faits d’actualité corroborent mes affirmations : assassinats, disparitions, emprisonnements, pauvreté extrême des millions de Rwandais, privation d’accès à l’instruction de qualité, légalisation de l’apartheid au Rwanda contre les Hutu (article 50 de la constitution de 2003 révisée en 2015), destruction des toits des milliers de Rwandais majoritairement Hutu (le toit conditionne l’existence humaine), ségrégation spatiale dans les villes du Rwandais entre Hutu et Tutsi etc.
    Le génocide dit des Tutsi a fait et continue à faire tour du monde. Il est enseigné dans les écoles et universités de plusieurs pays.
    Le constat : Si le génocide a existé avant avril 1994, pourquoi et comment aucun des financiers du FPR pourtant notoirement connus des Rwandais et du monde entier n’ont jamais été inquiétés outre mesure alors qu’en soutenant un groupe armé extérieur, contre leur propre pays, ils avaient commis un crime contre l’Etat Rwandais et partant devaient répondre de leurs méfaits ? Il convient de rappeler c’est Rwabukumba Séraphin, cousin de l’épouse du Président Habyarimana qui a aidé un de grands financiers du FPR, Kajeguhakwa Valens, à quitter le Rwanda. C’est bien lui qui l’a conduit de Kigali à Goma. Il était en contact direct avec son ami dans son exil en Ouganda. A ce jour, il n’a jamais été inquiété par les nouveaux maîtres du Rwanda. Il jouit de tous ses biens meubles et immeubles au Rwanda de Kagame. Comment un membre d’Akazu, organisation de criminels qui a planifié et fait exécuter le génocide dit des Tutsi dirigée entre autre par sa cousine n’a pas été suivi par les nouveaux maîtres du Rwanda et qu’au contraire, Rwabukumba a conservé ses bonnes relations avec ses amis Tutsi, tous oligarques du régime Kagame.
    C’est en raison de ces incohérences et contradictions flagrantes que Barahinyura évoque l’inexistence du génocide dit des Batutsi et l’existence du génocide des Bahutu car la réduction des Hutu à un nombre acceptable par Kagame et les siens a été planifié. Il était et reste une condition sine qua none pour diriger effectivement le Rwanda sans terreur contre les Rwandais. Le problème est qu’il n’y arrivera jamais.

  2. 1 Qui peut infirmer les assertions de Barahinyura Jean, ex-FPR?
    Par ses affirmations, est-il négationniste du génocide dit des Tutsi, sachant qu’il ne nie pas l’existence des massacres des Tutsi.
    2- Mettre sur la table la question des massacres des Rwandais, en parler librement, leur donner une qualification juridique, déterminer leurs auteurs et trouver une solution durable et définitive est-il constitutif d’un crime de négationnisme du génocide dit des Tutsi?
    3- Une confusion est faite par certains Rwandais entre les faits à savoir les crimes qui ont été commis au Rwanda par des Rwandais contre les Rwandais et leur qualification juridique. Seuls les Rwandais intellectuellement honnêtes et qui ont des connaissances et compétences juridiques avérées en droit pénal sont mieux outillés pour soutenir que ces crimes peuvent recevoir la qualification juridique de génocide, crimes contre l’humanité etc .
    Ceux qui se hasardent à proférer des affirmations que ces crimes sont constitutifs de génocide alors qu’ils ne sont pas techniquement outillés pour démontrer le bien-fondé de leurs affirmations spéculent.
    Kagame et les siens ont érigé en crime tout débat sur ces massacres d’une part et toute contestation de la qualification juridique donnée aux massacres des Tutsi.
    Le fait de refuser tout débat sur ces massacres contre les Rwandais dont les Tutsi dont il prétendait être défenseur est la preuve de sa mauvaise foi et de l’implication directe des soldats de son armée sous son commandement dans la commission de ces massacres.
    4- Ce qui est encore grave, certains Rwandais dits intellectuels qualifient ces massacres de génocide contre les Tutsi alors qu’ils font fi des contextes politiques, militaires, sociologique et géopolitique pourtant notoires dans lesquels ces crimes ont été commis et qui sont un préalable pour qualifier ces crimes de génocide, crimes de guerre ou crimes contre l’humanité.
    Les juges des Etats qui ont jugé certains Hutu Rwandais accusés de génocide contre les Tutsi font même abstraction de la situation de guerre ou anormale dans laquelle se trouvait le Rwanda, surtout dans les procès contre les anciens bourgmestres et préfets rwandais.
    Pour les juges français notamment, nonobstant la guerre généralisée sur l’ensemble du Rwanda et l’effondrement notoires de tous les institutions et services publics rwandais, le Rwanda était dans une situation normale de sorte que les préfets et les bourgmestres étaient en état d’accomplir les missions qui leur sont conférées par les lois de République Rwandaise.
    Cette énormité n’a malheureusement pas fait l’objet de critiques de la part des intellectuels et hommes politiques rwandais, alors qu’elle est lourde de conséquence pour les accusés Hutu en exil.
    Le génocide est un mot grave que nul ne peut utiliser ou prononcer avec légèreté.
    Comme l’a dit à juste titre Iyamuremye Augustin, numèro deux du régime Kagame, lors de l’émission organisée par Barore Cléofas à la télévision rwandaise, en raison de sa gravité, le génocide est nécessairement organisé par les plus hautes autorités de l’Etat à savoir en l’espèce ceux qui dirigeaient effectivement le Rwanda d’alors, soit Nsengiyaremye et ses collaborateurs dont Iyamuremye, Habyarimana et ses collaborateurs, Sindikubwabo, Kambanda et les autorités administratives locales (les bourgmestres).
    Ce qui signifie qu’en raison du contexte politique, il faut alors établir des liens entre ces plus hautes autorités de l’Etat Rwandais dans l’organisation et la commission de crimes contre les Tutsi.

    Kagame et autres ont soutenu que le génocide dit des Tutsi a été planifié par Habyarimana et Sindikubwabo (preuve : son discours prononcé à Butare dans lequel il a employé le mot ‘mukore akazi kanyu »).
    Or lorsque Tite Rutaremara a confirmé devant des millions de Rwandais l’existence des infiltrés du FPR dans toutes les structures du Rwanda, il a utilisé le «Barakoraga » en réponse à la question du journaliste Barore). Ce qui signifie que les infiltrés du FPR ont commis le génocide contre les Tutsi, lequel génocide a été planifié par Kagame.
    Force est de constater la reprise machinale de l’invention de Kagame par certains Rwandais à savoir le génocide dit des Tutsi, transformé au surplus en fonds de commerce par celui-ci et ce, pour des raisons précises et de notoriété publique.
    Seul un débat libre, public et honnête entre les Rwandais sur ces massacres permettra de dénuder Kagame et autres et repartir du bon pied dans l’intérêt des jeunes rwandais actuels et futurs et conséquemment enterrer le déshonneur et l’indignité qui ont souillé l’image de tout Rwandais pour plusieurs années d’une part et de mettre définitivement fin au spectacle misérable offert au monde par Kagame et les siens et les Rwandais d’une manière générale.

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